DES LUTTES OUVRIERES

Publié le par Tourtaux

Sochaux. PSA va supprimer plus de 800 emplois d’intérim

PSA arrêtera le 15 juillet l’équipe de nuit de son usine de Sochaux (Doubs) en raison de la baisse des ventes du constructeur, ce qui entraînera la suppression de 800 à 850 emplois d’intérimaires.


View of the entrance of French car maker Peugeot's factory in Sochaux


La direction explique cette décision par la « chute des marchés en Europe » et les perspectives moroses de vente pour le second semestre 2013 des modèles Peugeot 3008, 5008 et Citroën DS5. « Les intérimaires iront au terme normal de leur contrat, qui ne sera ensuite pas renouvelé », a-t-elle précisé. Les salariés permanents seront quant à eux « redéployés » dans les équipes de jour.

« Le nombre d’intérimaires tombera ainsi entre 350 et 400 personnes, un niveau proche du point bas de 300 atteint en 2009″, relève Pascal Pavillard, responsable du syndicat FO du site. « L’impact sera également fort sur les fournisseurs automobiles locaux », prédit-il. 

 

L’équipe de nuit avait été créée en octobre 2009. Selon la direction, il n’est pas exclu qu’elle soit reconstituée « vers la fin du premier semestre 2014″, à condition que les perspectives de marché repartent à la hausse et que la remplaçante de la 308, que Peugeot s’apprête à lancer, remporte un « franc succès ».

Le plan Varin prévoit par ailleurs 579 suppressions de postes parmi les salariés permanents de Sochaux, qui sont actuellement au nombre de 11 500.

Rennes. De nouvelles journées de chômage à PSA-La Janais

Un comité d’entreprise s’est tenu, ce vendredi matin, à La Janais. PSA prévoit de nouvelles journées chômées, entre mai et juillet.

La direction PSA de Rennes annonce des journées chômées à répétition dans les mois à venir. En mai, les 2, 3, 6, 7 et 31 seront chômés pour la fabrication ; au mois de juin, la direction prévoit six jours, les 21, 24, 25, 26, 27 et 28. Au mois de juillet, trois jours seront chômés, les 24, 25 et 26.


SELON LA CGT, PSA VA SUPPRIMER 600 EMPLOIS D'INTÉRIMAIRES SUR SON SITE DE MULHOUSE


Depuis le dernier comité extraordinaire d’entreprise, on sait que l’usine est fermée pour plus de trois semaines, jusqu’au 12 mai. Une fermeture qui touche la fabrication seulement. Soit 4 000 salariés concernés sur les 5 500 que compte l’usine.

Un nouveau comité d’entreprise se tiendra, mardi 30 avril. Il y sera question du plan social à venir.

La grève se poursuit chez Oxybel à Liège

PID_$396707$_afc84944-ae53-11e2-ad2e-7cb9190f5d2f_web.jpg.h170.jpg.280«Sans nouvelles de la direction, les travailleurs poursuivent leur action», rapporte René Petit, secrétaire syndical CSC Metea.

L’entreprise compte fermer le site de l’Île Monsin a Liège. Elle a lancé une procédure Renault il y a quelques mois.

Mercredi, les syndicats et la direction n’ont pas trouvé d’accord dans le cadre des négociations concernant le volet social. Constatant «un manque de respect et une certaine arrogance» dans le chef des responsables de l’entreprise, les travailleurs ont décidé d’arrêter le travail jeudi matin.

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130426_00302313

La pression monte chez les éboueurs en grève à Pau
En grève illimitée, les éboueurs de Pau n'ont pas ramassé les poubelles jeudi. L'objet du désaccord : une prime. Le taux de grévistes était hier de plus de 86%. Les agents devaient se réunir en assemblée générale ce vendredi matin pour décider de la suite du mouvement. Photo David Le Deodic

En grève illimitée, les éboueurs de Pau n’ont pas ramassé les poubelles jeudi. L’objet du désaccord : une prime. Le taux de grévistes était hier de plus de 86%. Les agents devaient se réunir en assemblée générale ce vendredi matin pour décider de la suite du mouvement. Photo David Le Deodic

«On attend le Grand Prix de Pau. Pas de problème. » Hier, devant les grilles de la direction opérationnelle des déchets, les éboueurs en « grève illimitée » affichent leur détermination derrière les banderoles de la CGT et les premières palettes en feu.

L’équipe du matin n’a pas ramassé les poubelles. Il fallait s’y attendre eu égard à l’échec de la réunion de négociation de la veille, engagée avec les responsables de l’agglomération. Le taux de grévistes de l’après-midi restait inchangé : autour de 86 %. Tout le monde s’attend à la même situation aujourd’hui si l’assemblée générale des agents le demande.

 

« La rencontre de mercredi n’a rien donné », rappelle le délégué du syndicat CGT, Michel Egemoin. « Mais tout remonte à 2010 quand nous avions sollicité la présidente de l’agglo pour ouvrir le dossier de la pénibilité. Elle a bien ouvert le débat comme promis. Mais celui-ci s’est résumé à une réunion en 2011 et une autre en 2012. Début 2013, nous en étions encore à parler d’études. »

Pouvoir d’achat

Si les questions du pôle de remplaçants et de la rémunération du rattrapage du 8 mai ont été réglées, celle du pouvoir d’achat et de la fameuse indemnité administrative de technicité (IAT) est restée ouverte. Le préavis de grève remonte au début du mois. La revendication porte notamment sur une hausse de 6 euros de cette prime journalière fixée, à ce jour, à 4,12 € bruts.

« On voulait aussi un groupe de travail pour arriver à un protocole d’accord sur la carrière d’un agent pour éviter qu’il reste derrière une benne toute sa vie. Mais nous n’en sommes pas encore là », observe Michel Egemoin.

De son côté, Marc Jubault-Bregler, l’élu en charge du dossier, insiste sur les contraintes susceptibles d’expliquer l’impasse des discussions : « Je comprends leur souci de pouvoir d’achat. La prime demandée représente finalement 120 euros. Rapporté à la centaine d’agents concernés, ce chiffre est considérable. C’est un niveau d’augmentation qui n’est pas faisable dans l’immédiat. »

1 200 euros par mois

À ses yeux, un accord étalé dans le temps permettrait de régler le problème. « Il faut aussi regarder la sécurisation de leur parcours professionnel. Ils ne parviennent pas, par exemple, à obtenir le plus haut échelon au moment de prendre leur retraite. Il me paraît intéressant de s’y pencher. Pour l’instant, nous sommes sur cette crispation légitime du pouvoir d’achat. Tout en sachant que l’indemnité qu’ils réclament ne compte pas pour leur retraite. » « Tout le monde nous comprend mais au moment de sortir le chéquier, il n’y a plus personne », constate Michel Egemoin. « Les élus locaux n’ont pas la main sur l’échelon et la retraite. Mais ils ont les moyens d’intervenir pour notre pouvoir d’achat. »

« Notre souci est de faire face au quotidien avec un salaire moyen de 1 200 euros sur 12 mois », insiste un de ses camarades.

De son côté, le syndicat SUD déclare, dans un communiqué, son « soutien » et appelle à une « convergence des luttes syndicales », non sans évoquer l’impact de la réforme des rythmes scolaires à venir dans les services d’éducation.

Neuf jours en 2007

Également en soutien, l’UNSA, pour sa part, « déplore » l’absence d’une intersyndicale dans ce dossier. Quant à la CFDT, elle fait connaître sa « solidarité », dénonce « les limites des effets d’annonce » et attend un « véritable dialogue social. »

Sans compter l’action nationale menée en 2010 contre la réforme des retraites, le dernier mouvement de grogne des éboueurs remonte à 2007. Celui-ci portait sur le régime indemnitaire. Il avait duré neuf jours.

Rien ne permet de dire aujourd’hui si l’agglo est à la veille de vivre la même situation. « On va voir si on continue en mai, avec les jours fériés et le Grand Prix automobile de Pau. »

Hier, n’ont pas été collectés notamment le Haut-de-Lons, Idron, l’hippodrome, Trespoey, Ley. Des zones qui ne sont traitées qu’une fois par semaine. Dans le meilleur des cas, le prochain passage des éboueurs interviendra la semaine prochaine. Aujourd’hui, sont concernés Lons, Lescar et, comme tous les jours, le centre-ville de Pau.

http://www.sudouest.fr/2013/04/26/la-pression-monte-chez-les-eboueurs-en-greve-1036508-4252.php

4ème jour de grève à la clinique Les Flamboyants
Cela fait quatre jour qu’ils font grève. Une trentaine de personnels du service technique, de salariés chargés de l’entretien et de la restauration au sein du groupe Les Flamboyants sont mobilisés pour obtenir une revalorisation de leurs salaires de l’ordre de 15%, le versement d’un treizième mois et la prise en compte de l’ancienneté dans le calcul des rémunérations.

Interrogée, la Direction explique que les salaires sont fixés par le Ministère de la Santé et que le budget actuel ne permet pas d’accéder aux demandes des salariés grévistes.

Stéphane Wibaux, le Directeur général des cliniques du groupe Les Flamboyants indique qu »une « augmentation significative du principal poste de dépenses est difficile alors qu’il n’y a pas d’augmentation des recettes ».

Un médiateur doit rencontrer cet après-midi les personnels mécontents. Pour l’heure, le service minimum est assuré. Les grévistes bloquent le parking de la clinique Les Flamboyants, ce qui occasionne une gêne pour les patients et les visiteurs.

Algérie : Les communaux en grève le 29 avril

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Et d’énumérer certains points : réintégration de tous les syndicalistes suspendus ; intégration des contractuels ; révision du statut particulier des corps communs, ouvriers professionnels et chauffeurs ; respect du droit à l’exercice syndical et la prime de guichet et de délégation de signature. Il y a lieu de signaler à propos de cette dernière doléance que l’union du même secteur affiliée au Snapap-Felfoul a révélé, il y a quelques semaines, que la satisfaction de cette revendication est en phase de finalisation.


http://communismeouvrier.wordpress.com/

Publié dans Lutte des classes

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