Pour contacter l'auteur : Tél : 03.26.40.62.15. e-Mail : jacques.tourtaux@orange.fr
PAYS BASQUE : LA RESISTANCE, SEULE ISSUE A L'IMPOSITION DES PROJETS
Publié le
par Tourtaux
La résistance, seule issue à l’imposition des projets
06/11/2010
ÉDITORIAL par Antton ETXEBERRI
Les promoteurs des nouvelles Lignes à grande vitesse ont visiblement décidé de passer à la vitesse supérieure. Après le vote du Conseil régional la semaine dernière pour financer la partie du tracé Tours-Bordeaux, RFF lance de son côté des opérations de sondage tout le long du tracé, notamment en Pays Basque, là où ce projet n’est pas souhaité. Pour ce faire, les promoteurs de la LGV ont reçu l’appui du gouvernement français, puisque celui-ci a décidé, par le biais d’un arrêté du préfet, d’obliger les propriétaires des terrains désignés pour les sondages, à permettre l’accès à leurs propriétés. Deux escadrons de CRS sont même arrivés dernièrement au Pays Basque pour assurer la bonne tenue des opérations… Cet automne verra sans aucun doute l’intensité de la lutte contre ce projet monter d’un cran. Si celle-ci consistait à expliquer de manière patiente les contradictions et inquiétudes liées à ce projet, elle n’a pour le moment pas réussi à faire bouger d’un iota la position des décideurs politiques. Et ce n’est pas les discours de la ministre de la Justice MAM et ceux de son collègue prétendant à Matignon qui ont fait changer les choses. Les populations locales, qui ne veulent pas être sacrifiées au nom d’intérêts économiques qui les dépassent, ont manifesté à plusieurs reprises leur hostilité à ce projet, en compagnie de leurs élus. Malgré cela, RFF avance son dossier, et s’apprête aujourd’hui à pénétrer dans les propriétés du Pays Basque, sous escorte policière. De nombreux combats ont été gagnés dans l’histoire du Pays Basque, grâce notamment à l’imagination et la détermination de militants convaincus. S’ils veulent stopper ce projet avant qu’il ne soit trop tard, les opposants à la LGV ont aujourd’hui plus que jamais la responsabilité de mobiliser la population. Le bras de fer ne pourra être gagné que si les opposants au projet savent faire reculer les décideurs. L’opération de sondages sera une occasion de montrer la force de résistance des opposants. Une résistance qui, si jusqu’à présent était idéologique, risque de passer à une autre phase.
06/11/2010
ÉDITORIAL par Antton ETXEBERRI
Les promoteurs des nouvelles Lignes à grande vitesse ont visiblement décidé de passer à la vitesse supérieure. Après le vote du Conseil régional la semaine dernière pour financer la partie du tracé Tours-Bordeaux, RFF lance de son côté des opérations de sondage tout le long du tracé, notamment en Pays Basque, là où ce projet n’est pas souhaité. Pour ce faire, les promoteurs de la LGV ont reçu l’appui du gouvernement français, puisque celui-ci a décidé, par le biais d’un arrêté du préfet, d’obliger les propriétaires des terrains désignés pour les sondages, à permettre l’accès à leurs propriétés. Deux escadrons de CRS sont même arrivés dernièrement au Pays Basque pour assurer la bonne tenue des opérations… Cet automne verra sans aucun doute l’intensité de la lutte contre ce projet monter d’un cran. Si celle-ci consistait à expliquer de manière patiente les contradictions et inquiétudes liées à ce projet, elle n’a pour le moment pas réussi à faire bouger d’un iota la position des décideurs politiques. Et ce n’est pas les discours de la ministre de la Justice MAM et ceux de son collègue prétendant à Matignon qui ont fait changer les choses. Les populations locales, qui ne veulent pas être sacrifiées au nom d’intérêts économiques qui les dépassent, ont manifesté à plusieurs reprises leur hostilité à ce projet, en compagnie de leurs élus. Malgré cela, RFF avance son dossier, et s’apprête aujourd’hui à pénétrer dans les propriétés du Pays Basque, sous escorte policière. De nombreux combats ont été gagnés dans l’histoire du Pays Basque, grâce notamment à l’imagination et la détermination de militants convaincus. S’ils veulent stopper ce projet avant qu’il ne soit trop tard, les opposants à la LGV ont aujourd’hui plus que jamais la responsabilité de mobiliser la population. Le bras de fer ne pourra être gagné que si les opposants au projet savent faire reculer les décideurs. L’opération de sondages sera une occasion de montrer la force de résistance des opposants. Une résistance qui, si jusqu’à présent était idéologique, risque de passer à une autre phase.
Souirce : XARLO