115 DIPLOMES EN MEDECINE REVIENNENT DE CUBA

Publié le par Tourtaux

 115 diplômés haïtiens en médecine reviennent de Cuba
  

 

 

 « Chacun doit rendre à son pays ce qu'il a reçu de lui », disait l'empereur d'Ethiopie Haïlé Sélassié. La 7e promotion de médecins haïtiens formés à Santiago de Cuba avait, comme toutes les promotions précédentes, fait le voeu de retourner en Haïti afin qu'ils mettent leurs connaissances au bénéfice de la population. Diplôme en poche, ils reviennent progressivement au pays. Une bonne moitié. « Pwomès se dèt. »
  

 



Haïti: 115 étudiants haïtiens ayant étudié la médecine à Cuba ont été gradués en juillet dernier. « Les 2/3 proviennent de la Fondation Aristide pour la Démocratie en Haïti », a précisé la responsable de la Coopération haïtiano-cubaine auprès du cabinet du ministre de la Santé publique, Margaret O. Sanon. « Inquiets et désemparés, ces derniers avaient produit une demande insistante auprès des autorités haïtiennes de la santé en 2005 afin de poursuivre leurs études déjà entamées à l'université de la Fondation Aristide pour la Démocratie », a-t-elle encore rappelé.
>
> Ces nouveaux diplômés font partie de la septième promotion baptisée « Promotion Esculape 2005-2011 » formés à Santiago de Cuba. De l'année 1999, date du point de départ de la fructueuse coopération haïtiano-cubaine à nos jours, environ 736 médecins généralistes ont été diplômés, a informé madame Sanon. 143 parmi eux ont été nommés par le ministère de la Santé publique en vue de servir la population haïtienne dans les structures sanitaires publiques. Ceux qui parmi eux étaient chanceux, ont obtenu à nouveau une bourse pour faire une spécialisation dans une branche de la médecine ; d'autres, chômeurs qualifiés, après avoir galéré pendant longtemps, trouvent une porte de sortie : ils quittent Haïti pour l'étranger.
>
> De l'avis de madame Sanon, « ces ressources nous abandonnent parce qu'il n'y a pas eu de planification, une politique étatique qui a été vraiment mise en place pour absorber ce volume de médecins formés à Cuba ».
>
> Fraîchement diplômée, le Dr Mariline Laguerre, native des Cayes, affiche son inquiétude : « Il n'y a pas de plus bel investissement dans la jeunesse haïtienne de la part de l'État haïtien que de nous envoyer étudier à Cuba. Mais cet investissement se perd quand le terrain n'est pas préparé pour accueillir autant de diplômés. En réalité, nos aînés restent là sans rien faire ; ils n'ont personne pour les encadrer, pour les orienter. Quand il n'y a pas de suivi, nos compétences se dispersent ; or, Haïti a besoin de médecins. »
>
> Ils se disent prêts à servir Haïti
>
> Le Dr Mariline, qui fait partie des diplômés de la 7e promotion actuellement en Haïti, se dit prête à prendre sa blouse pour aller soulager les malades dans les coins les plus reculés du pays. Confiante, elle aspire à travailler dans une structure publique pendant un certain temps pour acquérir des expériences. Plus tard, elle aimerait se spécialiser en neurochirurgie.
>
> A peine revenu de Cuba, le lauréat de la 7e promotion, le Dr Raoul Adilas Junior, a opiné : « Je pense qu'il est temps que l'État haïtien facilite les jeunes médecins haïtiens de pouvoir se spécialiser, sachant que la majorité d'entre eux sont généralistes. »  Continuer>

 

_____________________________________________
Association FRANCE-CUBA

Visite le site : http://www.francecuba.org/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Les Amériques

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
T
<br /> Il y a si peu de bonnes nouvelles dans ce monde en fusion guerrière que nous ne pouvons omettre de les faire connaître.<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> il y a parfois des nouvelles dans ce monde de brutes qui donnent confiance en l'humanité en marche<br /> <br /> Ce n'est pas une guerre "humanitaire", ni pour la "démocratie" : elle ne fera donc même pas un entrefilet<br /> <br /> La vie ordinaire, la solidarité, quel intérêt, ça ne rapporte rien....<br /> <br /> <br />
Répondre
T
<br /> Le combat contre la maladie est plus respectable que celui que mène les troupes de l'OTAN en Afghanistan et en Libye notamment.<br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> Pendant que l'OTAN tue, Cuba instruit, Cuba guérit.<br /> <br /> <br />
Répondre