CE MERCREDI 12 JUIN 2013 A 18H30 C'EST " L'HEURE DE L'METTRE " SUR RADIO CAMPUS LILLE 106,6
CE MERCREDI 12 JUIN 2013
A 18H30
C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »
Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6
En direct et en archives sur www.campuslille.com
Ils sont décidés à détruire les fondements même de notre société, à briser toutes les conquêtes sociales, à plonger tout le pays dans la précarité ; ils prêchent la soumission à un ordre éternel, usent pour cela d’une propagande omniprésente, désignent des boucs émissaires et imposent leur dictature au nom de « réformes » auxquelles il est malvenu de s’opposer.
Les extrémistes.
Faussement opposés, en vérité ils sont les deux faces d’une même pièce. De droite ou de « gauche », ils parlent le même langage, celui de la brutalité antisociale, au service exclusif d’une même classe. Ils musèlent toute opposition, considérée a priori comme irraisonnée et anachronique. Leur projet c’est l’enfoncement méthodique des peuples dans les sables mouvants où chancellent leurs châteaux de cartes. Leur idéologie, qui borne les horizons et défigure le présent, s’écrit en chiffres et se décline en sourires auto-satisfaits. Leur outil : la dictature. Celle des marchés, qui ne nous laissent pas le choix.
Ils ne défendent pas leur politique violente et absurde dans la rue, et ne hurlent pas leurs slogans fatalistes et fallacieux dans des mégaphones. Ils ont l’argent qui fait ou défait, ils ont la loi du côté du manche où ils sont, ils ont les micros tendus vers le mensonge et l’indigne que bavent leurs cent bouches. Ils ont, sous les projecteurs et parmi les paillettes, des soldats dociles qui amusent et répètent.
Les extrémistes.
Ils conduisent le monde à la catastrophe et, s’ils creusent notre tombe, c’est avec le discernement des taupes qui ne voient pas plus loin que l’exercice comptable de l’année en cours. Ils n’oublient certes pas de se servir allègrement au passage et, après le déluge, il restera sans doute, sur les murs de leurs bunkers, les trophées de cette rapine qu’ils nous ont vendu pour éternelle.
Quand les ventres crieront la faim d’autre chose, quand les yeux s’ouvriront sur cette forfaiture, quand les poings se tendront pour un autre futur, ils n’hésiteront pas, pour garantir leur « compétitivité » et conserver le confort bourgeois dans les arrières, à envoyer en première ligne la bête dédiabolisée qu’ils auront fécondée. On verra alors, clairement, qui ils sont.
Les extrémistes.
(Après avoir évoqué l’actualité, et avant de retrouver la « Semaine à Cuba » – merci Radio Habana ! – nous diffuserons, dans le cadre de notre « ¼ d’heure en Palestine », l’intervention du résistant palestinien Bassem Tamimi, lors du tout dernier congrès de l’AFPS – merci Radio Galère !)
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