KADHAFI VACILLE MAIS CONTINUE A TUER DE PAUVRES GENS. LES PEUPLES DONT LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER, CONTINUENT DE SE SOULEVER DE LA TUNISIE A L'IRAK

Publié le par Tourtaux

Kadhafi perd du terrain en Libye, la rue arabe gronde de la Tunisie à l'Irak
Politique étrangère dimanche 27 février 2011

+ Cinq choses à savoir sur Kadhafi

Le régime de Mouammar Kadhafi continue à perdre du terrain en Libye, tandis que, de la Tunisie, théâtre samedi de violents affrontements, à l'Irak en passant par l'Egypte, le Yémen et Bahreïn, la rue arabe grondait toujours.

LIBYE

En Libye, où la région orientale pétrolifère, autour de Benghazi, est aux mains des rebelles et où d'intenses combats se déroulaient dans l'Ouest, la détermination des insurgés ne faiblit pas, mais le colonel Kadhafi, qui a demandé vendredi à ses partisans de se mobiliser, maintient son pouvoir à Tripoli.

Toutefois, dans certains quartiers de la capitale, des tirs ont de nouveau été entendus pendant la nuit.

«Il semble que Kadhafi ne contrôle plus la situation en Libye», a été jusqu'à déclarer le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi.

Seif Al-Islam, un des fils du numéro un libyen, a quant à lui estimé que la situation était «excellente» dans les trois-quarts du pays, tout en reconnaissant qu'il y avait une «volonté intérieure de changement».

40 000 à 50 000 MIGRANTS

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est une nouvelle fois réuni pour discuter d'un projet de résolution rédigé par les Occidentaux en vue d'imposer des sanctions au régime de Mouammar Kadhafi et l'avertissant que «les attaques étendues et systématiques qui ont lieu actuellement en Libye contre la population civile peuvent être assimilées à des crimes contre l'humanité».

Les troubles y ont fait de 300 à plus de 1000 morts, selon les sources, et depuis lundi, 40000 à 50000 migrants ont fui par les frontières terrestres, leur flux s'accroissant, a déclaré l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

TUNISIE

Plus à l'ouest dans le monde arabe, un vent de contestation continuait à souffler, avec notamment de violents affrontements samedi à Tunis entre manifestants et forces de l'ordre qui ont fait trois morts.

Des incidents avaient déjà suivi dans la nuit de vendredi à samedi la plus importante manifestation depuis la chute du président Ben Ali, au cours de laquelle 100 000 personnes avaient appelé au départ du gouvernement de transition.

MAROC

Au Maroc, ce sont près de mille personnes encadrées par un important dispositif sécuritaire qui se sont rassemblées samedi à Casablanca pour revendiquer des «réformes politiques et une nouvelle Constitution», selon un témoin.

ALGERIE

Et si c'est en vain qu'à Alger une centaine de contestataires ont bravé un important dispositif de police pour tenter leur troisième marche en un mois en faveur d'un changement de régime, au Caire, ils ont été près de 2.000 à manifester pour réclamer un nouveau gouvernement.

YÉMEN

Au Yémen, de véritables scènes de guerre à Aden, dans le Sud, ont fait au moins trois morts. D'importants chefs tribaux ont annoncé devant un vaste rassemblement près de Sanaa, dans le Nord, leur ralliement - après celui de l'opposition parlementaire et des rebelles zaïdites (chiites) - au mouvement de protestation contre le président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.

BAHREIN

A Bahreïn, au lendemain d'une marche massive de protestation, des milliers de manifestants ont défilé dans la capitale, Manama, aux cris de «va-t'en Hamad !» à l'adresse du roi, Hamad ben Issa Al-Khalifa.

Le «dialogue national» censé sortir le royaume de la crise dans laquelle il est plongé depuis près de deux semaines n'a pas encore commencé, ont déploré des responsables de l'opposition, qui attendent des «clarifications» du gouvernement, au sein duquel cinq ministres ont changé de portefeuille.

Un dirigeant en exil de l'opposition chiite, Hassan Mashaimaa, a cependant regagné Manama sans être inquiété par les autorités.

QATAR

Au Qatar voisin, un appel à l'éviction de l'émir Hamad ben Khalifa al-Thani, lancé sur Facebook, a rassemblé samedi plus de 20.000 sympathisants.

Plus au nord, au Koweït, un groupe d'opposition nouvellement formé a appelé à des réformes politiques et l'émir cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah a annoncé des mesures sociales de plus de six milliards de dollars.

IRAK

En Irak, le guide spirituel de la communauté chiite, le Grand Ayatollah Ali Sistani, a exigé la suppression des avantages que se sont octroyés les hommes politiques irakiens, au lendemain de manifestations de colère qui ont fait seize morts.

Au cours d'une manifestation pour l'amélioration des conditions de vie à Qoubaissa, à 170 km à l'ouest de Bagdad, une personne a été tuée et sept ont été blessées par balle.

JORDANIE

En Jordanie voisine, l'opposition a accusé samedi le gouvernement de «manque de sérieux» dans les réformes, au lendemain d'une «journée de la colère» qui a rassemblé des milliers de personnes à Amman pour la plus grande manifestation dans la capitale depuis le début du mouvement de protestation, en janvier.

 

Source : http://www.ouest-france.fr/actuDet_-Kadhafi-perd-du-terrain-en-Libye-la-rue-arabe-gronde-de-la-Tunisie-a-l-Irak_39382-1708398_actu.Htm

Publié dans Lutte des classes

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T
<br /> Tu ne donnes pas cher de leur peau, j'ajoute :<br /> "JUSTICE SERA RENDUE!"<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Que le peuple attrape ses meurtriers, je ne donne pas cher de leur peau.<br /> <br /> <br />
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