FACE A LA MENACE ETASUNIENNE

Publié le par Tourtaux

AGIR POUR :

· UN REFERENDUM CONTRE LA REINTEGRATION DE LA FRANCE DANS L’ORGANISATION MILITAIRE AGRESSIVE DE L’ALLIANCE ATLANTIQUE

· LE RETRAIT TOTAL DE LA FRANCE DE CELLE-CI

· LA DISSOLUTION DE L’OTAN

· LE REJET POPULAIRE DE L’UNION TRANSATLANTIQUE


Le Comité Valmy progressiste et pluraliste, regroupe des militants représentant les principales sensibilités de l’arc républicain. Il n’y a donc probablement pas une unanimité en son sein permettant d’affirmer, au nom de notre organisation dans son ensemble, que l’existence de l’OTAN a toujours été injustifiable, ce qui est ma conviction personnelle.

Par contre, il existe entre nous un consensus très net pour soutenir que le maintien de cette alliance, depuis la disparition du Pacte de Varsovie, (constitué 6 ans après le Pacte atlantique) a perdu toute possibilité de justification. Depuis la disparition de l’URSS et de ses alliés, la menace étasunienne s’est sans cesse accrue, l’OTAN son instrument, a multiplié ses interventions dans des conditions qui en font une sorte de force mondiale de police guerrière au service de ce que les Etats-Unis appellent leurs intérêts vitaux.

« L’Organisation étant contraire, tant dans ses missions que dans son existence même, à tous les principes du droit international tels que définis par la Charte des Nations Unies, c’est sa dissolution qui doit être à l’ordre du jour » affirment les juristes de Droit-Solidarité. (Association adhérente à l’Association Internationale des Juristes Démocrates)

Le Comité Valmy estime compte tenu de la situation géopolitique internationale, que le principe même du maintien de l’Alliance Atlantique sous commandement américain, doit être en effet remis en cause. Pour les peuples du monde, elle représente un danger de guerre qui les menace tous, il est nécessaire qu’ils s’unissent pour en imposer la dissolution. En premier lieu, nous considérons que la France doit se retirer totalement de cette organisation belliciste au seul service de la politique d’agression et de guerre de l’impérialisme nord-américain.

Barack Obama a annoncé lui-même que son élection signifiait « l’arrivée d’une nouvelle aurore du leadership américain. » L’influence de Robert Gates et de ses amis néo-conservateurs sur le nouveau Président - lequel a été amené à maintenir cet ancien secrétaire à la Défense de George W Bush à ce poste crucial - semble de plus, confirmer que le vrai pouvoir aux USA, n’est pas pour l’essentiel à la Maison Blanche, ce qui n’et pas une nouveauté.

La stratégie occidentaliste de l’administration Bush qui mène, nous le savons, au choc des civilisations, est maintenue avec davantage d’intelligence tactique, par les nouveaux dirigeants étasuniens. Elle est soutenue par leurs vassaux en France, notamment par Nicolas Sarkozy en dépit des gesticulations grotesques de celui-ci.

En prônant la fusion de l’Union européenne et des Etats-Unis, Edouard Balladur ne fait qu’annoncer cyniquement une nouvelle attaque -en réalité, déjà en phase de développement- contre la souveraineté de chacun des peuples de cette Europe vassalisée. Il se place, pour des raisons qui lui sont propres, en position d’avant garde par rapport à ses comparses de l’UMPS. L’Union transatlantique est à l’ordre du jour.

Sa progression jusqu’ici a été menée insidieusement et de manière relativement masquée. Officiellement, comme cela fut le cas au début de la CEE, l’aspect économique de cette nouvelle étape de la soumission aux USA était généralement mis en avant. La démarche est devenue plus évidente.

Voir : http://www.diploweb.com/forum/nuland08054.htm Géostratégie des relations OTAN - Union européenne

C’est dans cette dynamique transatlantique et occidentaliste que doit être située la décision dictatoriale du chargé de mission américain installé à l’Elysée, d’imposer au peuple de France, la réintégration de notre pays dans l’organisation militaire intégrée de l’Alliance atlantique. Nicolas Sarkozy qui avoue aimer qu’on le nomme Sarkozy l’Américain, entend mettre en pratique une « feuille de route » écrite à Washington.

Il s’agit d’un retour à la politique des blocs et à une logique de guerre contraire aux intérêts de la France et de son peuple. Visionnaire et partisan du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le général de Gaulle a retiré en 1966, la France des structures militaires intégrées de l’OTAN. Sa politique d’indépendance nationale et de souveraineté populaire entre autres, a été illustrée par le discours de Phnom- Penh et par la stratégie de défense de la France « tous azimuts »

Cette conception d’une France indépendante et souveraine est depuis lors, majoritaire dans ce que pourrions nommer la pensée française, chez les républicains et même au-delà.

Le Comité Valmy considère que sur une question aussi importante, la seule consultation d’un Parlement croupion squatté par les politiciens professionnels de l’UMPS, souvent plus attachés, comme les Français l’ont déjà expérimenté, à leurs privilèges qu’à l’avenir de la République et de son peuple, n’est pas suffisante et serait illégitime.

Souverain, le peuple de France, soutenu par les peuples du monde solidaires, en relevant, notamment avec son NON du 29 mai 2005, le drapeau de l’indépendance nationale abandonné dans notre pays, par la bourgeoisie aux ordres de la finance mondialisée, est devenu le seul dépositaire de l’avenir national.

Souveraineté populaire et souveraineté nationale sont indissociables. Le Peuple-Nation. doit être consulté par référendum à propos de la réintégration de l’organisation militaire de l’Organisation atlantique !

Claude Beaulieu

 

Publié dans Politique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article