MARINES (95) : SUR LE SITE FAURECIA, FILIALE DE PSA, LA CENTAINE D'INTERIMAIRES FRAPPES PAR LA CRISE?
L’impact est moins fort ailleurs
Fr.N. | Publié le 31.07.2012, 07h10
Le site Faurécia à Marines, une filiale de PSA, produit des pare-chocs pour la C3, ainsi que des éléments situés au niveau des radiateurs. « Il y a cent intérimaires à Marines. Ce sont malheureusement eux qui risquent d’être touchés », explique Pascal Randour, délégué CGT, optimiste malgré tout pour l’avenir de l’entreprise. « Le site de Marines travaille pour l’usine d’Aulnay, mais pas seulement. Il y a aussi Renault Flins, PSA Poissy, Renault à Valladolid en Espagne et Luton en Angleterre. On ne va pas mal. Le carnet de commandes est prévu jusqu’en 2019. Il n’y a pas péril en la demeure. » La direction refuse de s’exprimer, expliquant qu’elle communique avec ses employés.
A Saint-Leu-la-Forêt, la société Erpro a un profil particulier. Son domaine, le prototypage rapide, c’est la réalisation de pièces en petite quantité pour les projets de futures voitures du groupe, les concept cars. « La fermeture de l’usine n’aura pas d’incidences », explique Cyril Vue, le gérant. Mais la crise de l’automobile, par contre, est bien ressentie. « Avec Peugeot et Citroën, cela fait un an que des projets sont repoussés ou arrêtés avec nous. De janvier à juin 2011, il y a eu beaucoup de lancements. Depuis septembre 2011, c’est l’accalmie. Mais nous travaillons aussi avec Chanel, Dior, Clarins, ou l’industrie aéronautique. Le chiffre d’affaires est un peu en baisse mais il n’y a rien d’alarmant. »
D’autres entreprises du Val-d’Oise travaillent aussi pour l’automobile. C’est le cas d’Autoliv (ex-cartoucherie de Survilliers), dont la direction ne souhaite pas répondre à nos questions.
Inquiétude chez le sous-traitant de PSAA Saint-Leu-la-Forêt, la société Erpro a un profil particulier. Son domaine, le prototypage rapide, c’est la réalisation de pièces en petite quantité pour les projets de futures voitures du groupe, les concept cars. « La fermeture de l’usine n’aura pas d’incidences », explique Cyril Vue, le gérant. Mais la crise de l’automobile, par contre, est bien ressentie. « Avec Peugeot et Citroën, cela fait un an que des projets sont repoussés ou arrêtés avec nous. De janvier à juin 2011, il y a eu beaucoup de lancements. Depuis septembre 2011, c’est l’accalmie. Mais nous travaillons aussi avec Chanel, Dior, Clarins, ou l’industrie aéronautique. Le chiffre d’affaires est un peu en baisse mais il n’y a rien d’alarmant. »
D’autres entreprises du Val-d’Oise travaillent aussi pour l’automobile. C’est le cas d’Autoliv (ex-cartoucherie de Survilliers), dont la direction ne souhaite pas répondre à nos questions.
Le Parisien
http://www.leparisien.fr/marines-95640/l-impact-est-moins-fort-ailleurs-31-07-2012-2108457.php