L'ANCIEN CHANCELIER ALLEMAND SIGMAR GABRIEL : LES TENTATIVES D'AFFAIBLIR LA RUSSIE SONT LOURDES DE CONSEQUENCES. UN EVENTUEL AFFAIBLISSEMENT DE LA RUSSIE SERAIT TRES DANGEREUX POUR LE MONDE ENTIER.
mercredi, 07 janvier 2015 19:29
Les tentatives d’affaiblir la Russie lourdes de conséquences
IRIB-Un éventuel affaiblissement de la Russie serait très dangereux
pour le monde entier, estime l'ancien chancelier allemand Sigmar Gabriel.
Dans une interview accordée au journal Bild am Sonntag, M.Gabriel a mis en garde l'Occident contre des tentatives d'affaiblir Moscou «sur le plan économique comme
politique».
«Celui qui le veut risque de provoquer une situation encore plus dangereuse pour nous tous en Europe», a déclaré l'ex-chancelier fédéral.
Selon lui, aux Etats-Unis aussi bien qu'en Europe, il existe des forces qui souhaitent voir la faillite définitive de la «grande puissance rivale». Cependant, un tel scénario ne correspond pas aux intérêts des Européens, souligne M.Gabriel.
Auparavant, l'ex-chancelier a qualifié d'erronée la politique de renforcement ultérieur de sanctions antirusses.
Les relations entre la Russie et l'Occident se sont dégradées sur fond de crise en Ukraine et d'adhésion de la Crimée à la Russie. Les Etats-Unis, l'Union européenne, le Canada ainsi que l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont adopté le premier train de sanctions contre la Russie à la mi-mars 2014. Fin juillet dernier, les Etats-Unis et l'UE ont instauré des sanctions contre plusieurs secteurs de l'économie russe.
Moscou a riposté en imposant un embargo sur les denrées alimentaires provenant des Etats-Unis, de l'UE, de l'Australie, du Canada et de la Norvège.
Source: RIA Novosti
Dans une interview accordée au journal Bild am Sonntag, M.Gabriel a mis en garde l'Occident contre des tentatives d'affaiblir Moscou «sur le plan économique comme

«Celui qui le veut risque de provoquer une situation encore plus dangereuse pour nous tous en Europe», a déclaré l'ex-chancelier fédéral.
Selon lui, aux Etats-Unis aussi bien qu'en Europe, il existe des forces qui souhaitent voir la faillite définitive de la «grande puissance rivale». Cependant, un tel scénario ne correspond pas aux intérêts des Européens, souligne M.Gabriel.
Auparavant, l'ex-chancelier a qualifié d'erronée la politique de renforcement ultérieur de sanctions antirusses.
Les relations entre la Russie et l'Occident se sont dégradées sur fond de crise en Ukraine et d'adhésion de la Crimée à la Russie. Les Etats-Unis, l'Union européenne, le Canada ainsi que l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont adopté le premier train de sanctions contre la Russie à la mi-mars 2014. Fin juillet dernier, les Etats-Unis et l'UE ont instauré des sanctions contre plusieurs secteurs de l'économie russe.
Moscou a riposté en imposant un embargo sur les denrées alimentaires provenant des Etats-Unis, de l'UE, de l'Australie, du Canada et de la Norvège.
Source: RIA Novosti