APPEL DE LA FEDERATION SYNDICALE MONDIALE

Appel de la Fédération Syndicale Mondiale

FÉDÉRATION  SYNDICALE MONDIALE   

                               

 (soutenue par l'antenne française FSM)

Tous  les révolutionnaires de la lutte des classes et de masse, on le devoir de se réunir autour de cet appel lancé  par la Fédération Syndicale Mondiale

Le 1er avril, mobilisation internationale des travailleurs et des forces progressistes du monde, exigeant le paiement de la crise par ceux qui l'ont généré et non pas par les travailleurs et les peuples qui sont victimes du néolibéralisme.

La Fédération Syndicale Mondiale (FSM) lance un appel auprès du mouvement syndical et des organisations progressistes du monde pour réaffirmer les résolutions de la conférence syndicale qui s'est tenue à Lisbonne les 15 et 16 Décembre 2008. Une de ces résolutions a été la mobilisation et la lutte au niveau international pendant la Journée d'Action le 1er avril.

-La classe ouvrière et les peuples du monde, victimes des politiques anti-ouvrières, exigent de profonds changements, de construire, de consolider et de défendre les intérêts politiques, économiques et sociales alternatives au capitalisme et au modèle néolibéral de la mondialisation.

- Seule l'action unie des travailleurs et des forces progressistes dans le cadre des principes de la  lutte des classes peuvent prévenir l'exploitation et le travail précaire.

- Pour la répartition de la richesse, pour de meilleurs salaires.

- Contre le travail des enfants.

- Plus de mises à pied des travailleurs ; défense des droits sociaux et du travail.

- Réduction des heures de travail sans réduire les salaires ; renforcement des syndicats.

- Nous luttons contre toutes les formes de discrimination contre les femmes, les jeunes, les immigrants, etc... pour l'égalité des chances.

- La nationalisation des banques et d'autres secteurs stratégiques comme l'énergie ; la souveraineté alimentaire sous contrôle social.

- L'arrêt immédiat des guerres, plus de fonds pour l'OTAN et les armes militaires. L'argent doit être investi dans le secteur de la production pour la création d'emplois et le développement des peuples.

- Plus de répression et d'assassinats de dirigeants syndicaux et de militants sociaux.

- Pour l'arrêt immédiat de l'occupation militaire et le retrait inconditionnel des troupes étrangères de l'Irak, la Palestine et autres territoires arabes occupés et l'Afghanistan.

- Pour le plein respect de la souveraineté et l'autodétermination des peuples.

Unissons nos forces et nos voix pour la mobilisation de la lutte pendant la journée d'action du 1er avril,
Les syndicats et les organisations sociales dans leurs pays, régions et lieux de travail respectifs, peuvent ajouter leurs revendications à l'appel de la FSM.
Organisons des actions sur les lieux de travail et dans les branches professionnelles.

Le 1er avril, chaque syndicat peut choisir son mode d'action.
Unissons-nous tous pour l'action de lutte LE 1er AVRIL

Contact, adhésion : Cliquez ICI

Comments

[caroleone]

Merci pour ses explications, oh combien nécessaires pour qui ne côtoie pas les milieux syndicaux et ne connait pas bien l'histoire de la
CGT. Je comprends beaucoup de choses à présent ce qui affine ma réflexion, merci à vous .

[Tourtaux Jacques]

On ne peut qu'être pleinement d'accord avec la FSM.
Pour l'anecdote : je me souviens de la mémorable époque où, sur nos cartes syndicales figuraient ensemble la CGT et la FSM.

Fraternellement.

Jacques

[Patrice Bardet]

Pour un syndicalisme de lutte de classes et de masse

Malgré les allégations de certains dirigeants de la CGT, la FSM n'est pas morte.

La CGT a quitté la FSM pour se transformer en syndicat réformiste, en s'alliant dans la CES, puis la CSI à la CFDT, la CFTC et FO.

Cela explique la mort programmée de nos acquis sociaux.

Plus le réformisme et la collaboration de classe prospèrent, moins nous garderons et développerons nos conquêtes sociales.

________________________________


L’aggravation de la crise et la réaction de la classe ouvrière

jeudi 19 mars 2009

Chaque jour, des fermetures d’usines, des licenciements massifs sont annoncés. La vague déferlante du krach financier, immobilier et économique n’a pourtant pas atteint encore son intensité maximale. Le plus dur reste à venir pour les travailleurs qui vont devoir se battre. L’implacable main invisible du Capital va se charger de les faire renoncer à leurs dernières illusions sur le système capitaliste.

Les sans-grade de Guadeloupe ont obtenu des moyens de survivre supplémentaires. En se détachant des directions syndicales et politiques nationales de la métropole et en se groupant dans un collectif bien organisé, ils ont permis d’obtenir un succès, des avancées pour les travailleurs salariés, épaulés par les chômeurs et les rmistes.

En Europe, les finances de certains pays montrent des signes inquiétants de débâcle : en Islande, en Grèce, en Lettonie. La régression y est brutale et les protestations y ont été massives.

Sarkozy : droit au mur !

Le gouvernement Sarkozy accélère les réformes (sauf celle des retraites car comment vanter le système américain qui a fait faillite et appauvri des millions de retraités), serre toujours plus l’étau autour du pouvoir d’achat des salariés qui travaillent ou non (retraités, chômeurs, rmistes, sans emploi, etc...).

Sarkozy pense éviter ou différer un échec et un rejet de sa politique suivie d’une démission de son gouvernement en confondant les rôles de président et de premier ministre. Les travailleurs n’auront pas d’autres choix que de s’opposer à cette politique et en changer car sinon Sarkozy va continuer à alimenter les profits du patronat et les dividendes des actionnaires tout en comblant leurs pertes financières énormes.

En France, aucun oligarque ne s’est retrouvé quasiment ruiné avec quasiment plus que ses dettes et créances comme richesses, car Sarkozy a signé les chèques (qu’il va présenter comme facture au peuple d’en bas) pour sauver le pouvoir, les profits et la classe des capitalistes de tous poils (de la finance, de l’immobilier, du pétrole et du gaz, de l’industrie, etc...). Il a même préservé les dividendes reversés aux actionnaires (54 milliards en 2008) et les bénéfices (65 milliards en 2008) des monopoles du CAC40. Sans compter les 15 milliards de cadeaux aux riches du paquet fiscal et les autres cadeaux passés et à venir.

Il y a un an Fillon, premier ministre pleurnichait et « pandorisait » sur le déficit de la France ; aujourd’hui Sarkozy l’a creusé pour l’amener à près de 80% (20% de plus qu’en 1993) ! Alors que les richesses existent pour le combler, il fait les poches des travailleurs et des précaires et continuera de le faire.

Malheureusement les directions politiques et syndicales préfèrent accompagner le capitalisme plutôt que son effondrement. Elles n’envisagent rien d’autre que sa survie.

Pourtant, il sera finalement plus simple de changer de société que d’attendre du capitalisme qu’il résolve les problèmes qu’il a engendrés.

Les travailleurs n’auront pas d’autres choix que de mener ce combat par eux-mêmes.

Nous le voyons tous les jours : La CGT a quitté la FSM (Fédération Syndicale Mondiale ) pour se transformer en syndicat réformiste, en s’alliant dans la CES (Confédération Européenne des Syndicats), puis la CSI (Confédération Syndicale Internationale) à la CFDT, FO, et aussi la FSU. Cela explique la mort programmée et régulée de nos acquis sociaux.

La FSM, elle, rassemble aujourd’hui des centaines d’organisations d’une centaine de pays. Les années 2007 et 2008 ont été marquées par une nouvelle progression de son implantation en Amérique latine, en Afrique et en Asie.

La direction de la CGT a quitté, en catimini, la FSM, espérant la saborder, pour se rassembler avec les restes déconsidérés des deux autres organisations mondiales liées, elles, à la CIA et au Vatican (l’ex-CISL et l’ex-CMT) dans la CSI. Elle y côtoie les syndicats CFDT, FO, CGC et FSU ainsi que la totalité des syndicats jaunes de la planète qui traînent des pieds quand il faut lutter et préparer les luttes à l’avance mais qui se dépêchent de signer avec le patronat pour les stopper.

Voilà pourquoi nous avions décidé en 2004 de prendre contact avec la FSM qui a approuvé notre adhésion : en effet, dans le monde, nombreux sont les militants qui n’ont pas renoncé à la lutte des classes, qui ne capitulent pas malgré les difficultés.

La direction de la CGT se prépare à avaliser de nouveaux reculs et a besoin de contrôler encore plus les syndicats de la CGT : c’est le sens de la réorganisation, de la restructuration annoncée de la CGT (fusion de fédération, suppression d’UL, régionalisation à outrance).

L’antenne française de la FSM est à la disposition de tous les travailleurs qui rejettent cette politique de liquidation et veulent travailler à en imposer une nouvelle plus conforme avec la tradition historique de la CGT et aux intérêts de la Classe Ouvrière.

http://antennefranc.fsmwftu.free.fr/spip/spip.php?article48

_________________

On ne peut pas mieux dire ! La CGT doit quitter la CES et la CISL, organes de collaboration avec les capitalistes !

salutations fraternelles

Patrice