Une trentaine de militants de la CGT ont porté leurs revendications sur les retraites chez le député
Mini manifestation hier après-midi sous les fenêtres du député-maire de Hem, Francis Vercamer. ...
Aux banderoles et aux pétards, une trentaine de militants de la CGT roubaisienne. « Francis Vercamer a beau être du Nouveau Centre, il est de la majorité. » C'est ce constat qui a incité le syndicat à venir faire entendre sa demande de retrait du projet de réforme en cours. Auprès de celui qui dans le secteur est en principe plus proche du gouvernement « mais Dominique Baert, le député-maire de Wattrelos, n'est pas oublié pour autant », insiste Abdelkrim Abdesselam, le secrétaire de l'union locale.
« On ne dit pas qu'il ne faut pas de réforme. On veut seulement une réforme juste et là, ce sont encore les mêmes qui vont payer.
» En l'absence du principal intéressé, qui justement siège à l'Assemblée nationale, c'est ce qu'une délégation est allé expliquer à la directrice de cabinet de Francis Vercamer et à son attaché parlementaire. La CGT a surtout mis l'accent sur le fait que « cette réforme va aggraver les inégalités sans répondre aux enjeux de long terme ».
En face, l'attaché parlementaire de Francis Vercamer a eu un peu de mal à intervenir. Tout juste a-t-il pu glisser que le député s'était penché sur la question de la pénibilité et qu'il avait même posé une question mardi à l'Assemblée nationale. « Vous l'avez vu ? », a demandé la directrice de cabinet du maire de Hem. « Ben non, on faisait notre boulot de syndicalistes ! », ont répondu les CGTistes, faisant remarquer qu'au même moment, ils manifestaient à Lille. On saura au moins que Francis Vercamer, qui considère que la proposition du gouvernement est « une avancée », souhaite que la pénibilité soit réellement définie dans le Code du travail. Pas de nature à rassurer les représentants de la CGT qui ont au moins tenté de faire passer leur message. • M. G.