PRISON FERME POUR SEPT POLICIERS : COMME D'HABITUDE LE PS GESTICULE. HORTEFEUX VOIT UN JUGEMENT DISPROPORTIONNE. SARKOZY VA-T-IL RESTER DE MARBRE ?
Prison ferme pour des policiers : la bataille police/justice relancée
"C'est une déclaration de guerre". Ces mots proviennent d'un représentant du syndicat de police Synergie, réagissant à la condamnation à de la prison ferme (de 6 mois à un an) de sept policiers pour avoir faussement accusé un automobiliste d'avoir renversé un agent des forces de l'ordre lors d'un contrôle routier et l'avoir frappé pendant sa garde à vue.
La décision de justice, rendue par le tribunal de Bobigny, est tombée vendredi matin. Dans l'après-midi, environ 200 policiers se sont rassemblés devant le tribunal, en uniforme et avec gyrophares allumés, pour dire leur colère.
Dans la profession, les soutiens ont fusé de toutes parts. Un représentant du syndicat Unité SGP FO Seine-Saint-Denis explique : "Un fonctionnaire de police est un être humain qui peut aussi un jour avoir peur, et se tromper dans ses décisions qui doivent être prises tout de suite dans l'urgence" :
Sébastien Bailly, le secrétaire départemental adjoint du syndicat Alliance donne son sentiment : "On est scandalisé par le jugement. Pour nous c'est une atteinte au métier de policier", cite Le Nouvel Obs.
Brice Hortefeux, estime que le jugement "peut apparaître légitimement disproportionné" et le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, se dit "très étonné", rapporte France Info.
Le syndicat Synergie-officiers met directement en cause les juges du tribunal de Bobigny, expliquant que "ce tribunal est connu pour receler les pires idéologues de la culture de l'excuse quand il s'agit de remettre dehors à tour de bras les trafiquants de stupéfiants, braqueurs, auteurs de tentatives d'homicide" et que la décision concernant les sept policiers est "un acte politique et syndical".
La répliques des juges
Le syndicat de la magistrature se dit outré des accusations portées par les représentants des policiers. Pour Matthieu Bonduelle, son secrétaire général cité par France Info, cette levée de boucliers "jette le discrédit sur une décision de justice qui a été motivée en droit et en fait". Il ajoute "qu'il est tout à fait normal que les policiers, comme tous les citoyens, rendent des comptes à la justice quand ils sont soupçonnés d'avoir commis des infractions".
Le PS entre dans la danse
Le Parti socialiste a condamné "avec fermeté" la manifestation de policiers de vendredi, appelant à des "sanctions immédiates", indique Le Télégramme. Delphine Batho, chargée de la sécurité au PS estime que "l'institution judiciaire doit être respectée" et que Brice Hortefeux, qui "ne soutient pas les policiers quand ils réclament des moyens", apporte cette fois-ci "un soutien un peu facile."
La décision de justice, rendue par le tribunal de Bobigny, est tombée vendredi matin. Dans l'après-midi, environ 200 policiers se sont rassemblés devant le tribunal, en uniforme et avec gyrophares allumés, pour dire leur colère.
Dans la profession, les soutiens ont fusé de toutes parts. Un représentant du syndicat Unité SGP FO Seine-Saint-Denis explique : "Un fonctionnaire de police est un être humain qui peut aussi un jour avoir peur, et se tromper dans ses décisions qui doivent être prises tout de suite dans l'urgence" :
(Source : France 3, merci à Fred Lille pour la vidéo)
Sébastien Bailly, le secrétaire départemental adjoint du syndicat Alliance donne son sentiment : "On est scandalisé par le jugement. Pour nous c'est une atteinte au métier de policier", cite Le Nouvel Obs.
Brice Hortefeux, estime que le jugement "peut apparaître légitimement disproportionné" et le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, se dit "très étonné", rapporte France Info.
Le syndicat Synergie-officiers met directement en cause les juges du tribunal de Bobigny, expliquant que "ce tribunal est connu pour receler les pires idéologues de la culture de l'excuse quand il s'agit de remettre dehors à tour de bras les trafiquants de stupéfiants, braqueurs, auteurs de tentatives d'homicide" et que la décision concernant les sept policiers est "un acte politique et syndical".
La répliques des juges
Le syndicat de la magistrature se dit outré des accusations portées par les représentants des policiers. Pour Matthieu Bonduelle, son secrétaire général cité par France Info, cette levée de boucliers "jette le discrédit sur une décision de justice qui a été motivée en droit et en fait". Il ajoute "qu'il est tout à fait normal que les policiers, comme tous les citoyens, rendent des comptes à la justice quand ils sont soupçonnés d'avoir commis des infractions".
Le PS entre dans la danse
Le Parti socialiste a condamné "avec fermeté" la manifestation de policiers de vendredi, appelant à des "sanctions immédiates", indique Le Télégramme. Delphine Batho, chargée de la sécurité au PS estime que "l'institution judiciaire doit être respectée" et que Brice Hortefeux, qui "ne soutient pas les policiers quand ils réclament des moyens", apporte cette fois-ci "un soutien un peu facile."

Sources : France Info, France 3, Le Nouvel Obs, Le Télégramme
À lire sur Le Post
- Pour Hortefeux, la prison ferme pour les policiers est une "peine disproportionnée"
- Sept policiers inventent une agression : ils écopent de prison ferme
- Seine-Saint-Denis: les policiers ont-ils inventé leur agression?
Source : http://www.lepost.fr/article2010/12/11/2336521_prison-ferme-pour-les-policiers-la-bataille-justice-police-relancee.html