L'HIPPODROME DE LONGCHAMP ET L'EXEMPLE DU PREUX CHEVALIER

Publié le par Tourtaux

A l'hippodrome de Longchamp, lors du festival Solidays, Roselyne Bachelot, ministre de la santé a été vivement prise à partie par des militants et des personnes malades du sida. 

Monsieur Bruno-Pascal Chevalier, lui-même atteint du sida et président des associations Patchwork des noms et de Ensemble pour une santé solidaire, a abordé la ministre.

" Que pensez-vous de la lutte contre le sida? Des franchises médicales? Nous sommes contents de vous accueillir ici ".

" C'est un programme de solidarité ici, honte à vous ! " crie le militant, suivi par plusieurs personnes qui se mettent à scander : " Sommes-nous coupables d'être malades?"

" Allez-vous en, c'est un scandale, sortez d'ici! "

Roselyne Bachelot visiblement génée s'est réfugiée dans un stand où elle est poursuivie par monsieur Chevalier criant : " Allez-vous en, c'est un scandale, sortez d'ici ! ". Contacté par un journaliste, celui-ci a indiqué qu'il avait prévu d'interpeller la ministre, mais pas nécessairement de cette façon mais, en voyant que celle-ci évitait les stands associatifs de lutte contre le sida, le président Chevalier est allé au devant d'elle, a expliqué cet homme qui avait entamé une grève des soins en janvier dernier pour protester contre les franchises médicales.

Comme Bruno-Patrick Chevalier vient d'en donner l'exemple et sans se préoccuper d' Edvige, il ne faut pas lâcher Sarkozy, ses ministres et autres godillots. Partout où l'occasion se présente, il faut les huer, les pourchasser, les harceler sans relâche, encore et toujours, où qu'ils se trouvent pour leur faire honte, comme ce fut le cas pour la pharmacienne Bachelot . 

Sarkozy et son équipe sont tellement rejetés par les français qu'il n'est pas difficile de convaincre les très nombreux mécontents. Les militants doivent d'urgence y travailler. Rien de plus facile que d'amener les gens à parler de leurs difficultés, des rudes coups assénés chaque jour par ce gouvernement extrémiste. Dans les magasins, dans les gares, partout où nous rencontrons quelqu'un, il faut absolument amener la conversation sur la néfaste politique mise en oeuvre par ce despote.

Il n'y a pas d'acte militant plus urgent. Tout militant a pour devoir de s'y ateler afin de se débarrasser de ce tyran. Il ne faut surtout pas laisser l'armée qu'il s'est mise à dos s'en mêler. Des généraux putschistes avec des soldats de métier, des mercenaires, on connait.  Nous prendrions le risque tout aussi grand pour notre peuple de remplacer un borgne pour un aveugle.   

Ne perdons pas de temps, il n'y a pas de travail plus exaltant, plus noble pour des révolutionnaires que de détrôner ce roîtelet.
Jacques Tourtaux


















   

Publié dans Politique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article