DES LUTTES OUVRIERES
La CGT Air France annonce une grève le 24 janvier prochain
Article publié il y a 1 jour | Mariama Diallo Mots clés : CGT Air France Air France grève Treize escales du réseau moyen-courrier point à point d’Air France, dont Orly, Nantes, Montpellier, Marseille, ou encore Strasbourg, connaîtront des perturbations le 24 janvier prochain durant une partie de la matinée et de l’après-midi. En cause, la grève annoncée par la CGT Air France pour demander le maintien de l’emploi local, l’amélioration des conditions de travail, ou encore l’arrêt de la sous-traitance. À Marseille, Nice et Ajaccio, le mouvement se poursuivra le 25 janvier matin ou après-midi. Dans le cadre de la phase deux de son vaste plan de restructuration, Air France a prévu de supprimer près de 700 postes sur ses escales, dont 128 à Orly. Ces suppressions d’emplois se traduiront par des départs volontaires. En novembre 2013, trois syndicats représentatifs du personnel au sol d’Air France – CFDT, FO et CFE/CGC, avaient accepté le plan de départs volontaires qui concerne au total 1 826 salariés au sol. La CGT et l’UNSA l’avaient quant à eux rejeté. Mariama Diallo - See more at:
Mécontents des revalorisations de salaires proposées par la direction d’Arkema, maison mère de Ceca, les salariés de l’usine de Feuchy ont débrayé depuis ce jeudi matin 6 heures. Ils réclament que leur rémunération soit revalorisée proportionnellement aux résultats du groupe.
Depuis 6 heures ce jeudi matin, les salariés de l’entreprise Ceca, implantée à Feuchy, mènent un mouvement de grève, pour protester contre les conclusions des négociations annuelles obligatoires menées mi-janvier.
La direction du groupe Arkema, un des leaders français dans la fabrication de produits chimiques et maison mère de Ceca, a en effet accordé une revalorisation salariale à hauteur de 1,1 %, bien en deçà de ce qu’espéraient obtenir les syndicats du groupe. La CGT a donc appelé à une mobilisation sur l’ensemble des sites de production en France, pour protester contre une revalorisation qu’elle juge trop éloignée des bons résultats du groupe.
« On pouvait s’attendre à obtenir aux alentours de 50 € supplémentaires, alors que là ils ne nous proposent que 15 € ! » s’offusque un des représentants syndicaux du site de Feuchy. « C’est une augmentation qui n’est absolument pas proportionnelle à l’évolution des bénéfices du groupe. » Une très grande partie des 150 salariés du site de Feuchy a donc levé le pied, suspendant l’activité jusque vendredi matin, 6 heures. Seules quelques employés restent sur le pont, notamment pour assurer la sécurité sur ce site classé SEVESO 2.
Le mouvement de grève, qui concerne d’autres sites du groupe Arkema en France, est par ailleurs reconductible : la CGT appelle en effet les salariés à se mobiliser vingt-quatre heures tous les troisièmes jeudis du mois, jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction. Les dates du 20 février et du 20 mars sont d’ors et déjà annoncées par le syndicat.
Grève chez Savelys jeudi
Savelys, entreprise spécialisée dans le chauffage basée à Tinqueux, va subir un mouvement de grève, jeudi 23 janvier.
La vingtaine de techniciens de cette filiale de GDF-Suez entendent protester contre plusieurs décisions de leur direction, notamment la suppresion du panier repas. La révision des salaires est également en discussion mais pose problème. Les salariés cesseront le travail et manifesteront devant leur société, toute la journée, dès 8 h 30.
La réunion qui s’est tenue mercredi 22 janvier au niveau national entre représentants syndicaux et direction n’a pas abouti dans le sens souhaité par le personnel.
http://www.lechatnoir51.fr/article-greve-chez-savelys-jeudi-122197695.html
Le Parisien, 23 janvier 2014 :
Après les professeurs du collège Edouard-Manet, lundi à Villeneuve-la-Garenne, le mouvement de grève fait tache d’huile dans le nord du département.
Les enseignants du collège Georges-Pompidou, l’autre collège de Villeneuve, ont entamé une grève mardi, ainsi que ceux du collège Guy-Môquet de Gennevilliers et Jean-Jaurès à Clichy. Une grève a aussi été décidée pour ce jeudi dans les collèges Marguerite Duras, Jean-Baptiste Clément, Moulin Joli et Gay-Lussac de Colombes, Jean-Macé à Clichy et Pasteur à Gennevilliers et André Doucet à Nanterre. Trois lycées vont aussi se mobiliser, Galilée à Gennevilliers, Joliot-Curie à Nanterre et Guy-de-Maupassant à Colombes. Et la liste pourrait encore s’allonger : ce mouvement de colère touche des établissements situés en zone d’éducation prioritaire, qui risquent de perdre des moyens pour la rentrée 2014. Les décisions définitives seront prises ce matin à la direction académique de Nanterre, devant laquelle la délégation départementale du Snes-FSU (Syndicat national des enseignants du secondaire), qui a déposé un préavis de grève, a appelé à un rassemblement à midi. Les protestataires ont prévu de tenir une assemblée générale juste avant, à 10 heures, dans les locaux de la FSU à Nanterre.
A Villeneuve par exemple, les professeurs de Pompidou ont appris la perte d’au moins 98 heures dans la dotation horaire de l’établissement pour la rentrée 2014. « Cette perte signifie la suppression de classes, donc l’augmentation du nombre d’élèves par division : 28 élèves en moyenne alors que les effectifs actuels sont de 23 », expliquent les enseignants, rappelant que « dans notre établissement classé ZEP, zone sensible et prévention violence, nos élèves nécessitent un suivi spécifique pour réussir ». Les grévistes sont d’autant plus mécontents de cette dotation qu’elle est « en contradiction avec l’annonce, faite la semaine dernière par le ministre de l’Education nationale, de moyens supplémentaires alloués aux établissements classés ZEP », ajoutent-ils.
Forte poussée démographique
La délégation départementale du Snes (Syndicat national des enseignants du secondaire) s’attend à ce que ce mouvement de contestation s’étende à d’autres collèges et lycées des Hauts-de-Seine, classés en zone d’éducation prioritaire, dont les moyens prévisionnels sont annoncés à la baisse. « On attend 744 élèves supplémentaires en collège, et pas 200 élèves comme annoncé par l’administration, et 950 en plus dans les lycées pour la rentrée 2014 », indique Jean-François Gay, secrétaire départemental du Snes 92, « Il y a une poussée démographique forte sur des établissements situés dans des villes dites « favorisées » comme Issy-les-Moulineaux et la direction académique est bien obligée d’y ouvrir des divisions, ce que nous ne remettons pas en cause ». Le Snes 92 estime en revanche que le département n’a pas reçu des moyens suffisants pour faire face à cette évolution démographique. Résultat, pour ouvrir des classes dans les collèges dont les effectifs grossissent, la direction académique doit reprendre des heures dans les autres, notamment les collèges de ZEP où les effectifs stagnent, voire régressent.
La Redoute à Roubaix
Les salariés de La Redoute manifesteront de nouveau mardi 28 janvier à Lille pour s’opposer à la suppression annoncée de 1178 emplois sur 3437 dans le cadre du projet de reprise par un groupe de vente à distance. Ce jeudi 23 janvier le site de Tourcoing de La Redoute était touché par un débrayage.
« Pour les salariés qui devraient quitter l’entreprise, ce sera l’incertitude complète quant à leur avenir car la situation de l’emploi dans la région est plus que catastrophique. Pour beaucoup, il sera très difficile, voire impossible de retrouver un travail », écrivent les quatre syndicats de la Redoute. « Pour ceux qui restent, c’est la même incertitude car tout laisse à penser que le projet de reprise est difficilement viable dans la durée. Que se passera-t-il alors pour eux ? », poursuit l’intersyndicale. « C’est le milliardaire François-Henri Pinault qui est responsable de la situation actuelle de la Redoute. Il a vidé les caisses pendant 20 ans, il veut maintenant s’en débarrasser et sous-traiter la casse sociale », estiment les syndicats.
Les syndicats CFDT, CFE-CGC, CGT et SUD de La Redoute appellent « l’ensemble de la population et les salariés des autres entreprises de la métropole lilloise » à rejoindre le cortège, qui partira à 11h de la gare Lille Flandres.
Mory-Ducros
Hier soir s’est déroulée jusqu’à 3h du matin, au ministère du Redressement productif, la négociation sur certains aspects du plan social pour les plus de 5000 salariés du groupe de transports Mory-Ducros.
Cette entreprise fait aujourd’hui l’objet d’une seule offre de reprise globale par son actionnaire actuel, Arcole industries. Pour la délégation CGT à cette négociation, si Arcole "a essayé de se défausser de sa responsabilité sociale qui est totale dans ce dossier, cette longue négociation l’a contraint à modifier ses intentions." Qu’on en juge d’abord sur le volet de l’emploi : alors qu’il ne prévoyait de ne reprendre que 1900 salariés, il propose dorénavant d’en reprendre 2145 dans la nouvelle entité.
Concernant le « plan social » : alors que les représentants d’Arcole affirmaient depuis des semaines qu’ils ne mettraient aucun centime dans une prime extralégale et que seules les AGS (Association pour la gestion du régime de Garantie des créances des Salariés) devaient assumer cette partie, ils ont fini par lâcher 21 millions d’euros qui viendront se rajouter aux 2,4 millions des AGS et aux 7 millions mis de côté par l’administrateur judiciaire, soit au total un peu plus de 30 millions d’euros.
Par ailleurs, les syndicats ont obtenu pour les salariés qui seront embauchés dans la nouvelle entité, que leur statut actuel soit maintenu pendant au moins 2 ans.
De son coté, le gouvernement s’est notamment engagé à offrir 500 emplois de reclassement dans les entreprises publiques et la profession a accepté le principe d’une bourse d’emplois avec l’objectif d’embaucher prioritairement des « Mory-Ducros ». Cette bourse d’emplois, dont les principes de fonctionnement seront arrêtés dès le début de la semaine prochaine, devrait « offrir » un millier d’emplois. La fédération Cgt des Transports indique dans un communiqué qu’elle "attend d’urgence la réunion au ministère des transports pour y voir plus clair sur ce dispositif important pour le reclassement des salariés." De même le gouvernement va créer spécialement un dispositif d’accompagnement renforcé.
"Il convient maintenant aux salariés de s’emparer de ces propositions, d’en débattre y compris à la lumière des annonces de ce matin sur le plan de reprise lors du comité d’entreprise", assure la CGT Transports. " La CGT va créer les conditions d’une consultation la plus large possible. Après avoir contribué à faire bouger les lignes, nous entendons continuer à être auprès des salariés pour que Mory-Ducros ne se transforme pas en une catastrophe sociale, avec l’objectif que nous affichons depuis le début : que personne ne reste sur le carreau et retrouve rapidement un emploi car les salariés ne sont nullement responsables de ce qui arrive."
http://www.cgt.fr/Negociation-jusqu-au-bout-de-la.html
"Nous partîmes à sept mais, par le prompt renfort d'une escouade de cheminots, nous fûmes bientôt quatorze en arrivant sur place ; place de Wazemmes en l'occurence, où nous avions rendez-vous pour la campagne de "cartes de voeux" exigeant du président de la République plus de justice sociale, une augmentation au 1er janvier de toutes le retraites et pensions, une revalorisation immédiate de 300€, une loi sur l'autonomie financée par la Sécurité sociale et non par l'impôt !" indique M.Dubois.
Outre la distribution des tracts et la signature des cartes de voeux, notre présence a été l'occasion de nombreuses rencontres et discussions pour informer, argumenter. Présence utile si l'on en juge le fort mécontement, la désillusion - "et c'est un gouvernement de gauche qui nous fait ça !" - mais aussi le fatalisme et la présence dans certaines têtes des idées Lepénistes.
La moisson semble avoir été bonne cependant si l'on en juge par l'épaisseur des cartes de voeux emporté
Un militantisme de proximité bien en prise avec les réalités qui requinque : on lâche rien !
Rendez-vous ce vendredi matin 10 h sur le marché de La Madeleine, avant celui d'Hellemmes le 1er février. Qu'on se le dise !
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Le 23 janvier: Gare Lille Flandres initiative convergente syndicat FAPT et UL de Lille: 15 participants et 10 000 tracts distribués
La CGT Voix du Nord : Stora enso Corbehem 23.01.2014
Manifestation entre l'usine Stora de Corbehem et le péage de Fresnes les Montauban. Une Vrai réussite !
http://www.cgtvdn.com/2014/01/stora-enso-corbehem-23.02.2014.html
Publié le mercredi 22 janvier 2014 à 23h10min par Audrey Sommazi

Une semaine après l’annonce du nouveau record de commandes atteint par Airbus, les ingénieurs des bureaux d’études toulousains inquiets tirent la sonnette d’alarme. Ce jeudi 23 janvier, au rond-point de la Crabe, à l’entrée du bureau d’études d’Airbus, une coordination CGT aéronautique, qui comprend Airbus et une douzaine de sous-traitants, distribuera dès 7h du matin des tracts aux salariés pour dénoncer le danger que court l’emploi dans l’ingénierie aéronautique.
En effet, elle estime que si les effectifs d’Airbus seront épargnés, la fin des nouveaux programmes de l’avionneur devrait entrainer des réductions d’effectifs chez ses sous-traitants dans les prochains mois.
En effet, les bureaux d’études du groupe et les sociétés d’ingénierie de l’agglomération toulousaine ont embauché des milliers d’ingénieurs pour réaliser trois avions en moins de dix ans : l’A380, l’A400M et l’A350. « A l’avenir, nous allons vers une phase d’amélioration plus rapide que par le passé, et en continu, de l’ensemble de nos familles », avait alors indiqué Fabrice Brégier, président d’Airbus à lors de la conférence de presse annuelle de l’avionneur, lundi 13 janvier. Sauf que, précise Robert Amade, ingénieur étude et délégué syndical CGT chez Sogeti High Tech, « ces évolutions nécessiteront moins d’ingénieurs ».
« Airbus communique et met en avant ses commandes records mais ne parle pas de sa politique à court terme », martèle Robert Amade. « Or, la fin d’innovation va entrainer inexorablement et immédiatement plus de 3000 suppressions de poste d’ingénieurs sur 7500 dans les sociétés d’ingénieries sous-traitantes à Toulouse, en 2014 et 2015 », poursuit-il, et « la perte de ce savoir-faire » remettra en cause l’avance technologique d’Airbus sur ses concurrents.
Audrey Sommazi
Sur la photo : le premier vol de l’A350 à Toulouse Blagnac, le 14 juin dernier. Photo Rémy Gabalda - ToulÉco.