LA BELGIQUE A L'HEURE DES CHOIX : SEPARATISME OU SOLIDARITE
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Triste spectacle que celui de séparatistes flamands prenant en otage le Parlement, sans réaction de son président. Triste image que celle d’élus flamands cédant quasi dans leur ensemble au jeu de la surenchère nationaliste. Triste image aussi que ce nième gouvernement Leterme volant en éclat pour les mêmes trois lettres, BHV. Triste pays dont l’élite politique se montre incapable de surmonter un différend institutionnel et renonce à résoudre les vrais problèmes de la population.
Car dans le même temps, un million et demi de nos concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté (record absolu), la pension légale est attaquée, les licenciements collectifs se multiplient et le chômage s’envole. S’attaquer à ces problèmes n’est manifestement pas la priorité de nombreux élus au Nord du pays, sinon pour renforcer encore les politiques ultralibérales. De même au Sud, de nombreux élus, en particulier au sein d’un MR aiguillonné par le FDF, entendent tirer profit électoralement de cette sempiternelle querelle communautaire.
Le PC a toujours plaidé pour la solidarité entre tous les travailleurs, qu’ils soient du Nord ou du Sud du pays. Comment parler de solidarité européenne ou mondiale si l’on n’est même pas capable de s’entendre dans ce pays ? C’est pourquoi, sans nostalgie pour la « Belgique de papa », nous continuons à plaider pour un pays avec une véritable solidarité fédérale, s’appuyant sur trois régions aux pouvoirs étendus et plus clairement définis. C’est de ce fédéralisme là que les partis traditionnels n’ont pas voulu. Ils portent ensemble une lourde responsabilité dans le blocage, voire l’impasse actuelle.
Mais pour que ce pays ait encore un sens, il faut être deux. Aujourd’hui, on doit bien constater que le cœur n’y est plus côté flamand, et moins après chaque crise communautaire du côté francophone. Est-ce uniquement la faute du monde politique ou des médias ? Nous ne le pensons pas. Il existe une véritable césure dans les opinions publiques. Wallons, Bruxellois et Flamands ont-ils encore le même projet de société ?
Cette crise nous montre encore une fois combien manque une gauche qui fait de la solidarité un véritable enjeu et non un slogan politique à géométrie variable. Le PC reste présent afin de faire entendre cette voix, avec vous.
AGENDA SPECIAL 1ER MAI : Le 1er mai, venez débattre et manifester avec nous !
LIEGE : Meeting et manifestation unitaire "Ne payons pas leur crise!" co-organisés par le PC et le PTB dès 11 h Place Saint Paul. Avec Véronique De Keyser (députée européenne PS), Marc Goblet (Président de la FGTB Liège-Huy-Waremme), Raoul Hedebouw (porte-parole du PTB) et Pierre Eyben (porte-parole du PC). Téléchargez l'affiche ICI
BRUXELLES : Défilé unitaire (départ à 13h de la place Van Meenen devant l’Hôtel Communal de Saint-Gilles) en direction de 1er mai de la FGTB place Rouppe et stand (avenue de Stalingrad). Plus d'infos ICI
CHARLEROI : Soirée "Brel, Piaf et Vian" à la maison du peuple de Dampremy. Téléchargez l'affiche ICI
LA LOUVIERE : Débat "Précarité ? Assez !" avec Elisabeth Augustyn (déléguée SETCa Lidl), Josiane Coruzzi (Collectif Solidarité Femmes), Rosaria Messina (déléguée SETCa Carrefour ), Freddy Bouchez (Droits Devant), Dominique Debelle (Coordinateur général du Relais Social), Geert Goderis (Médecin), Robert Tangre (Secours Populaire Wallonie/Bruxelles) et Paul Trigalet (Solidarités nouvelles), suivi d'un repas "panier du marché". Plus d'infos et réservations ICI
QUAREGNON : Apéro barbecue à la «Maison ouvrière» (272 rue Jules Destrée à 7390 Quaregnon) suivi d'un meeting-débat avec, à partir de 14 h, des prises de parole de Jean Delval, au nom de l’Unité Populaire, de Fabien Dortu sur l’agriculture paysanne et le défi d’un communisme vert, et de Pierre Amoroso sur les initiatives du PC. Plus d'infos et réservations ICI

Aujourd’hui, la situation catastrophique que vit la Grèce leur est prétexte pour tenter d’imposer de nouveaux tours de vis aux peuples. On sait que la haute finance mondialisée a aidé le gouvernement hellène à camoufler l’ampleur de sa dette publique. Désormais, le pays est l’otage des agences de notation privées qui lui imposent des taux d’intérêts intenables. Lire la suite