LE SNJ-CGT MET ARLETTE CHABOT SUR LE GRILL !
Arlette Chabot va «tirer les conséquences» de la critique du SNJ-CGT
Arlette Chabot annonce le désistement de Vincent Peillon dans l'émission «A vous de juger», le 14 janvier 2010/DR
MEDIAS - Le communiqué du syndicat est une «atteinte à son honneur professionnel»...
La polémique sur l’émission A vous de juger sur l’identité nationale du 14 janvier dernier n’en finit pas de rebondir. Après le désistement surprise et très commenté de Vincent Peillon, la bronca des journalistes de la chaîne, indignés qu’un débat sur le sujet puisse se tenir entre Eric Besson et Marine Le Pen, c’est au tour de la directrice de l’information de France 2, Arlette Chabot, de répliquer.
Dans un communiqué, elle «s’étonne du communiqué publié par le syndicat SNJ-CGT» jeudi, notamment du fait que ce syndicat de journalistes ne défende pas «la liberté éditoriale de France 2 et de ses journalistes».
«Atteinte à son honneur professionnel»
Arlette Chabot considère également «qu’affirmer que "la direction de l’information est de plus en plus aux ordres du pouvoir sarkozyen" constitue une atteinte à son honneur professionnel», et «se réserve le droit d’en tirer les conséquences».
Jeudi, le SNJ-CGT avait estimé dans un communiqué que le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) s'était discrédité en soutenant France 2, après le refus de Vincent Peillon de participer à l’émission.
«Campagne aux forts relents pétainistes»
Le CSA «vole au secours d'une directrice de l'information du service public de télévision (Arlette Chabot, ndr), qui est de plus en plus aux ordres du pouvoir sarkozyen et pour laquelle ‘l'opposition parlementaire’ est circonscrite à quelques représentants d'un seul parti», écrit le SNJ-CGT.
Le syndicat «s'étonne que le CSA ne fustige pas l'organisation d'un débat centré d'abord autour du ministre des expulsions et de la représentante d'un parti faisant du racisme et du populisme de bas étage son fonds de commerce». Le SNJ-CGT s'étonne également que le CSA «n'ait pas relevé qu'un tel débat a été organisé en pleine campagne gouvernementale sur l'identité nationale aux forts relents pétainistes».
Le CSA a regretté mercredi «les conditions dans lesquelles la chaîne France 2 a été contrainte de présenter aux téléspectateurs l'émission», après le refus in extremis de Vincent Peillon d'être partie prenante à un débat qualifié de «dérive indigne».
Dans un communiqué, elle «s’étonne du communiqué publié par le syndicat SNJ-CGT» jeudi, notamment du fait que ce syndicat de journalistes ne défende pas «la liberté éditoriale de France 2 et de ses journalistes».
«Atteinte à son honneur professionnel»
Arlette Chabot considère également «qu’affirmer que "la direction de l’information est de plus en plus aux ordres du pouvoir sarkozyen" constitue une atteinte à son honneur professionnel», et «se réserve le droit d’en tirer les conséquences».
Jeudi, le SNJ-CGT avait estimé dans un communiqué que le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) s'était discrédité en soutenant France 2, après le refus de Vincent Peillon de participer à l’émission.
«Campagne aux forts relents pétainistes»
Le CSA «vole au secours d'une directrice de l'information du service public de télévision (Arlette Chabot, ndr), qui est de plus en plus aux ordres du pouvoir sarkozyen et pour laquelle ‘l'opposition parlementaire’ est circonscrite à quelques représentants d'un seul parti», écrit le SNJ-CGT.
Le syndicat «s'étonne que le CSA ne fustige pas l'organisation d'un débat centré d'abord autour du ministre des expulsions et de la représentante d'un parti faisant du racisme et du populisme de bas étage son fonds de commerce». Le SNJ-CGT s'étonne également que le CSA «n'ait pas relevé qu'un tel débat a été organisé en pleine campagne gouvernementale sur l'identité nationale aux forts relents pétainistes».
Le CSA a regretté mercredi «les conditions dans lesquelles la chaîne France 2 a été contrainte de présenter aux téléspectateurs l'émission», après le refus in extremis de Vincent Peillon d'être partie prenante à un débat qualifié de «dérive indigne».
Bérénice Dubuc
Source : 20 Minutes.fr
Source : 20 Minutes.fr