FAC DE REIMS BLOQUEE : L'UMP FAC ENRAGE ET FERRAILLE !

Publié le par Tourtaux

Reims 

Les étudiants bloquent la fac de lettres


Ils étaient près de 1.000 à défiler, ici dans la rue de Vesle et ses travaux.

Hier, les étudiants ont bloqué la fac de droit et de lettres. Ils ont ensuite défilé dans les rues de Reims pour faire savoir qu'ils n'étaient pas d'accord avec les nouvelles réformes.
LA mobilisation continue ! Après avoir voté mardi le blocage total de la faculté droit et lettres située dans le quartier Croix-Rouge, les étudiants sont passés à l'acte.
« Il y avait à peu près 300 votants, le vote fut presque unanime en faveur du blocage, à plus de 90 % » affirment les membres de l'Unef.
Hier, dès 7 h 30 du matin, ils ont complètement bloqué tous les accès à la fac. Parallèlement à ce blocage, une manifestation a eu lieu un peu plus tard, en début d'après-midi. La mobilisation a été très forte (près de 1.000 personnes). Tous les personnels, de la maternelle à l'université, sont descendus dans la rue (lycéens, professeurs, étudiants, parents d'élèves, formateurs IUFM), à l'appel de la FSU (première fédération de l'éducation), d'une intersyndicale de l'enseignement supérieur et de la recherche et de la coordination nationale des universités contre les réformes de Xavier Darcos et de Valérie Pécresse.
« Nous suivons les revendications nationales, on veut nous la faire à l'Américaine mais sans les moyens qui vont avec. Ce n'est pas à l'éducation de payer le prix de la crise ! Ils veulent mettre fin au service public dans l'éducation et réserver les études dans la recherche aux plus riches », explique Antonin Grandfond, de l'Unef.


La structure de l'Ump-Facs dénonce ce blocage et, comme dans tout conflit, nous donne des chiffres différents. Ces étudiants se disent scandalisés par le blocage de la fac de Croix-Rouge. Ils en appellent même au président de la faculté et lui demandent la levée immédiate du blocus de leur campus.
« Nous avons été choqués, lors de l'assemblée générale de mardi ; il n'y avait que 200 étudiants donc ça ne reflétait pas la réalité par rapport au nombre d'étudiants de la faculté. Nous dénonçons cette prise d'otage car les étudiants ne sont pas concernés par la réforme. Elle concerne les enseignants, les étudiants sont instrumentalisés par les professeurs car ils savent qu'ils ont besoin de nous pour rendre le mouvement plus massif et plus médiatique », raconte Paul Saade, de l'UMP-Facs.

 

Source : Journal L'UNION

Publié dans Lutte des classes

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Un dramatique sous-investissement dans ce secteur décisif pour l'avenir d'un pays a conduit à cette situation:l'université française ne peut plus accueillir les nombreux postulants aux études supérieures.Conséquences:sélection absurde sans critère clair (à l'aveugle),gestion de la pénurie & autoritarisme (à l'image des facs de Paul Valery à Montpellier & Tolbiac à Paris pour ne prendre que ces 2 exemples emblématiques).La crise est ancienne & grave:tous les ingrédients sont réunis pour qu'elle explose.1/3 du corps enseignant des universités françaises est en situation de précarité (y compris sociale,le nombre de vacataires a explosé au cours des 30 dernières années),le budget alloué aux universités (rapporté au nombre d'étudiants)est un des plus faibles de toute l'OCDE,enfin les rémunérations versées aux enseignants sont faibles (indignes ?)comparativement aux autres grands pays développés.L'université est devenue négligeable.Ils répètent à l'envi "la réforme,la réforme,la fermeté !!".Cela n'est pas sérieux.Ce serait cocasse si cela n'était pas ridicule.En vrai, nous le savons bien, réformer selon ces prétendus responsables, revient à liquider.Selon ces gens peu sérieux la France n'aurait pas besoin de gens diplômés & qualifiés.
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T
Tu as raison. Cela ne peut plus durer comme ça. C'est au peuple de réagir à la base et non aux directions syndicales mollassonnes qui sont prêtes à trahir au premier tournant.<br /> <br /> Jacques Tourtaux
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C
Vraiment, ça va mal partout, mais ça va péter, c'est sûr !!!!
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