ALLIER : CGT-CFDT-FO-FSU-SOLIDAIRES ET UNSA, TOUS ENSEMBLE POUR DEFENDRE LES LIBERTES SYNDICALES ET PUBLIQUES, POUR LA RELAXE DE JACKY ET JEROME LE MERCREDI 26 JANVIER A MOULINS

Publié le par Tourtaux

Depuis plusieurs mois, et particulièrement à l’occasion du grand mouvement revendicatif
contre la réforme Woerth des retraites, des militants ont subi des sanctions dans le cadre de leur activité syndicale dans le but évident d’affaiblir le potentiel de mobilisation syndicale. Cette
situation s’est généralisée en France, mais elle a des caractéristiques bien particulières dans
l’Allier. Les organisations syndicales appellent les salariés, les retraités, les citoyens à se
mobiliser pour défendre les libertés syndicales et publiques.
Novembre 201Novembre 2010 :
les militants syndicaux dans le collimateur
Les journées d’action nationales unitaires ont mobilisé jusqu’à 3,5 millions de personnes
contre la réforme Woerth des retraites. Entre ces journées et notamment dans le but de préparer les mobilisations, diverses actions de sensibilisation à l’initiative des organisations syndicales se sont déroulées, dans l’Allier comme ailleurs.
Cela a mis en difficulté le Gouvernement puisque l’action des syndicats a été jugée positive
par 71% des citoyens et qu’une majorité d’entre eux juge toujours que la réforme Woerth décidée autoritairement est injuste.
Visiblement, l’action syndicale sur la place publique n’a pas plu au Pouvoir politique :
5 militants syndicaux ont été convoqués au commissariat de Montluçon suite à une plainte de l’UMP parce que des affiches avaient été collées sur sa permanence.
 un militant syndical a été retenu sans motif pendant 5 heures à la gendarmerie du Mayet de Montagne le jour de la venue de Sarkozy.
2 militants de Moulins sont poursuivis au tribunal pour outrage et destruction de matériel.
Le Pouvoir veut freiner les luttes Il est clair que ces tentatives d’intimidation visent à essayer de freiner les ardeurs revendicatives, au moment où le mécontentement est général face au blocage des salaires, aux suppressions d’emploi dans le privé et le public, au chômage grandissant, à la précarité.
Sans doute pense-t-on en haut lieu qu’en stigmatisant les militants les plus combatifs, il sera aisé de mettre le mouvement social sous l’éteignoir.
Ainsi, à Moulins, Jacky Belin, Secrétaire du syndicat CGT des Cheminots de Moulins-
Dompierre et Jérôme Gallois, Secrétaire du Comité d’Entreprise de Manitowoc n’ont pas été
choisis au hasard : ils étaient parmi les principaux animateurs des mobilisations qui ont eu lieu pendant 3 semaines en octobre à Moulins et qui rassemblaient plus de 100 personnes tous les jours, dans l’unité syndicale, et qui consistaient en des distributions de tracts, des rencontres avec les salariés devant les entreprises et les services publics, des interpellations des élus politiques.
Apparemment, cette forte mobilisation était gênante pour certains dans la ville-Préfecture…
Jacky et JérômJacky Jérôme sont injustement poursuivis
Que s’est-il réellement passé le 23 novembre ? Ce jour-là, 250 personnes étaient rassemblées dans le calme et une ambiance bon-enfant devant la Préfecture dans le cadre de la journée d’action nationale unitaire. Prenant prétexte de la présence de 2 pantins symbolisant Sarkozy et Parisot, des policiers casqués, armés de boucliers et de matraques ont chargé et gazé avec des lacrymogènes sans sommation les manifestants.
Fort heureusement, les manifestants ont gardé leur sang-froid. Un groupe de militants a
interpellé une personne qui filmait la scène pour connaître les raisons de sa présence parmi les manifestants avec une caméra . Il s’est avéré ensuite qu’il s’agissait d’une policière en civil
qui a pris peur sans raison objective. Cet incident a constitué le prétexte du montage d’une
véritable machination policière.
Les réalités de la répression contre les représentants des salariés en France aujourd’hui
Jacky et Jérôme ont été convoqués le 29 novembre au commissariat et se sont vu signifier une garde à vue qui a duré 7 heures. Au cours de celle-ci ils ont été humiliés par certains policiers. Oui, en France en 2010, des militants syndicaux engagés dans la défense des intérêts
des salariés sont traités comme de grands délinquants !
Nos camarades sont convoqués au tribunal le 26 janvier 2011. Ils risquent de fortes sanctions
alors qu’ils n’ont absolument rien fait de répréhensible ! Ils n’ont injurié personne et aucun matériel n’a été détérioré.
Il faut agir massivement pour exiger leur relaxe. C’est une question de justice pour eux.
Mais c’est aussi le droit syndical, le droit de manifester, le droit de contester aujourd’hui dans
notre Pays de France qui sont en cause.
Les organisations syndicales appellent les salariés, les retraités, les citoyens en général à agir :
En signant la pétition unitaire relative aux camarades de Montluçon, de Moulins et du Mayet.

En participant nombreux au rassemblement unitaire le mercredi 26 janvier à 13 h 00 devant la Préfecture de Moulins et à 14 h 00 devant le Tribunal.

Publié dans Lutte des classes

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T
<br /> Mon camarade, je vais me répéter, pour moi, un flic sera toujours un flic, même à la retraite, Sarkozy fait appel à leurs bons et loyaux services.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> Plò de segur que 'na la sinhar la peticion amb mas doas mans (sûr que je vais la signer la pétition avec mes deux mains)<br /> mais enfin, qu'est-ce que c'est que ces syndicalistes policiers, qui laissent humilier d'autres syndicalistes, souvent de fois fonctionnaires ou agents d'état comme eux, sans rien dire , ni surtout<br /> rien faire. De la part d'un syndicat comme "Alliance", entièrement dévoué à son maimaître Sarko, je veux bien, mais il n'y a pas, je l'espère, que des cireurs de godasses dans la police, qui est,<br /> faut-il le répéter, payer par l'argent de tous les contribuables. Alors... serait-on revenu 60 ans en arrière, avec police et gendarmerie à la botte du pouvoir. Trouvera-t-on des "résistants" à la<br /> connerie chez ces bons et loyaux fonctionnaires ? Je pose la question... Se pas segur que li podem me tornar la responsa (suis pas sûr d'avoir la réponse)<br /> Andriu lo pial a pru<br /> <br /> <br />
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