LA FORFAITURE SOCIALISTE DOIT ETRE SANCTIONNEE
Homme de conviction, j'ai toujours voté à gauche. Au premier tour, pour un candidat communiste et au second, respect de la discipline républicaine en faveur du candidat dit de gauche le mieux placé . C'était très souvent un socialiste. J'ai souvent renâclé. Il y a bien longtemps que je votes blanc au second tour parce qu'à mes yeux la discipline républicaine est devenue un leurre. Comme diraient les anars, "un piège à cons". Devant la menace d'un pouvoir totalitaire sous la houlette de Sarkozy, je me suis fait violence en votant pour Royale, cette bourgeoise peu ancrée à gauche et inapte politiquement à la fonction présidentielle. Cet errement sera le dernier.
A Versailles, le 4 février prochain, parmi les parlementaires étiquetés à gauche, la totalité des élus communistes votera contre le "Traité de Lisbonne". Chez les socialistes, une minorité d'élus fera honneur aux lois et valeurs de la République en restant dans le droit fil de l'engagement pris lors du référendum du 29 mai 2005 en refusant de cautionner l'Europe du capital, l'Europe du bâillon.
Après bien des tergiversations sur la manière dont il va retourner une fois de plus sa veste, le parti socialiste se prépare à violer et trahir la souveraineté populaire. En s'abstenant, la majorité des élus PS va hypocritement, passivement ratifier le "Traité de Lisbonne". Traité contre lequel, une majorité d'électeurs s'est opposée à 55% par référendum le 29 mai 2005.
Un vote nouveau des parlementaires contre l'avis négatif du peuple souverain est illégitime. Cette forfaiture rejoindrait dans l'histoire de notre pays celle de leurs prédécesseurs qui ont capitulé en votant les pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940.
Lors des prochaines élections municipales, je ne légitimerai pas les candidats socialistes qui ont voté OUI au référendum du 29 mai 2005. Ces candidats n'auront donc pas mes suffrages les 9 et 16 mars prochain.
D'autre part, j'ai pris connaissance de la réponse faite par une députée PS de Paris à une Citoyenne. Pitoyable, lamentable. Indigne d'une élue se disant de gauche. A croire qu'elle ne se rend pas compte de la gravité de son propos qui me conforte dans mon refus de vote socialiste. En effet, je ne puis concevoir une alliance qui, de mon point de vue est contre nature. D'une part, il y aurait des démocrates qui ont voté NON à l'Europe de tous les dangers et de l'autre, des candidats que je ne considère pas comme des démocrates et qui, comme la bande à Sarkozy et comme les amis ou ex-amis de Bayrou ont voté OUI des deux mains. Je pense qu'il est impossible de cohabiter dans ce cas de figure.
Une fois de plus, des électeurs de gauche et de bonne foi vont encore se faire abuser par cette traîtresse
langue de bois qui consiste à faire croire aux électeurs que les socialistes sont des démocrates, des défenseurs des opprimés alors que par leur abstention négative, leurs parlementaires vont commettre une
forfaiture permettant au gouvernement de signer un traité rejeté par le peuple.
La loi que le PS s'apprête à laisser passer est anticonstitutionnelle. Elle remet en cause les institutions Républicaines. C'est un déni de démocratie.
Les socialistes sont ou gravitent autour du gouvernement de manière déguisée. Soit ils sont exclus ou suspendus, soit ils rendent leur carte d'adhérent, soit, comme Straus-Kahn, Lang et autres Roccard, ils reviendront tôt ou tard au bercail de Solférino. D'autres, nombreux au portillon attendent que Sarkozy claque des doigts pour rejoindre le bel équipage.
Qu'importe, le PS appelle à battre Sarkozy. Cela est bien tristounet. Hollande et sa gauche caviar se moquent du monde. Il suffit de regarder autour de soi et que voit-on? Des socialistes qui font des ronds de jambes à la droite centriste et pas seulement. On y voit aussi des maires socialistes laisser sur la touche les communistes qui ont été élus sur leurs listes parce que le PCF ne pèse plus assez électoralement, ce qui conforte leurs désirs de fricoter avec la droite.
Au second tour, nous verrons des socialistes laisser "tomber" leurs colistiers communistes pour leur préférer des gens de droite. Cela crève les yeux. Les électeurs de gauche du premier tour auront été roulés dans la farine et, frustrés, se retrouveront dans l'incapacité de voter selon leurs convictions.
J'ajoute que les socialistes ont brillé par leur absence lors des combats de classe que les cheminots et les traminots ont mené en novembre 2007. Alors, le retraité cheminot que je suis ne votera pas pour des socialistes qui ont dit OUI à la dictature européenne, celle des représentants du Medef et de toute la droite, sans exclusive.
Jacques Tourtaux
A Versailles, le 4 février prochain, parmi les parlementaires étiquetés à gauche, la totalité des élus communistes votera contre le "Traité de Lisbonne". Chez les socialistes, une minorité d'élus fera honneur aux lois et valeurs de la République en restant dans le droit fil de l'engagement pris lors du référendum du 29 mai 2005 en refusant de cautionner l'Europe du capital, l'Europe du bâillon.
Après bien des tergiversations sur la manière dont il va retourner une fois de plus sa veste, le parti socialiste se prépare à violer et trahir la souveraineté populaire. En s'abstenant, la majorité des élus PS va hypocritement, passivement ratifier le "Traité de Lisbonne". Traité contre lequel, une majorité d'électeurs s'est opposée à 55% par référendum le 29 mai 2005.
Un vote nouveau des parlementaires contre l'avis négatif du peuple souverain est illégitime. Cette forfaiture rejoindrait dans l'histoire de notre pays celle de leurs prédécesseurs qui ont capitulé en votant les pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940.
Lors des prochaines élections municipales, je ne légitimerai pas les candidats socialistes qui ont voté OUI au référendum du 29 mai 2005. Ces candidats n'auront donc pas mes suffrages les 9 et 16 mars prochain.
D'autre part, j'ai pris connaissance de la réponse faite par une députée PS de Paris à une Citoyenne. Pitoyable, lamentable. Indigne d'une élue se disant de gauche. A croire qu'elle ne se rend pas compte de la gravité de son propos qui me conforte dans mon refus de vote socialiste. En effet, je ne puis concevoir une alliance qui, de mon point de vue est contre nature. D'une part, il y aurait des démocrates qui ont voté NON à l'Europe de tous les dangers et de l'autre, des candidats que je ne considère pas comme des démocrates et qui, comme la bande à Sarkozy et comme les amis ou ex-amis de Bayrou ont voté OUI des deux mains. Je pense qu'il est impossible de cohabiter dans ce cas de figure.
Une fois de plus, des électeurs de gauche et de bonne foi vont encore se faire abuser par cette traîtresse
langue de bois qui consiste à faire croire aux électeurs que les socialistes sont des démocrates, des défenseurs des opprimés alors que par leur abstention négative, leurs parlementaires vont commettre une
forfaiture permettant au gouvernement de signer un traité rejeté par le peuple.
La loi que le PS s'apprête à laisser passer est anticonstitutionnelle. Elle remet en cause les institutions Républicaines. C'est un déni de démocratie.
Les socialistes sont ou gravitent autour du gouvernement de manière déguisée. Soit ils sont exclus ou suspendus, soit ils rendent leur carte d'adhérent, soit, comme Straus-Kahn, Lang et autres Roccard, ils reviendront tôt ou tard au bercail de Solférino. D'autres, nombreux au portillon attendent que Sarkozy claque des doigts pour rejoindre le bel équipage.
Qu'importe, le PS appelle à battre Sarkozy. Cela est bien tristounet. Hollande et sa gauche caviar se moquent du monde. Il suffit de regarder autour de soi et que voit-on? Des socialistes qui font des ronds de jambes à la droite centriste et pas seulement. On y voit aussi des maires socialistes laisser sur la touche les communistes qui ont été élus sur leurs listes parce que le PCF ne pèse plus assez électoralement, ce qui conforte leurs désirs de fricoter avec la droite.
Au second tour, nous verrons des socialistes laisser "tomber" leurs colistiers communistes pour leur préférer des gens de droite. Cela crève les yeux. Les électeurs de gauche du premier tour auront été roulés dans la farine et, frustrés, se retrouveront dans l'incapacité de voter selon leurs convictions.
J'ajoute que les socialistes ont brillé par leur absence lors des combats de classe que les cheminots et les traminots ont mené en novembre 2007. Alors, le retraité cheminot que je suis ne votera pas pour des socialistes qui ont dit OUI à la dictature européenne, celle des représentants du Medef et de toute la droite, sans exclusive.
Jacques Tourtaux