PERPIGNAN : LE CHEMIN DE CROIX DU SYNDICALISTE CGT PHILIPPE GALIANO CONTINUE
Perpignan. Syndicalisme Philippe Galano dans la souffrance
Syndicalisme Philippe Galano dans la souffrance Philippe Galano, syndicaliste CGT et ex-conseiller régional PC n'en finit pas d'être inquiété par la justice, après 7 ans de procédure. Il y a quelques mois, il a été condamné en appel à 3 mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende pour l'occupation, en 2003, des locaux de la direction des ASF à Narbonne ; il était alors sous le coup d'une procédure de licenciement après les manifs' contre la réforme des retraites au péage de l'autoroute en juin 2003. Or, le 13 février dernier, Philippe Galano a reçu à son domicile, une convocation de la gendarmerie pour effectuer un prélèvement ADN en vue d'une inscription, comme tout condamné, au fichier national des empreintes génétiques. Une procédure que le syndicaliste soutenu par la CGT et le
PC refuse. Vendredi , le syndicaliste s'est présenté à la gendarmerie de Cabestany et en est ressorti sans avoir passé le moindre test ADN. Devant 82 militants et Jean Vila, le maire de Cabestany , il raconte : "C'est la 2 e fois que je suis convoqué pour la même question. Aujourd'hui, le Procureur voulait savoir si j'avais changé d'avis. C'est non. Jamais, je me ferai prélever d'ADN pour les faits que j'ai commis. Je connais la loi, les sanctions. Si je refuse, je suis passible de 12 à 18 mois de prison." Philippe Galano n'en démord pas : "Il faut arrêter cette spirale de criminalisation de l'action syndicale. Les salariés qui luttent pour défendre leurs droits et leurs emplois ne sont pas des délinquants." Il devra toutefois se présenter au tribunal de Perpignan, le 29 décembre pour s'expliquer. Et il y aura forcément du monde sur les marches du Palais.
Source midilibre.com
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