LE MONDE VU DE CUBA, PAR MURIEL DICHAMP DEPUIS LA HAVANE - DEUXIEME SOMMET DE LA CELAC : UN SOMMET HISTORIQUE

Publié le par Tourtaux

 

LETTRE DE CUBA (reçue le 3 février 2014)

 

LE MONDE VU DE CUBA, par Muriel Dichamp depuis La Havane

Deuxième sommet de la CELAC : Un sommet historique

Unis : La CELAC a réuni les représentants de 33 pays indépendants situés au sud du Rio Grande dans un rendez-vous qui a marqué l'engagement de la région pour atteindre l'unité dans la diversité qui caractérise chacun d'eux.

La CELAC s'est réunie avec la conviction de défendre les intérêts de la région sur la scène internationale et d'apporter aux peuples le développement, le bien-être social. Elle a débattu du principe que tous les pays membres sont égaux et, qu'à la seule condition d'être unis, ils pourraient faire face aux défis communs de leurs nations avantagées par leurs ressources naturelles, mais qui historiquement ont été exploitées par ceux mêmes qui aujourd'hui tentent de développer la division.

Il ne pouvait pas y avoir de plus bel hommage à José Marti pour son 161ème anniversaire, que de voir marcher en rang serré, les Indiens, les Noirs descendants de l'Afrique et les Blancs de l'Europe. Tous réunis dans la Cuba révolutionnaire de Fidel et de Raúl, châtiée depuis plus d'un demi siècle pour avoir aspiré à une société différente du capitalisme.


Les défis : le chemin qui les a conduits jusqu'à aujourd'hui n'a pas été facile.

Après 200 ans de dépendance, d'ingérences étrangères et d'affrontements internes, une nouvelle génération de représentants latino-américains et caribéens a commencé à marcher sur le chemin de l'intégration des peuples au sud du Rio Grande.
Ils ont débattu publiquement et ouvertement (sommet entièrement retransmis en direct à la télévision) sur les problèmes du développement, de la faim, des inégalités, du changement climatique et sur d'autres thèmes qui marquent l'agenda de l'humanité, comme les grandes avancées productives, technologiques et scientifiques qui ne cessent de se présenter aux habitants de la planète.

La déclaration de Zone de Paix par les présidents et ministres de la CELAC constitue un des défis de la rencontre.


Quelques phrases des responsables :

Venezuela : « La CELAC est la grande politique du 21èmesiècle ».
Guyana : « 
Nous devons être conscients des défis ».
Uruguay : « 
Si l'Humanité ne pense pas en tant qu'espèce, elle est condamnée ».
Barbade : « 
Une relation chaque fois plus grande entre la Caraïbe et l'Amérique latine ».
Nicaragua : « 
Nous avons pris le chemin ».
Colombie : « 
Si seulement lors du prochain sommet de la CELAC on pouvait dire qu'il y a la paix ».
Santa Lucia : « 
On ne peut pas avoir de paix sans développement ».
Bolivie : « 
L'unité se consolide avec le Sommet ».
Surinam : «
 Nous devons nous engager à associer nos efforts pour mettre fin à la pauvreté ».
Belice : « 
Éviter le fantasme du paternalisme ».
Pérou : « 
Le Pérou a une volonté intégrationniste et d'une coopération active ».
République Dominicaine : « 
La CELAC a rectifié une erreur du passé ».
Honduras :
« La CELAC, c'est l'expression de nos plus légitimes aspirations communes ».
Chili : Michèle Bachelet : « 
Nos peuples sont le plus grand capital de notre région ».
Chili : président actuel : « 
Il nous reste encore un long chemin à parcourir ».
Saint-Vincent et les Granadines : « 
Les indemnisations, le premier pas pour panser les blessures ».
Cuba : « 
Notre Amérique n'oublie pas ».


Plusieurs responsables des 33 pays représentés ont rencontré Fidel et tous, avec le secrétaire des Nations Unies Ban Ki Moon, se sont réjouis d'avoir conversé avec un homme d'une grande clarté et lucidité.
La première ministre de la Jamaïque, Portia Simpson-Miller, a déclaré : « 
Fidel est un géant et nous lui souhaitons longue vie ».

En conclusion de ce sommet historique, Cuba a remis la présidence temporaire au Costa Rica.

Publié dans Cuba

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