GUADELOUPE : SARKOZY DANS LE CAMP DES EXPLOITEURS COLONIALISTES !

Publié le par Tourtaux

Comme je le pressens et ne cesse d'alerter depuis le début du conflit en Guadeloupe, Sarkozy ne va pas se satisfaire de la mort du Camarade de la CGTG Jacques BINO. Il est évident que Sarkozy affiche une farouche haine de classe, que l'affrontement est recherché par les exploîteurs colonialistes qui ne veulent pas lâcher un centime.

 

La vaste comédie de Sarko/MEDEF à laquelle nous assistons depuis le début de la grève générale qui en est aujourd'hui à son 42ème jour est entrée dans sa phase finale.

Sarkozy, épaulé par une presse et des journaleux couchés, qui ont depuis longtemps piétiné l'honneur de leur profession, mettent en oeuvre le matraquage médiatique afin de tenter de justifier aux yeux de l'opinion publique la répression des forces armées contre les grévistes.

Sarkozy s'imaginait qu'il allait faire mettre à genoux ce grand peuple en le faisant capituler en rase campagne, allant jusqu'à lui ordonner de cesser la grève et de reprendre le travail ce lundi matin. Morgue et mépris galvanisent ce médiocre au service du MEDEF et du colonialisme plus présent que jamais en Guadeloupe.

Le LKP a hier et en présence de milliers de guadeloupéens pris la décision de se rendre dans les entreprises afin de faire signer l'accord salarial intervenu vendredi.

Humiliés par plus forts qu'eux, Pétain/Sarko/MEDEF ont ordonné au préfet de la Guadeloupe, Nicolas Desforges, de mettre en place des gendarmes mobiles pour, je cite le journal des riches Le Figaro, "éviter l'irruption de manifestants dans les entreprises". "On peut difficilement imaginer qu'un accord soit arraché sous la contrainte, car il ne présenterait aucune valeur", a déclaré le préfet par téléphone à l'AFP.

Cherchant peut-être à gagner ses galons de super-préfet, Nicolas Desforges a mis en place un dispositif de prévention de la gendarmerie mobile pour soit-disant empêcher incidents et irruptions notamment au centre commercial Destrelland où le LKP a appelé à manifester aujourd'hui.

Que cherchent préfet, MEDEF et gouvernement si ce n'est la répression. Le LKP qui regroupe différents mouvements, associations et syndicats de l'île, démontre chaque jour, sa capacité et sa maîtrîse de la direction des luttes qu'il conduit avec sérieux et responsabilité.

Une fois de plus, je déplore et dénonce la collaboratrice lâcheté des dirigeants des organisations syndicales de métropole qui, par leur attentisme veule et leur suivisme derrière ce sinistre gouvernement et son pantin, vont porter une lourde responsabilité dans le drâme qu'a décidé de perpétrer le fils spirituel de Pétain.

En freinant et en empêchant le développement des luttes en France, en "soutenant" mollement le remarquable combat de classes de nos frères et soeurs antillais, bientôt rejoints par nos camarades de la Réunion, les dirigeants syndicaux croupions sont complices du grand malheur qu'un dangereux psychopathe s'apprête à commettre.   

Je suis fier d'apporter mon modeste soutien au courageux peuple de la Guadeloupe.

Jacques Tourtaux, militant retraité CGT.

























             

Publié dans Lutte des classes

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