LES USA TRAHISSENT L'ACCORD DE GENEVE!!!
amedi, 14 décembre 2013 15:36
l’administration américaine a ajouté, de manière inattendue et contraire à l’Accord de Genève, sur sa liste des sanctions, les noms de quelques compagnies et personnalités iraniennes.Jeudi, le ministère américain des Finances, a ajouté les noms de 19 personnes et compagnies iraniennes, sur sa liste noire. "Ces jeux à double sens et l’égarement que l’on constate ne profitent en rien aux négociations", a souligné l’adjoint aux affaires juridiques et internationales du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqtchi, en allusion aux sanctions décidées contre quelques compagnies iraniennes. «Si les pays du groupe 5+1 souhaitent, sincèrement, des avancées sérieuses, dans les négociations et une solution exhaustive avec l’Iran, ils doivent respecter les obligations de l’Accord de Genève, comme être sincère et avoir l’esprit de coopération et d’entente», a affirmé, hier, vendredi soir, Abbas Araqtchi, lors d’un entretien télévisé, en réaction à la décision des Etats-Unis. «Le retour de Vienne de l’équipe d’expertise des négociations nucléaires de l’Iran montre que ces négociations n’ont pas répondu à nos attentes, comme il le fallait, mais en engageant de nouvelles consultations, les négociations d’expertise reprendront», a ajouté Araqtchi, en faisant part de son insatisfaction, à l’égard des négociations avec l’Agence internationale de l’Energie atomique, (AIEA), et les 5+1. Dans ce droit fil, l’UE a mis l’accent sur la nécessité de la reprise des négociations de Genève, en annonçant que les consultations, à ce propos, auront lieu, dans les capitales européennes. «La Russie a qualifié d’inacceptable, la récente décision américaine d’imposer de nouvelles sanctions aux ressortissants iraniens et compagnies légales», a déclaré, hier, vendredi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Riabcov, lors d’une interview accordée au quotidien "Russkaya Gazeta". Sous prétexte que ces personnes et compagnies ont violé les précédentes sanctions, l’administration américaine a cherché, en quelque sorte, à justifier son comportement ambivalent. En vertu de l’Accord de Genève, et dans le cadre du processus de l’instauration de la confiance, en ce qui concerne les activités nucléaires iraniennes, les Etats-Unis s’étaient engagés à ne pas adopter, durant les 6 mois qui suivraient la conclusion de cet accord, de sanctions supplémentaires contre l’Iran et de préparer le terrain à la levée progressive des sanctions, dont l’accès aux comptes bancaires bloqués de l’Iran. L’analyse du comportement des autorités américaines, depuis la veille de la conclusion de l’Accord de Genève, témoigne d’une sorte d’égarement et de contradiction, dans les déclarations des autorités américaines.