CUBA : UNE DECLARATION DU PARLEMENT DENONCE LA NOUVELLE INJUSTICE COMMISE CONTRE RENE GONZALEZ ET LANCE UN APPEL A LA SOLIDARITE AVEC LES CINQ

Publié le par Tourtaux

 C U B A

La Havane. 13 Octobre 2011 

 

Une déclaration du Parlement dénonce la nouvelle injustice commise contre René Gonzalez et lance un appel à la solidarité avec les Cinq

LE 7 octobre dernier, l’antiterroriste cubain René Gonzalez Sehwerert a été libéré de la prison Marianna, dans le nord de la Floride, après avoir passé 13 longues années d’une injuste incarcération.

Depuis son emprisonnement en septembre 1998, René Gonzalez Sehwerert et ses compagnons Gerardo Hernandez Nordelo, Ramon Labañino Salazar, Antonio Guerrero Rodriguez et Fernando Gonzalez Llort ont été soumis à des conditions d’enfermement cruelles et dégradantes, y compris à l’interdiction de visites familiales. Toute la haine déversée contre eux n’a pas pu briser leurs convictions, et c’est avec un courage et une fermeté admirables qu’ils ont observé un comportement exemplaire en tant que détenus.

Cette attitude digne et loyale de nos cinq compatriotes, qui en aucun cas et sous aucune circonstance n’ont renoncé à leurs principes, ajoutée au revanchisme politique qui a marqué les procès à l’issue desquels les Cinq ont été condamnés, poussèrent la juge Joan Lenard a imposer un nouveau châtiment injustifié à René en rejetant, le 16 septembre, une motion qui demandait qu’il lui soit permis, à sa sortie de prison, de retourner à Cuba auprès de sa famille et de son peuple.

La décision de la juge assortie de l’interdiction, pour René, après sa sortie de prison, de « s’associer ou de se rendre dans des lieux de fréquentation d’individus ou de groupes terroristes », consignée dans la condamnation qui lui a été infligée à la demande expresse du gouvernement, prouve irréfutablement que les terroristes anticubains continuent de jouir de la totale impunité et du soutien des autorités nord-américaines.

Pendant plus de 50 ans, les administrations US successives ont pris sous leur aile le terrorisme contre Cuba et ont donné protection et sécurité à des individus et des organisations terroristes sur leur propre territoire. Dans ce pays, les responsables de tant de morts et de souffrances vivent dans la normalité la plus absolue, ont un accès privilégié aux médias et bénéficient d’une impunité totale pour organiser et promouvoir le terrorisme contre notre pays. Le seul fait que la juge et le gouvernement des États-Unis aient reconnu cette réalité confirme l’État de nécessité qui a contraint Cuba a infiltrer les rangs des groupes terroristes, et prouve que les lourdes peines infligées aux Cinq n’avaient d’autre but que de protéger les vrais terroristes qui, comme Luis Posada Carriles, vivent en toute tranquillité en Floride.

Il ne fait aucun doute que le gouvernement des États-Unis est parfaitement conscient que le fait d’obliger René à résider sur son territoire l’expose à de graves risques pour sa vie et son intégrité physique. Les autorités nord-américaines sont tenues pour responsables de ce qui pourrait arriver.

La cause des Cinq est de plus en plus connue dans le monde. Des milliers d’hommes et de femmes de toutes les latitudes et de toutes les couches sociales se sont joints à la campagne pour sa libération, y compris de nombreux députés et organes législatifs. Au nom des Cinq et de leurs familles, qui sont également victimes de cette injustice, merci à toutes et à tous pour votre soutien en faveur de leur libération.

Le chemin n’a pas été facile et ne l’est toujours pas, car nous avons affaire au revanchisme, à la haine et à l’opiniâtreté dont les États-Unis ont toujours fait preuve vis-à-vis de Cuba, frustrés de ne pas avoir réussi à faire plier notre peuple. Par ailleurs, nous sommes confrontés à une censure pernicieuse autour cette affaire de la part des médias, qui ont rarement parlé de cette injustice.

Nous croyons fermement en la solidarité de tout un peuple, et que les causes justes et la vérité primeront sur le mensonge et l’injustice. C’est pourquoi nous lançons un appel à tous les députés et aux membres de Parlements, aux forces et aux mouvements politiques et sociaux épris de justice et de vérité, à tous les hommes et femmes dignes de la planète, afin qu’ils exercent toute leur influence pour que le président Obama fasse ce qu’il doit faire : permettre à René de retourner au sein de sa famille, et faire libérer ses quatre compagnons de lutte et de captivité.

Faisons tout notre possible pour que justice soit faite !

Commission des Relations internationales Assemblée nationale du Pouvoir populaire

La Havane, le 11 octobre 2011

http://www.granma.cu/frances/cuba-f/13oct-Une%20declaration.html

 
 

Publié dans Cuba

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