LE LEADER IRANIEN SAYED KHAMENEI : LES GRANDES PUISSANCES ARROGANTES ONT ECHOUE A METTRE L'IRAN A GENOUX ET NE POURRONT LE FAIRE.

Publié le par Tourtaux

Les grandes puissantes arrogantes ont tenté vainement de mettre l'Iran à genoux, a affirmé le leader de la Révolution islamique en Iran. L'ayatollah sayed Ali Khamenei a fait mardi 25 novembre ce commentaire via un compte twitter.

«Sur la question du nucléaire, les arrogants ont fait de leur mieux pour mettre l'Iran à genoux,Sayed Khamenei: Les grandes puissantes arrogantes ont échoué à mettre l'Iran à genoux mais ils n'ont pas pu et ne pourront pas le faire», lit-on dans le message rédigé en anglais. Il s'agit de sa première réaction à la décision des grandes puissances et de l'Iran de prolonger de sept mois leurs négociations faute d'un accord.

Après une semaine de discussions acharnées, Téhéran et les grandes puissances n'ont pas réussi à s'entendre, lundi 24 novembre, sur le programme nucléaire iranien. Mais ils se sont donné une chance de parvenir à un accord en prolongeant les discussions jusqu'à l'été 2015.

Le président iranien a estimé que de nombreux différends avaient été réglés entre les deux parties. Dans une allocution télévisée, Hassan Rohani s'est montré optimiste, affirmant qu'un accord définitif serait trouvé et que les négociations de cette semaine, malgré l'échec d'un accord, ont réglé la majorité des points de tension. «Durant les discussions de Vienne, de nombreux fossés ont été en partie comblés, nos positions et celles de l'autre partie se sont rapprochées [...] Une grande partie du chemin a été accomplie», a-t-il déclaré, soulignant que son pays n'entendait toutefois pas renoncer à ses droits nucléaires.

John Kerry, le chef de la diplomatie américaine qui s'est adressé en fin d'après-midi aux journalistes depuis la capitale autrichienne, s'est lui aussi montré confiant dans l'avenir des pourparlers. Il a exhorté la communauté internationale à ne pas renoncer aux négociations avec la République islamique et affirmé que «d'importants progrès» avaient été réalisés pendant ces discussions malgré l'échec d'un accord international.
«Nous serions stupides d'abandonner [...] Ces discussions ne vont pas être plus faciles simplement parce qu'on les prolonge. Elles sont difficiles et vont rester difficiles», a toutefois prévenu John Kerry avant d'appeler le Congrès américain à soutenir une prolongation des pourparlers.

Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif et son homologue américain, qui affichent une bonne entente, s'étaient retrouvés pour la septième fois depuis jeudi soir, pour des dernières discussions qui ont duré une heure.

Source : agences

 

25-11-2014 | 14:10

 

Publié dans Iran

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