LES BOURREAUX DE BETHUNE A PIED D'OEUVRE A L'HOPITAL

Publié le par Tourtaux

 

« Une disposition d'urgence est possible pour confirmer la sénologie à Béthune »

samedi 10.09.2011, 05:06  - La Voix du Nord

 Roselyne Bachelot, alors à la Santé, a fait d'André Flajolet le rapporteur d'une loi très controversée. Roselyne Bachelot, alors à la Santé, a fait d'André Flajolet le rapporteur d'une loi très controversée.
|  • LE VISAGE DE L'ACTUALITÉ ANDRÉ FLAJOLET |

Montré du doigt par la CGT depuis la mise en place de la loi hôpital, patients, santé, territoires (HPST) dont il est le rapporteur, malmené par un vent de contestation politique, André Flajolet passe en défense. Le député UMP de Béthune assure que la loi peut sauver à la fois la sénologie (cancer du sein) à Béthune - dont la disparition inquiète le corps médical - et Lens avec le concours solidaire de la communauté hospitalière.

PAR CHARLES-OLIVIER BOURGEOT

bethune@info-artois.fr PHOTO ARCHIVES « LA VOIX »

« Nul besoin de vous répéter que la CGT combat depuis 4 ans cette loi répugnante nommée HPST (Hôpital, patient, santé, territoire) concocté par les trop célèbres Bachelot et Flajolet. » Jeudi encore, dans les tracts et les discours, le député de Béthune a été désigné à la vindicte populaire. La CGT les a, lui et la loi dont il est le rapporteur, dans le collimateur. Et depuis les premières préconisations de l'Agence régionale de santé (ARS) - enfant très contesté de la réforme chargé de repenser la carte hospitalière du territoire -, les choses ne vont pas en s'arrangeant. C'est un doux euphémisme. La fronde du corps médical est plus récente et ses inquiétudes croissent. À Béthune, les médecins s'élèvent surtout contre la disparition du service de sénologie de l'hôpital, faute d'autorisation administrative délivrée par L'ARS. Au soir de ce vent de contestation médicale et des propos tenus le matin même par le maire de Béthune dans nos colonnes, André Flajolet s'est voulu rassurant mais le sujet reste très sensible.

« D'un point de vue historique, la sénologie a été affectée en 2007 à un Groupement de coopération sanitaire (GCS) ayant son siège à Lens. Entre-temps, Béthune a développé de façon remarquable (ce service). Lens ne l'a pas fait. Aujourd'hui, Béthune demande la confirmation de ses talents alors que le GCS est obsolète. Si la situation globale n'a pas changé, il n'y a pas d'autorisation disponible. Or je dis à l'ARS : "1. La situation a changé et donc il faut vérifier toutes les autorisations. 2. La loi permet de prendre une disposition d'urgence pour confirmer Béthune. La modification est possible s'il s'agit d'un intérêt général. On est en plein dedans". »

« Aider Lens »

En clair, le député UMP défend le maintien d'un GCS avec un siège à Béthune, et non plus à Lens comme ces deux dernières années. Parce que « Béthune est en capacité d'apporter une réponse positive à la sénologie et qu'elle a la possibilité d'aider Lens ». André Flajolet insiste sur ce point. Car - et là chacun en convient -, l'hôpital de Lens est dans une situation financière catastrophique. Pour l'élu UMP, il ne s'en sortira pas sans le concours solidaire de la communauté hospitalière de territoire - fille aînée de sa loi - formée de Béthune, Lens, Arras et Douai. « Il serait dramatique de (la) casser pour deux raisons : 1. Ça donne raison à ceux qui pensent que le centre hospitalier de Lille a une suprématie sur Lens et Béthune. 2. Si Béthune a eu parfois besoin de la puissance de Lens, Lens a cette fois un besoin urgent de Béthune, Douai et Arras pour pouvoir redresser la situation. » •

 

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Bethune/actualite/Secteur_Bethune/2011/09/10/article_une-disposition-d-urgence-est-possible.shtml

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