PARDIES (64): LE SYNDICAT CGT DE L'ENTREPRISE YARA EXIGE UNE COHERENCE DEPARTEMENTALE POUR L'OUVERTURE DU PORT DE BAYONNE, VITALE POUR LE MAINTIEN DE 95 EMPLOIS ET DE DIZAINES D'AUTRES A LACQ

Publié le par Tourtaux

Yara : la CGT inquiète

Pour le syndicat, l'impossibilité de faire transiter le nitrate technique par le port de Bayonne menacerait l'entreprise.

 L'usine Yara, à Pardies. archives guillaume bonnaud
L'usine Yara, à Pardies. archives guillaume bonnaud

Dans le dossier Yara, l'industriel chimique de Pardies qui souhaite exporter du nitrate d'amonium via le port de Bayonne, la CGT monte au créneau. En se basant sur les résultats d'une étude de rentabilité économique menée au sein de l'entreprise, le syndicat redoute en effet que l'impossibilité pour l'industriel de faire transiter son produit par le port de Bayonne - et le surcoût entraîné par une exportation via la Méditerranée - ne fragilise l'entreprise au point d'entraîner sa fermeture.

À quelques mois de la décision finale d'autorisation ou de refus, annoncée pour le premier semestre 2012, la CGT a tenu, vendredi matin à Bayonne, une conférence de presse au cours de laquelle il a lancé un appel aux décideurs, administration préfectorale et Conseil régional, afin « qu'ils prennent leurs responsabilités en autorisant l'ouverture du port de Bayonne au nitrate technique ». Pour la CGT, en effet, si les conditions de sécurité sont respectées à l'occasion de ces transferts (une vingtaine de trains par an), le risque d'accident est nul.

Une politique cohérente

« Nous demandons bien entendu l'application de règles de sécurité très strictes. Mais le nitrate technique est un produit stable qui ne présente pas de risques. D'autant plus que le transport s'effectue dans des conditionnements sécurisés, et qu'il n'y a aucun stockage sur le port de Bayonne. Les gens vivent avec le fantasme de l'explosion de Toulouse où les conditions de stockage en vrac étaient totalement différentes ».

Les syndicalistes, Jean-François Derolez, délégué central et Charles Puntous, secrétaire du CE de Yara notamment, espèrent que le train à blanc, prévu en septembre, montrera la faisabilité de l'opération et validera les procédures de sécurité. « Mais il faudra même les renforcer si nécessaire, comme cela a déjà été le cas récemment sur le port de Bayonne qui doit demeurer un instrument essentiel du développement industriel de la région. Nous avons besoin d'un grand port pour accompagner une nécessaire politique industrielle dans ce département, et ne pas tout baser sur le tourisme. C'est pourquoi nous réclamons une cohérence départementale avec l'ouverture du port de Bayonne, vitale pour nous. Il y va du maintien des 95 emplois directs de Yara et de quelques dizaines d'emplois induits sur le site de Lacq. »

http://www.sudouest.fr/2011/08/29/yara-la-cgt-inquiete-485302-4342.php

Publié dans Lutte des classes

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J
<br /> Pas de soucis pour décideurs, leur oeillères les guident pour l'accomplissement de leur plan de travail.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> L'avenir des familles est entre les mains d'autorités souvent incompétantes dans leurs décisions. J'espère que cette fois, elles réfléchiront plus loin que le bout de leur stylo avant de mettre<br /> leur signature.<br /> <br /> <br />
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