BAHREIN : DEGRADATION DE LA SITUATION, LE HEZBOLLAH DENONCE LA VIOLENCE

Publié le par Tourtaux


Bahrein: Dégradation de la situation, le Hezbollah dénonce la violence

La situation a dégénéré au Bahrein. Des forces des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) doivent arriver à ce petit royaume, en butte à une contestation populaire, pour participer au soi-disant « maintien de l'ordre ».


Cette information, non confirmée de source officielle, a été mise en ligne, lundi, par le quotidien bahreini, Alyam, réputé proche de la famille royale des Al-Khalifa.

Dès dimanche soir, le même quotidien avait fait état "d'informations selon lesquelles les pays du CCG (dont l'Arabie saoudite est le chef de file) ont l'intention d'envoyer des forces de maintien de l'ordre" à Bahreïn.

Manama, la capitale, était quasi paralysée lundi à la suite d'un appel à une grève générale.
Les rues étaient désertes et les écoles fermées tandis que le quartier des affaires, au coeur de la ville,était placé sous haute protection policière.

L'Union générale des syndicats de travailleurs de Bahreïn a appelé à une grève générale dans le pays, qualifiant la dispersion des manifestants, dimanche, par la force, de violation des droits de l'Homme.


Dimanche, les force de l’ordre bahreïni et les voyous du régime ont violemment réprimé les manifestants pacifiques qui réclamaient des réformes constitutionnelles.

La police a dispersé, à coups de grenades lacrymogènes et balles en caoutchouc, des manifestants rassemblés devant le district financier de Manama, pour tenter d'y bloquer l'accès, en formant une chaîne humaine.


Selon des sources médicales, un jeune a trouvé la mort après avoir été heurté par une voiture des forces de l'ordre, 207 autres, qui ont inhalé ces gaz, ont reçu des soins à l'hôpital. Trois d'entre elles sont dans un état critique, dont une personne ayant reçu des coups à la tête.


D'autre part, des hommes masqués ont attaqué, à coups de bâton et d'épée, dimanche, des étudiants de l'opposition, qui observaient un sit-in, à l'Université de Bahreïn, selon des employés de l'établissement.



Dans les réactions internationales, le Hezbollah a dénoncé l’usage de la force contre les manifestations pacifiques. Il a noté que « l’usage de la force intervient juste après la visite du chef du Pentagone, Robert Gates, à Manama, affirmant que « cette violence est une agression contre la liberté d’expression et tous les droits des citoyens garanties par les conventions internationales. »

Pour le Hezbollah, « l’ usage excessif de la force n’est pas dans l’intérêt de l’avenir et de la stabilité du Bahrein, mais il entrave les efforts visant à trouver une issue politique à cette crise ».



Rappelons que vendredi, Gates avait exhorté le gouvernement de Bahreïn à mener un dialogue pacifique et des réformes politiques afin de « couper la route à une ingérence iranienne », selon ses propres termes.

/http://almanar.com.lb/

Publié dans Lutte des classes

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