BASSE-LOIRE : L'UNION LOCALE CGT S'INSURGE CONTRE LA POURSUITE DU CHOMAGE PARTIEL CHEZ ARCELOR MITTAL ET CONTRE L'OUVERTURE DE CARREFOUR MARKET LE DIMANCHE MATIN DES JANVIER 2012

Publié le par Tourtaux

Emploi, repos dominical : l'Union locale CGT monte au créneau - Couëron
samedi 17 décembre 2011

L'Union locale CGT se félicite du maintien du centre de soins « de la région nantaise » à Henri-Normand, mais s'interroge sur le devenir du bureau de poste à Indre et quartier Chabossière : « C'est l'économie au détriment de la vie sociale ! ».

« Nous avons connu d'autres périodes avec des fermetures en Basse-Loire, il y a vingt-cinq ans : nous ne baisserons pas les bras ! » Les membres de l'Union locale CGT de la Basse-Loire s'insurgent.

Ils évoquent la situation des employés d'Arcelor Mittal à Indre, où le chômage partiel se poursuit. « Cette entreprise est un atout économique essentiel pour le secteur, avec des salariés qui ont de l'expérience ! Mais la politique d'Arcelor Mittal est actuellement un jeu de dominos qui ne tient pas compte des situations locales. » La situation pourrait encore s'aggraver avec une baisse importante de la charge début 2012. « Les négociations annuelles obligatoires (NAO) s'annoncent difficiles aussi : le directeur dit n'avoir aucun pouvoir. » La société Arcelor Mittal est en effet originaire d'Inde, et la demande est croissante là-bas : « Faudrait-il penser à une délocalisation ? »

Autre revendication de la CGT : l'ouverture de Carrefour market le dimanche matin à partir de janvier 2012. « Nous ne sommes pourtant pas en zone touristique ! », s'indignent les syndicalistes. « C'est une attaque au repos dominical ; on nous dit que c'est sur la base du volontariat, mais nous savons qu'un emploi tous les dimanches devient normal. Les petits commerces assurent déjà pleinement la proximité le dimanche. » Une pétition avait déjà conclu à un rejet massif de cette ouverture en 2006.

Enfin, les syndicalistes demandent davantage de dialogue social. Un préavis de grève a été instauré face au taux de précarité des employés, à plus de 40 %. « Nous voulons une ouverture vers une titularisation ! De plus, le régime indemnitaire n'a pas été réévalué depuis sept ans : on nous dit que ce n'est pas le moment de demander de l'argent ! »

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Emploi-repos-dominical-l-Union-locale-CGT-monte-au-creneau-_44047-avd-20111217-61901645_actuLocale.Htm 

Publié dans Lutte des classes

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