L'OTAN SUSPEND SES PROJETS MILITAIRES ET RENFORCE LA GUERRE ECONOMIQUE CONTRE LA SYRIE
Alors qu’elle appliquait jusqu’à présent le scénario de l’intervention militaire humanitaire qui avait fait ses preuves en Yougoslavie et récemment en Libye, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord doit revoir sa copie en Syrie. Désormais il s’agira d’appliquer la même stratégie que pour l’Irak : mettre le pays en état de siège au mépris des populations pour l’affaiblir suffisamment avant le prochain assaut.
[...]
La suspension du plan d’intervention militaire internationale a été confirmée par le retour à Damas des ambassadeurs des États-Unis, de France et d’Allemagne. Elle implique une inflexion de la campagne médiatique. D’ores et déjà, les médias anglo-saxons ont abandonné les références aux accusations les plus outrancières et les moins crédibles lancées contre Bachar el-Assad, telle que celle de faire torturer des enfants. Le département d’État lui-même ne décrit plus le président syrien comme un monstre, mais comme un homme « déconnecté de la réalité » (sic) [5]. Son cas ne nécessite donc plus de traitement urgent. Au demeurant, la révélation par divers journalistes de la réalité syrienne, à mille lieues de l’image de propagande véhiculée depuis huit mois [6], rend un moment de silence indispensable.
L'intervention militaire humanitaire qui avait fait ses preuves en Yougoslavie et récemment en Libye, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord doit revoir sa copie en Syrie. Désormais il s’agira d’appliquer la même stratégie que pour l’Irak : mettre le pays en état de siège au mépris des populations pour l’affaiblir suffisamment avant le prochain assaut.
[...]
La suspension du plan d’intervention militaire internationale a été confirmée par le retour à Damas des ambassadeurs des États-Unis, de France et d’Allemagne. Elle implique une inflexion de la campagne médiatique. D’ores et déjà, les médias anglo-saxons ont abandonné les références aux accusations les plus outrancières et les moins crédibles lancées contre Bachar el-Assad, telle que celle de faire torturer des enfants. Le département d’État lui-même ne décrit plus le président syrien comme un monstre, mais comme un homme « déconnecté de la réalité » (sic) [5]. Son cas ne nécessite donc plus de traitement urgent. Au demeurant, la révélation par divers journalistes de la réalité syrienne, à mille lieues de l’image de propagande véhiculée depuis huit mois [6], rend un moment de silence indispensable.
Reçu de Marie-Ange PATRIZIO