REPRESSION A LYON : DEUX MILITANTS DE LA FSE ARRETES !

Publié le par Tourtaux

Deux militants de la FSE Lyon arrêtés ! Plus que jamais, tous unis contre la répression !

publié le 28 avril 2009

Depuis plus de trois mois la mobilisation des étudiants et des personnels enseignants et non enseignants se poursuit, notamment pour exiger l'abrogation de la LRU. Face à cela, les présidents d'université et la ministre Valérie Pécresse ne répondent que par une répression de plus en plus féroce cumulé à un chantage sur les examens.

Aujourd'hui, ce sont quatre étudiants (dont deux militants de la FSE) qui viennent de se faire arrêter à l'université de Lyon 2 sous ordre de la présidence. Leur seul crime : combattre avec détermination pour l'abrogation de la LRU ! Les étudiants qui tentaient de s'interposer se sont vus violemment réprimé par les forces de l'ordre usant de tasers et gaz lacrymogènes. Ce nouveau cas de répression s'inscrit dans une volonté du gouvernement de faire taire toute forme de contestation dans « ses » universités. Déjà, deux militants de la FSE Pau ont été interpellé et un militant de la FSE Toulouse a été victime d'un tir de flash ball dans l'?il par les forces de l'ordre durant la manifestation unitaire du 19 mars.

La Fédération Syndicale Étudiante ne reculera pas face aux intimidations de la police et du ministère. Nous continuerons le combat pour une fac critique et populaire !

La FSE appelle tous les étudiants, les personnels et les militants attachés au respect des libertés démocratiques à soutenir nos camarades notamment en signant la pétition en solidarité avec nos camarades réprimés ( http://www.luttes-etudiantes.com/phpPetitions/index.php?petition=2 ).


Face à la répression, la solidarité est notre arme !

Publié dans Lutte des classes

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
T
Cette violence que beaucoup appellent de leurs voeux et qui se compren, si elle explose, n'est pas structurée, d'où le danger pour les manifestants en colère qui seront durement réprimés. <br /> Je remarque qu'il ne se passe plus une journée sans que les brutalités policières, souvent gratuites ne s'exercent et je crois qu'il s'agit d'entraînements en vue des violences qui vont inévitablement éclater dans un avenir très proche et que nous, militants de la classe ouvrière, devrons soutenir et encadrer pour que des fils du peuple ne se fassent pas massacrer par les sbires du MEDEF et de leur valet Sarkozy.<br /> <br /> Jacques Tourtaux
Répondre
S
Et dire qu'il y en a qui critiquent la violence des séquestrations de patrons ou de cadres dans les entreprises.<br /> LA VIOLENCE ELLE EST DANS LA REPRESSION D'UN MOUVEMENT QUI ENFLE, ENFLE...
Répondre