A L'APPEL DE LA CGT ET DE FO, GREVE ILLIMITEE DES POSTIERS A LA P¨LATEFORME COURRIER DE RENNES.
Deuxième mouvement de grève depuis l'ouverture de ce centre de tri du courrier il y a 6 mois. Ce principal centre de tri de la région, situé à Noyal-Chatillon-sur-Seiche au sud de Rennes, tourne au ralenti depuis la nuit dernière.
- Par Krystell Veillard
- Publié le 28/11/2012 | 12:02, mis à jour le 28/11/2012 | 15:09
C’est ainsi que les postiers de la PIC de Rennes-Armorique trieraient, disent-ils, le double de volume de courrier : 2,2 millions de plis par jour au lieu d’1,1 million par jour traités sur le centre de tri de Rennes Airlande. Ils étaient 402 au centre de tri de Rennes Airlande et ne sont plus que 394 sur la plateforme de Rennes Armorique.
L' interview de Didier Picard, CGT La Poste - Plateforme Industrielle Courrier de Noyal-Châtillon-sur-Seiche
http://bretagne.france3.fr/2012/11/28/greve-au-centre-de-tri-154459.html
Social Les postiers sont en grève illimitée
Ouverte en juin, la plateforme industrielle courrier (PIC) fait déjà des mécontents. A l'appel de la CGT et de FO, un mouvement de grève illimité est lancé depuis mardi soir devant le centre de Noyal-Châtillon-sur-Seiche, où est désormais traité l'ensemble du courrier pour l'Ille-et-Vilaine, le Morbihan et les Côtes-d'Armor. Les postiers se plaignent notamment « de dysfonctionnements qui s'accumulent en raison d'un manque de personnel », entraînant ainsi « des retards de courrier de plusieurs jours », selon Magali Monnier, déléguée CGT.
Des retards
A la direction de la PIC, on reconnaît quelques retards, de l'ordre de 2 à 3 % du courrier traité. « Ces problèmes sont temporaires. Nous sommes passés de 400 000 plis traités par jour à l'ouverture à 2 millions aujourd'hui. Il faut un peu de temps pour que l'activité trouve son rythme de croisière », indique Nathalie Jézéquélou, responsable des ressources humaines. Pour répondre à cette montée en charge d'activité, une trentaine de CDD et d'intérimaires ont été recrutés jusqu'en janvier. « Mais ils ne seront pas titularisés », indique la responsable, fermant ainsi la porte à l'une des revendications des syndicats.