DES LUTTES OUVRIERES
16/01/2014 à 17h43Par m.piscione
Haute-Loire : en colère, la CGT va organiser des grillades devant le MEDEF
La CGT a préparé la journée d'action du 6 février ce jeudi après-midi, lors d'une réunion au centre Marcel-Paul de Brives-Charensac - Stéphane Marcelot
La commission exécutive de l'Union départementale de la CGT s'est réunie ce jeudi 16 janvier à Brives-Charensac, en vue de préparer une journée d'action, le 6 février prochain, portant sur le « coût du capital et le coût du travail ».
Pour le syndicat, les annonces de François Hollande lors de sa conférence de presse du mardi 14 janvier semblent être la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Un euro de plus de l'heure demandé dans l'industrie
L'UD CGT 43 fustige « une mise à disposition de la France au service du patronat ». Et met le curseur sur « l'augmentation nécessaire des salaires. Nous avons eu récemment deux exemples très précis en Haute-Loire. Les salariés de Multisac et de Barbier ont gagné, grâce à leur lutte, 40 centimes de plus à l'heure », développe Thomas Vacheron (CGT). Sur ce point, le syndicat note qu'une hausse des salaires d'un euro de plus de l'heure sera revendiquée dans chaque NAO (Négociations annuelles obligatoires) concernant les entreprises du secteur industriel.
Appel à la grève… et au casse-croûte !
Pour jeudi 6 février, le syndicat lance un appel à la grève et invite les salariés à se rassembler à 11h devant le siège du Medef de Haute-Loire, « pour partager des grillades ». « Aujourd'hui, la situation n'est plus acceptable » conclut Thomas Vacheron, jetant la pierre au Président de la République : « Les Français voulaient le changement, à juste titre, et cela ne s'est pas produit ».
Stéphane Marcelot
Le 16/01/2014 à 17h51
Dernière mise à jour le 16/01/2014 à 17h54
Groupama : pas de queues de cerises
«Les cerises en grève. Entre la queue et le noyau, c’est vrai qu’on a le choix».
Le mouvement de grève, décidé début janvier par l’intersyndicale, s’étendait hier à toutes les structures de Groupama Nord-Est (Lille, Arras, Reims et Troyes).
Alors que l’intersyndicale réclame une augmentation de 845 € bruts par an, ils ont reçu une proposition de 250 € bruts assortie d’une baisse de la cotisation de complémentaire santé de 1 €.
Le mouvement des salariés intervient donc dans «un processus qui a démarré au dernier trimestre 2013», et qui devait donner lieu à la signature d’un accord à Reims le 7 janvier.
À la direction de Groupama Nord-Est, on «prend acte du mouvement de grève», tout en notant que l’accord de revalorisation salariale avait été signé «dans d’autres caisses régionales».
http://www.lechatnoir51.fr/article-groupama-pas-de-queues-de-cerises-122104532.html
La CGT reste sur le qui-vive
Par pour Courrier picard, Publié le 17/01/2014
Par
Les dernières heures d'Arkema
Trois mois de négociations auront été nécessaires pour établir ce PSE. Si les organisations syndicales ne l'ont pas signé, symboliquement, cela n'entrave pas la procédure.
«On a envoyé le 20 décembre 2013 à la Direccte notre demande d'homologation de notre PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi. […] L'avis de la Direccte devra être formulé le 14 janvier».
Une nouvelle organisation va donc rapidement se mettre en place. Une grande partie des équipes postées - ceux qui travaillent en 5-8 - va passer en journée pour les six semaines de mise en sécurité. Soit environ une trentaine sur les 43 concernés.
Des «cabinets spécialisés» accompagnent le reclassement de chacun des employés, pour que tous retrouvent un travail. «Si 100 % des salariés le voulaient, il est certain qu'en interne c'est possible», assure le directeur. Sauf que la moitié d'entre eux vise des postes externes au groupe Arkema.
http://www.lechatnoir51.fr/article-les-dernieres-heures-d-arkema-122105364.html
Béceleuf. La CGT manifeste devant la maison de retraite
CInq militants CGT et deux anciennes salariées de l'Ehpad de Béceleuf Les Buissonnets ont distribué des tracts ce jeudi, entre 12 h 30 et 15 heures. Ils entendaient protester contre "les agissements de la direction". Selon Pascal Baillier, responsable CGT santé et action sociale 79, il y aurait de la souffrance au travail et les pensionnaires seraient victimes de petites restrictions de soupe et de vin. La directrice, Mme Maryse Talbot, dément avec force ces accusations. Elle explique en particulier que la soupe n'est plus servie à midi qu'un jour sur deux en raison de l'application, avec une diététicienne, d'un plan alimentaire, et que le vin est servi au verre pour mieux surveiller les pensionnaires prenant des médicaments. La CGT annonce qu'elle mènera de nouvelles actions.
Lire également dans Le Courrier de l'Ouest de ce vendredi, édition Deux-Sèvres.
Santé Le coup de gueule de rentrée de la CGT
Le syndicat veut faire bouger les lignes de la santé en ce début d’année. Photo G.J.
La loi Hôpital patient santé territoire (HPST) tout d’abord, dont le syndicat demande tout simplement l’abrogation. « Il faut sortir du paiement à l’acte et donc de la T2A (tarification à l’activité) à l’hôpital », indique le syndicat. Cette loi donne également beaucoup de pouvoir aux agences régionales de santé que la CGT veut voir transformer en chambre territoriale de santé, « plus démocratique ». Question démocratie toujours, il souhaite « le retour des conseils d’administrations au sein des hôpitaux avec représentants du personnel ». Il dénonce encore le budget de la santé publique avec le traité européen de stabilité, de coordination et de gouvernance « qui impose une réduction de 10 milliards d’euros sur 5 ans pour l’assurance-maladie et l’hôpital ». Le gel du point d’indice des fonctionnaires, la revalorisation des grilles indiciaires de la catégorie C, la création d’un ordre des infirmiers (ne servant à rien selon le syndicat), la conférence sociale sans lendemain, la suppression de la taxe sur les salaires, les budgets en baisse pour l’action sociale, le risque de fermeture de centres d’hébergement et de réinsertion sociale sont d’autres sujets de préoccupation. Tout comme la psychiatrie. « C’est un sujet peu abordé alors qu’il y a une hausse de patients dans la file active et de moins en moins de moyens », précise-t-on. Pour tout cela, le syndicat appelle déjà à une journée de mobilisation le 6 février prochain.
Le mouvement de protestation initié hier par l’union syndicale départementale de la CGT au centre hospitalier de Paray-le-Monial (ayant pour motif principal la loi HPST et la remise en question de la T2A) a été suivi par une vingtaine de personnes, dont des syndicalistes du Charolais Brionnais mais aussi de Montceau-les-Mines ou Chalon-sur-Saône.
« Le gel pour 2014 a d’ores et déjà été décidé ». La fin du gel du point d’indice en 2015 serait possible « si j’ai obtenu cette ré-écriture de la Fonction
publique de façon efficace ». C’est ce qu’a affirmé Mme Lebranchu, ministre de la Fonction publique, sur BFM-TV ce 16 janvier 2014.
La CGT Fonction publique dénonce la méthode de la ministre, au lendemain de la première réunion d’un cycle de dialogue social prévu sur un an concernant « les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations ».
Lire la suite du communiqué ci-dessous.
http://www.humanite.fr/fil-rouge/non-au-gel-du-point-dindice-pour-2014-cgt-fonction-publique
Haute-Loire. Ligne Firminy-Le Puy : la CGT Cheminots dénonce la fermeture pour travaux
Ce jeudi matin, les syndicalistes CGT des cheminots ont procédé à une distribution de tracts en gare du Puy-en-Velay. Objectif : sensibiliser les usagers, la SNCF et RFF à la dégradation des conditions de transport.
/ Photo Claude Essertel
En ligne de mire notamment, le chantier de maintenance qui va démarrer le mois prochain entre Le Puy et Firminy, qui va entraîner la fermeture de la ligne pendant 6 mois.
Du jamais vu pour les cheminots qui assurent qu’on pourrait laisser circuler les trains le matin de bonne heure où en début de soirée. « Jamais jusqu'à ce jour, de tels travaux n'ont été traités en fermant carrément une ligne. Des zones de travaux plus restreintes permettraient de limiter l’importance du parcours transféré sur la route... Mais c’est la rentabilité du chantier pour l’entreprise privée qui a été retenue, sans se préoccuper des conséquences pour l’usager».
Photo Christophe Teyssier
Indre-et-Loire - Loches - Santé
" Cette victoire nous l'avons gagnée seuls " |
Le centre hospitalier de Loches a mis fin à l'expérimentation nationale de notation de ses agents. Il était le dernier de France à appliquer cette évaluation voulue par Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé sous la présidence Sarkozy. Là où les établissements hospitaliers ont fait marche arrière en cours d'expérimentation, celui de Loches aura été jusqu'au-boutiste. C'était sans compter sur la persévérance des syndiqués CGT qui se sont battus pendant trois ans
En novembre dernier, le centre hospitalier Paul-Martinais est revenu au système de notation précédent, comme partout en France. Pourtant, pas de triomphalisme du côté du syndicat. « C'est une victoire qui a un goût amer », concède Brigitte Tillier, infirmière et secrétaire CGT.
Primes amputées de 1.000 €
Selon le syndicat, le système de notation expérimental (lire ci-dessous) aboutissait à des absurdités. « A partir de 2013, la note s'est trouvée corrélée au montant de la prime de fin d'année. » C'est ainsi, selon la CGT, que 52 % des agents de l'hôpital ont vu leur prime augmenter, 48 % l'ont vue diminuer. « On est arrivé à des aberrations avec des primes amputées de 1.000 € pour des personnes en fin de carrière et des jeunes embauchés qui ont obtenu de fortes primes », indique Sophie Nadon, infirmière CGT.
Pour les syndicalistes, cette notation s'apparente à une forme de management propre au secteur privé. «Nous ne sommespas tous égaux devant un cadre qui est là pour vous évaluer. Avec ces entretiens, tous savaient que leur prime était en jeu. Or, tous ne savent pas se vendre. Pour les agents, cette prime est une bouffée d'oxygène dans leur pouvoir d'achat. Il n'y a pas de gros salaires chez nous, beaucoup sont payés au smic », indique Katia Vappereau, aide-soignante. Le syndicat a pointé d'autres effets négatifs de l'expérimentation. «Ce système pouvait nous bloquer dans l'évolution de notre carrière. Nous ne sommes pas contre l'évaluation de nos compétences, car nous avons des métiers qui évoluent, qui nécessitent des formations. Par contre, nous ne voulons pas de prime au mérite dans un service public », dit Brigitte Tillier.
C'est au final le résultat d'une enquête menée par la direction qui aura eu raison de l'expérimentation : 60 % des agents ont signifié être contre. Retour à la case départ.
Contacté par la NR, le directeur de l'hôpital n'a pas donné suite à nos appels.
repères
En quoi consistait l'expérimentation ?
> En 2010, un décret signé par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot définit les nouvelles modalités d'évaluation des agents hospitaliers, à titre expérimental. Jusque-là, il existait une grille nationale de notation et une prime de service. « Cette note permettait aux salariés d'avancer dans leur carrière. Les jours d'arrêt de travail étaient décomptés du calcul de cette prime, ce qui est encore le cas. Les agents hospitaliers ne bénéficient pas de 13e mois », explique Brigitte Tillier.
A partir de 2011, les agents hospitaliers remplissent une grille d'auto-évaluation. Puis ils passent un long entretien de trois heures avec leur cadre. De là est déterminée leur notation.
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