LE SAPIN ROSE, MINISTRE DU TRAVAIL, VOUDRAIT NOUS ENTERRER QU'IL NE S'Y PRENDRAIT PAS AUTREMENT !!
Le projet de loi transposant l'accord conclu le 11 janvier entre le patronat et trois syndicats "offrira de vraies alternatives aux licenciements",
Le projet portera tous ses fruits lors de la reprise de la croissance pour devenir "un accélérateur à la création d'emploi",
assure le ministre, alors que la CGT et FO - qui n'ont pas signé l'accord - mobilisent mardi dans la rue contre ce projet.
L'employeur ne pourra plus décider seul d'un plan social
"Les accords de maintien dans l'emploi, par exemple, seront désormais strictement encadrés, avec des garanties fortes, à l'opposé de ce que voulait faire Nicolas Sarkozy",
et quand il songe à un plan social "l'employeur ne pourra plus décider seul", explique le ministre.
"On sécurise surtout les employeurs" et l'encadrement des accords de maintien de l'emploi proposé marque "un recul sans précédent pour les salariés",
affirme au contraire Thierry Lepaon, qui prendra les rênes de la CGT dans une quinzaine de jours, également interviewé par Libération.
> Voir aussi notre vidéo : Thierry Lepaon, nouveau visage de la CGT
S'agissant des mobilités que le projet de loi veut encourager, le ministre du Travail indique que "sur proposition du Conseil des ministres",
des "précisions" ont été apportées sur les "droits du salarié qui refuserait d'être concerné personnellement par les dispositions d'un accord collectif en matière de mobilité interne".
Selon la CGT et FO, l'avant-projet de loi contrevenait sur ce point à la réglementation internationale. "Le caractère économique du
licenciement sera reconnu" dans ce cas, précise M. Sapin, et non plus pour motif personnel comme prévu initialement.