LES INSURGES LIBYENS PLACES SOUS UN COMMANDEMENT UNIFIE, DIRIGE PAR UN ANCIEN D'AL QAIDA BIEN ENCOMBRANT POUR LES USA SAUF COMPLICITES US. N'EST-CE PAS LES USA QUI ONT FABRIQUE BEN LADEN ?

Publié le par Tourtaux

 

Les insurgés libyens placés sous un commandement unifié, dirigé par un ancien d’Al Qaïda

samedi 27 août 2011, par La Rédaction

Les combattants rebelles libyens à Tripoli vont être placés sous un commandement unifié et intégrés au sein d’une nouvelle armée nationale au terme d’une période de transition, a annoncé vendredi Abdel Hakim Belhadj.
Ce dernier dirige l’insurrection armée dans la capitale libyenne. Issu de la mouvance islamiste, il s’était réfugié à la fin des années 1990 en Afghanistan, alors dirigé par les taliban, et, s’il a bien été en contact alors avec Oussama ben Laden, il n’a pas adhéré à la stratégie d’attentats anti-occidentaux développée par Al Qaïda, disent les observateurs.
Abdel Hakim Belhadj a précisé que le commandement unifié des insurgés libyens serait confié à un Conseil militaire.
"Le Conseil militaire annonce son intention de dissoudre toutes les formations rebelles et de les intégrer au sein des institutions de l’Etat", a-t-il dit au cours d’une conférence de presse.
Il a ajouté que les insurgés mettaient au point une stratégie pour garantir la sécurité de toutes les institutions publiques et de toutes les missions diplomatiques à Tripoli.
Les insurgés s’attachent pour l’instant à "purifier" la capitale libyenne des dernières poches de résistance des partisans de Mouammar Kadhafi, lequel est introuvable, a-t-il dit.
D’après les médias arabes, Abdel Hakim Belhadj a joué un rôle de premier plan dans l’offensive menée par les rebelles contre Tripoli.
Il fait partie de la direction du Mouvement islamique pour le changement en Libye (Al Haraka al Islamiya al Libiya Lit-Tahghir), organisation composée pour l’essentiel d’anciens membres du Groupe islamique de combat en Libye (GICL). Ce GICL a désormais disparu après avoir tenté de renverser Mouammar Kadhafi dans les années 1990.
Abdel Hakim Belhadj, qui aurait près de 50 ans, est aussi connu sous le nom d’Abou Abdoullah al Sadek et il s’agit d’un chef militaire de grande qualité, juge Noman Benotman, ancien commandant du GICL et désormais expert au sein du centre de réflexion britannique Quilliam.
Comme de nombreux dissidents islamistes dans les pays arabes, il s’est réfugié en Afghanistan à la fin des années 1990. Là, il y a croisé Oussama ben Laden mais s’est opposé à la stratégie d’Al Qaïda, selon Noman Benotman.
Il a en revanche consacré son temps passé en Afghanistan à rétablir les réseaux du GICL en Libye afin de tenter de remplacer le régime de Mouammar Kadhafi par un Etat islamique, ajoute cet expert.
"Il a davantage de considérations politiques que religieuses", dit Noman Benotman. "Il est toujours parvenu à maintenir une distance entre Ben Laden et notre lutte (en Libye)."
D’après Camille Tawil, historien des mouvements islamistes en Afrique du Nord, Abdel Hakim Belhadj est arrivé en Afghanistan en 1999 après l’anéantissement des réseaux du GICL en Libye par les services de sécurité de Mouammar Kadhafi.
Lorsque, en 2007, Al Qaïda a annoncé qu’il intégrait le GICL en son sein, Abdel Hakim Belhadj, qui se trouvait alors dans les prisons libyennes, a rejeté cet accord et il a publiquement renoncé à la violence deux ans plus tard.
Après le renversement du régime taliban par les Etats-Unis en 2001, Abdel Hakim Belhadj a fui en Iran puis en Asie du Sud-Est, où l’on pense qu’il a été arrêté. Il a été remis à la Libye en 2004 dans des conditions mystérieuses.
Dans le cadre d’un programme de réconciliation nationale promu par Saïf al Islam, fils de Mouammar Kadhafi, Abdel Hakim Belhadj et d’autres responsables du GICL ont engagé en 2007 des discussions avec le régime qui ont abouti à la libération de centaines de membres du GICL et d’autres islamistes. Lui-même a été libéré le 23 mars 2010.
Pour de nombreux observateurs, il est erroné de croire que la présence d’islamistes au sein de la rébellion fera le jeu d’Al Qaïda.
Dans une note publiée le 3 août, Noman Benotman souligne que des extrémistes islamistes susceptibles d’être rapprochés d’Al Qaïda figurent bien au sein de la rébellion mais qu’ils constituent une minorité. Le Mouvement islamique pour le changement en Libye a en revanche endossé le principe d’une Libye démocratique et "il a clairement fait savoir qu’il s’engagerait et qu’il participerait à tout processus politique dans l’après-Kadhafi", ajoute cet expert.
"Etant donné qu’ils acceptent le système démocratique, ils ne peuvent être considérés comme des ’djihadistes’, selon l’acception internationale du terme", dit-il.
Anna Murison abonde dans ce sens.
"Dire que (la présence de combattants issus du GICL) ouvre le pays à Al Qaïda serait une erreur", dit cette spécialiste de l’extrémisme islamiste au sein d’Exclusive Analysis, organisation basée à Londres. "Je ne vois aucun lien entre les deux groupes."

(Samedi, 27 août 2011 - Avec les agences de presse)

 

http://www.aloufok.net/spip.php?article5139

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié dans colonialisme

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J
<br /> Qui a dit : impossible n'est pas français? Je crois qu'il s'est planté et doit revoir sa copie.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Toujours le même scénario. Les Français ne comprendront donc jamais !<br /> <br /> <br />
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