CESSEZ DE NOUS PRENDRE POUR DES CONS !
Les politiciens de l'ultra gauche, celle qui est paraît-il à la gauche de la gauche et les directions syndicales, plus réformistes les unes que les autres, tout ce foutoir de la politique politicienne, nous, les petites gens, nous l'amalgamons aux syndicalistes ramollis par les années de planques dans les burlingues de leurs confédérations respectives. Nous avons ras le bol de ces énergumènes qui passent leur temps de réunionites en réunionettes pour faire accoucher la montagne d'une souris.
Le Sarkophage peut avoir le sourire. Jeudi dernier à la télé, il les a encore tous roulés dans la farine. Je ne suis pas certain que Sarkozy n'ait pas agi avec le concours de certaines complicités dans la gauche gôche et dans le syndicalisme de caniveaux, style CFDT et j'en passe.
Sortons des sentiers battus et causons un peu des pauvres gens qui n'en peuvent plus alors que tous ces fléaux-là n'en branlent pas une. Ca commence à bien faire les conneries des branquignoles qui ne savent rien faire d'autre que d'être au garde-à-vous devant l'enflure de l'Elysée. Vous ne voyez donc pas, bande de cons, que pour trouver plus cons que vous, il n'est pas besoin d'aller à l'Elysée. Il suffit de regarder comment agissent tous les groupuscules politiques se réclamant soit-disant de l'idéal communiste, celui auquel j'aspire mais, pas drivé par des incapables et calculateurs comme vous.
Pauvres cons, pour reprendre l'expression chère à Sarkozy, vous ne voyez pas que vous êtes la honte du peuple de gauche qui vous retire sa confiance bien mal placée.
Regardez, politiciens véreux, ce que vous êtes en train de faire de notre peuple ! Regardez ces miséreux qui font les poubelles pour survivre! Regardez vos mains pleines de boue et bientôt pleines du sang des pauvres gens dont vous porterez la responsabilité de ce qui va forcément arriver si vous ne bouger pas votre cul. Une politique vraiment ancrée à gauche, une politique au service du peuple, pour le peuple, conduite par des élus du peuple comme nos aînés et pas seulement eux, ne passe pas par la soumission, la collaboration, la trahison comme ne cessent de le faire le PS et toutes les sangsues collées à ses basques.
Regardez la misère engendrée par les représentants du MEDEF, actuellement au pouvoir avec leurs valets de la gauche caviar, cette fausse gauche qui est bien trop lâche pour oser dire son nom. Regardez ce ramassis de crapules qui gouverne la France et qui n'a pas à s'en faire puisque d'autres partisans d'une gauche qui serait moins ramollie que l'autre, se tirent dans les pattes. Comme beaucoup de braves gens, j'explose.
Regardez donc les Mélanchon, les Laguiller, les Buffet, les Besancenot et compagnie, ils s'assoient tous sur la souffrance des malheureux. Comme des enfants trop gâtés, ils se battent à coups de polochons pour tirer la couverture à eux. Les gens crèvent et ceux qui devraient être aux côtés de ceux qui souffrent se déchirent. Ils sautent sur tout ce qui bouge mais rien ne sort de leurs grandes envolées oratoires. Il me font penser à des coqs sur des tas de fumiers. En attendant, les loqueteux, ce sont nous, classe ouvrière, ce sont nous qui sommes chaque jour davantage paupérisés. Le Sarko n'est pas dingue, il joue avec eux comme la vérole se jette sur le bas clergé. Tout le monde ne peut pas être adoubé par Benoît XVI !
Après la fête des politiques, si on faisait celle des grands syndicalistes qui ne cessent de tourner le dos à cette classe ouvrière qu'ils sont pourtant censés représenter. Que nenni, ils n'en ont rien à foutre de ceux qu'ils renient quotidiennement.
Revenons un peu en arrière mais pas trop loin, on ne s'y retrouverait plus tant nos carrièristes syndicalistes ont bossé pour défendre les intérêts de leurs mandants.
Le plus combatif contre...les salariés : le plus beau, le meilleur, c'est François Chérèque. Comment ça, vous ne le connaissez pas? Ne me dites pas que vous ignorez de qui je parle? Mais si, il est facile à reconnaître, il a une tronche de faux-cul et il abonde toujours dans le sens voulu par le MEDEF et leur laquais Sarkozy. C'est pas compliqué, ce monsieur est contre les grèves. Bien sûr que ça existe des "syndicalistes" anti-syndicalistes. Chérèque et sa centrale syndicale, ils signent tout ce qui fait mal aux pauvres.
Vous croyez que cet individu a un jour goûté aux affres de la misère? Souvenez-vous, c'est récent, lorsque Bernard Thibault a proposé sa journée d'action pour début janvier 2009, c'est encore le Chérèque qui a usé de son influence, (il n'a pas dû avoir beaucoup à forcer son talent), s'est roulé par terre en chialant qu'il ne fallait pas déranger les pauvres patrons et leur laisser le temps de se retourner. Et hop, le tour fut joué pour le 29 janvier.
Ce que n'avaient pas prévu le ténébreux François, Bernard Thibault, ceux de FO, de la FSU, de la CFTC, de Sud, de la CGC, de l'UNSA et tous les autres, c'est qu'il y aurait 2.500.000 manifestants dans la rue. C'est pas compliqué, nous étions tellement nombreux que voilà nos grands dirigeants syndicalistes embarrassés au point qu'ils ne savent plus quoi faire de nous. Ils ont quand même "courageusement" décidé d'attendre le jeudi 5 février que le MATUVU de l'Elysée jacte à la télé pour leur dicter la conduite à tenir. Le Sarko en a profité pour gagner du temps et leur fixer un RDV pour le 18 février, histoire d'user un peu les troupes.
Il paraît même que le Sarko a adhéré à la CFDT. Vous me direz que de la CFDT à l'UMP, le fossé qui les sépare n'est jamais qu'une petite rigole !
Donc le 18 février, le Sarko va calmer les esprits surchauffés des charlots qui ont pour mission rapprochée la défense des salariés ! La prochaine réunion et puis une autre et encore une autre. A ce train de sénateur, on arrivera en juillet ou à la saint jamais et nos acquis se seront envolés.
Mais Sarkozy et ses boys vont devoir compter sur les syndicalistes de plus en plus nombreux qui refusent l'abandon de leur outil de travail, la perte de leurs emplois, qui veulent vivre décemment au pays et refusent les délocalisations de leurs usines, de leur savoir-faire.
Sarkozy vient d'essuyer un camouflet sans précédent en Guyane. Voilà bientôt trois semaines que la Guadeloupe est paralysée par la grève générale mais, des sources d'informations sûres, nous font part de la concentration de 4 000 militaires, gendarmes et CRS appuyés par des blindés arrivés sur l'île, suivis de cercueils prêts pour le massacre.
En mai 1967, ce sont des dizaines de manifestants qui ont été tirés comme des lapins par les forces de répression de De Gaulle. Comment les habitants de la Guadeloupe auraient-ils pu oublier ce qu'ils craignent de voir à nouveau se renouveler?
La grève générale gagne maintenant la Martinique et c'est très bien. A nous d'en faire autant en France en bloquant tout le pays et le Sarko et sa clique du MEDEF seront vaincus. Ne nous laissons pas manipuler par les directions syndicales réformistes, contraignons-les à assumer leurs responsabilités.
Jacques Tourtaux