L'UNIVERSITE N'EST PAS UNE MARCHANDISE !
150 étudiants sont entrés dans la faculté de médecine obligeant les présidents d'universités à interrompre leur congrès. : Béatrice Le Grand
À Brest, hier, les manifestants ont perturbé leur congrès annuel. Les présidents lancent un appel : « Les cours doivent reprendre » dans les facultés.
Dans un hôtel, lors d'une conférence de presse, Lionel Collet ¯ président de la CPU et de Lyon 1 ¯, a condamné « les violences subies par les personnels et rappelle que les valeurs de tolérance et de dialogue de l'Université sont aux antipodes de telles pratiques ».
Les présidents unanimes
Contre le gouvernement, la CPU avait pris des positions sur la suppression des postes, les réformes du statut d'enseignant-chercheur et de la formation des maîtres, la spécificité des Instituts universitaires de technologie, etc. Sur tous ces points, elle estime avoir été entendue: « Les décisions incriminées ont été suspendues ou compensées. » Un texte voté à l'unanimité. Dès lors, les présidents considèrent que « les enseignements doivent reprendre le plus tôt possible », afin d'organiser au mieux le calendrier des cours et des examens.
Lise Dumasy, présidente de Grenoble 3, a néanmoins mis en cause le gouvernement qui, « par ses décisions tardives, a laissé pourrir la situation ».
Source : Ouest France