DAVID PUJADAS, "LAISSE D'OR", A XAVIER MATHIEU, MILITANT SYNDICAL CGT : EST-CE QUE VOUS REGRETTEZ CES VIOLENCES ?

Publié le par Tourtaux

EST-CE QUE VOUS REGRETTEZ CES VIOLENCES ?

On se souvient de cette question posée par le journaliste de France 2, David Pujadas à Xavier Mathieu, militant syndical CGT lors du conflit des CONTI, le 21 avril 2009. "VOUS PLAISANTEZ J’ESPERE ?...", répondit le syndicaliste.

Une question venait à l'esprit, David Pujadas aurait-il posé la même question aux dirigeants de Continental ?

Pour David Pujadas la violence syndicale n'a pas d'autre cause que la violence des syndicalistes. A travers une aussi simple question, David Pujadas montre le monde social auquel il appartient et qu'il défend. "On réprouve la violence du fleuve mais on ignore la violence des rives qui l'enserrent", disait Bertolt Brecht.

Au cours de sa campagne le candidat Hollande s'était engagé à amnistier les condamnations du précédent quinquennat en matière syndicale. Un texte de loi sur l'amnistie sociale a été adopté le 27 février au Sénat et devait être soumis aujourd'hui à l'assemblée. Mais le gouvernement fait marche arrière...

Une occasion pour revenir sur l'histoire des grandes grèves des mineurs de 1948, durement réprimées par un gouvernement socialiste avec pas moins de 3.000 mineurs licenciés ! Depuis 65 ans, les mineurs demandent réparation.

Où en sont-ils aujourd'hui ? Cette loi va-t-elle les aider ? Et poseront-ils à la fin la question à l'Etat, au grand patronat et à David Pujadas, "Est-ce que vous regrettez ces violences ?"

Reportage Antoine Chao, Charlotte Perry,
France Inter, 15 heures

Illustration : Grève des Houillères du Nord Pas-de-Calais (1948)

Et toujours plus de 2.000 émissions à réécouter sur le site www.la-bas.org
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Photo : EST-CE QUE VOUS REGRETTEZ CES VIOLENCES ? On se souvient de cette question posée par le journaliste de France 2, David Pujadas à Xavier Mathieu, militant syndical CGT lors du conflit des CONTI, le 21 avril 2009. "VOUS PLAISANTEZ J’ESPERE ?", répondit le syndicaliste. Une question venait à l'esprit, David Pujadas aurait-il posé la même question aux dirigeants de Continental ? Pour David Pujadas la violence syndicale n'a pas d'autre cause que la violence des syndicalistes. A travers une aussi simple question, David Pujadas montre le monde social auquel il appartient et qu'il défend. "On réprouve la violence du fleuve mais on ignore la violence des rives qui l'enserrent", disait Bertolt Brecht. Au cours de sa campagne le candidat Hollande s'était engagé à amnistier les condamnations du précédent quinquennat en matière syndicale. Un texte de loi sur l'amnistie sociale a été adopté le 27 février au Sénat et devait être soumis aujourd'hui à l'assemblée. Mais le gouvernement fait marche arrière... Une occasion pour revenir sur l'histoire des grandes grèves des mineurs de 1948, durement réprimées par un gouvernement socialiste avec pas moins de 3.000 mineurs licenciés ! Depuis 65 ans, les mineurs demandent réparation. Où en sont-ils aujourd'hui ? Cette loi va-t-elle les aider ? Et poseront-ils à la fin la question à l'Etat, au grand patronat et à David Pujadas, "Est-ce que vous regrettez ces violences ?" Reportage Antoine Chao, Charlotte Perry, France Inter, 15 heures Illustration : Grève des Houillères du Nord Pas-de-Calais (1948) Et toujours plus de 2.000 émissions à réécouter sur le site www.la-bas.org
 

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Mon commentaire :

 

David Pujadas, une des carpettes reines, sacré "laisse d'or", face à mon camarade Xavier Mathieu. Bien sûr que je m'en souvient. Je connais personnellement Xavier. Je vais te dire ami Camann comment j'ai pour la première fois rencontré Xavier. J'étais invité à une fête, avec mes bouquins sur le Mouvement Ouvrier, par mon camarade Manu Georget, à l'époque secrétaire du syndicat CGT Philips, à Dreux, boite où avait lieu un combat de classe mémorable, avec une CGT minoritaire dans l'usine, comme ce fut également le cas pour Xavier Mathieu et le syndicat CGT de son usine. J'étais occupé à parler avec Aline Pailler, ancienne députée européenne, apparentée communiste et ex-journaliste, militante CGT dans l'audiovisuel. Elle m'achetait "Les Apparatchiks" lorsqu'a surgi Xavier qui s'est mis à crier : voilà le fameux Jacques Tourtaux! venez voir le Sanglier Rouge! Xavier est allé chercher un maillot au sigle de la CGT des Conti et me l'a offert dédicacé. Je lui ai offert mes deux premiers ouvrages. Après les avoir lus, Xavier m'a écrit qu'il en avait"chialé". Nous , les prolos, les gens du tas, nous savons nous reconnaitre. Que l'on s'appelle Xavier Mathieu, Manu Georget, ou Jacques Tourtaux, nous sommes des militants CGT qui ont fait leurs preuves sur le terrain des luttes. Telle est notre fierté, incontournable dans notre légitime combat quotidien pour défendre les libertés, la LIBERTE et notre DIGNITE

 

Jacques Tourtaux

Le Sanglier Rouge

Publié dans Lutte des classes

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