PUY-DE-DOME : LES ELUS DU CONSEIL GENERAL RETENUS PAR DES OUVRIERS EN GREVE - LE DEBAT SUR LA MASCARADE DES PRESIDENTIELLES DE 2012 EST OUVERT

Le conseil général du Puy-de-Dôme, à Clermont-Ferrand, où ont été retenus 80 élus cet après-midi.
© Conseil général Puy-de-Dôme
France Info - 21:46
Fin de session plénière bien inhabituelle aujourd’hui pour environ 80 élus du Conseil général du Puy-de-Dôme. Vers 15h, ils se sont retrouvés coincés dans l’hémicycle. Une cinquantaine d’agents du service des routes bloquaient les portes du bâtiment. Ils étaient en grève depuis ce matin pour demander le retrait d’un projet de géolocalisation des véhicules et réclamer une augmentation des salaires les plus bas.
Les élus du conseil général du Puy-de-Dôme ont été retenus contre leur gré pendant quatre heures aujourd’hui dans le bâtiment. Reportage à Clermont-Ferrand, Emmanuel Moreau. (1'05") | |
Vers 17h, cinq conseillers généraux, dont Alain Néri, nouvellement élu sénateur dimanche, étaient parvenus à s’enfuir en enjambant la rambarde de la terrasse du 7e étage.
Le vice-président Jean-Claude Fournier, "cardiaque", a quant à lui dû être évacué par les pompiers après avoir été "un peu bousculé" par des manifestants, et a été "hospitalisé jusqu’à jeudi", selon le cabinet du président du conseil général.
Les manifestants ont finalement été évacués du bâtiment en début de soirée. " Une rencontre est prévue demain matin entre des représentants du conseil général et des manifestants" pour aborder les revendications de ces derniers, a précisé le conseil général.
Cela me rappelle une anecdote croustillante lors d'élections politiques. Nous étions quelques militants du PCF de l'époque à avoir profité que les droites soient en réunion dans l'école publique Mazarin, à Rethel(08), pour leur foutre la trouille. C'était sous la houlette du premier adjoint au maire UDF qui avait fait une ascension fulgurante dans l'éducation nationale. Il faisait un froid de canard, ils avaient tous des passe-montagnes.
On les a enfermé dans l'école à l'aide d'une grosse chaîne et d'un gros cadenas. Nous étions planqués dans les bagnoles et quand ils sont sortis et ont vus les grilles cadenassées, ils ont du appeler les gendarmes qui ont rameuté un serrurier. Si tu avais vu les poltrons.
On a bien rigolé et des tours, on en a fait plus d'un. Cette nuit-là, les "huiles" étaient comme gélifiées, le passe-montagne bien enfoncé pour ne pas être reconnus.
Pour sûr, il risquaient leur vie : avec les prolos, on ne sait jamais où va aller cette canaille
Des fois qu'ils les pendraient pas les c....... au balcon avec leur cravate
Si tous les prolos se révoltaient contre leur condition...
Super, l'anecdote de Jacques !
Les pauvres z'élus comme tu le dis si bien Patrice, je ne les plaint pas, ils n'ont que ce qu'ils méritent, quelque soit le camp dans lequel ils se revendiquent.
L'écoeurement des citoyens est à son comble. A quand cette explosion sociale tant attendue par les gens du peuple qui ne se sentent plus respectés et défendus par leurs z'élus.
Ce dimanche a, parait-il, été une défaite pour la droite et une grande victoire pour la "gauche".
Que veut dire gauche pour nous gens du peuple qui tirons sur la corde chaque mois pour essayer de joindre les deux bouts?
Les droites, toutes confondues et le "victorieux" PS sont à mettre dans le même sac.
Qu'est-ce que j'en ai à faire moi que la droite soit "battue".
Les médias volent au secours de toute cette mafia pour essayer d'attirer les électeurs pour 2012 tant ils redoutent le stunami abstentionniste qui va être une fois de plus le grand vainqueur lors des présidentielles où les gens de modestes conditions et les soit-disant "classes moyennes" n'ont rien à gagner.
Seule la prise de possession de la rue pat les gens qui souffrent de la politique aventuriste, colonialiste et despotique du gouvernement, nous débarrassera de cette chienlit.
Aux armes citoyens!
A propos d'anecdote, je vais t'en raconter une, parmi tant d'autres. Encore une fois, c'était l'hiver et de nuit parce que nous les prolos, on bossait la journée, pas comme les colleurs d'affiches de l'UNR, l'UMP d'aujourd'hui, qui se défoulaient.
C'était lors d'une élection, avec toujours des camarades de la section du PCF de RETHEL (08). Nous étions en train de couvrir d'affiches les ponts du canal et de l'Aisne lorsque qu'en arrivant au second pont, nous sommes tombés sur les "majorettes" de l'UNR, affairées à coller leurs affiches. Nous sommes sortis des bagnoles et leur avons arraché des bras leurs paquets d'affiches, vidé leur camionnette et nous avons, devant eux, balancé le tout dans l'Aisne.
Il sont bu le calice jusqu'à la lie puisqu'on leur a piqué leur seau de colle pour coller nos affiches.
Parmi ces colleurs d'affiches du "dimanche", il y avait mon voisin. Un petit cul-terreux qui avait la réputation d'être un dur et qui n'était pas loin de chialer.
Après ce comique épisode, mon cul-terreux de voisin, me disait toujours bonjour.
J'ai un charter plein d'anecdotes, plus croustillantes les unes que les autres et je mets au défi quiconque de démentir mon propos. Tous ceux qui m'ont connu comme militant communiste et syndicaliste, connaissent ma façon de militer, toujours dans la bonne humeur, surtout lorsque l'on "baisait" les serviteurs de nos ennemis de classe.
Dans le bordel ambiant je crains le pire quant à celui (à celle) qui risque de "ramasser la mise".
Rappelons nous en 2005 où les cités populaires sont revenues aux urnes pour voter NON au référendum. N'y a t-il pas un risque que le vote "NON" de 2012 soit le vote "Marine Le Pen"!
Il ne s'agit pas dans mon esprit d'inciter à voter PS au 1er tour avec le trouillomètre à zéro mais de susciter le débat entre les plus conscients d'entre nous. Débat qui devrait se conclure par des décisions claires et sans équivoque.
Salut et fraternité
Nous sommes arrivés à la même conclusion. Nous pensons que du PcF aux soit-disant cocos irréductibles, tous vont appeler à voter Mélenchon tant ils craignent la vague abstentionniste, celle de ceux qui ne veulent plus se faire bourrer le crâne par tous ces menteurs qui ne sont intéressés que par quelques marocains ministériels où autres strapontins ici ou là.
Ce n'est pas mon choix et je dis clairement que s'il n'y a pas un candidat communiste qui se revendique de la lutte des classes, ce qui est peut probable, vu la tournure que prennent les évènements, je serai dans le camp des vainqueurs que vont de nouveau être les abstentionnistes.
Je ne trahirai jamais mes idées, celles qui me coûtent si cher, j'en ai encore payé le prix fort dimanche à Merlieux.
Ainsi, exclure, à priori un vote qui ne se veut pas révolutionnaire est-ce la bonne solution ou doit-on envisager "d'utiliser" un bulletin de vote supposé permettre d'engager une dynamique de lutte.
Je crois que la question doit se poser et je n'ai pas, à ce jour de réponse bien tranchée.
Les classes populaires très majoritairement s'abstiennent. C'est très facilement constatable quand on regarde les votes dans quartiers.
De ce fait, il y a surreprésentation du vote FN parmi les votants
2) possible qu'une bonne propagande du FDG dans ces quartiers fasse revenir les électeurs, mais à la condition qu'il y ait clairement perspective de lutte. Ce qui n'est manifestement pas le cas :
il n'y a pas d'appel en ce sens, mais seulement de l'électoralisme
3) quand les députés, sénateurs, mandatés quelconques adoubés par le PCF reverseront à nouveau leurs indemnités au Parti - comme c'est théoriquement la règle-, et le feront savoir, ils cesseront
d'apparaitre faisant partie de la caste politique
4) la campagne, l'assemblée, sont (peuvent être) une tribune. Encore faut-il s'en servir de cette tribune! Où sont les tracts du PCF dans les boites aux lettres (en dehors des périodes d'élection
... et encore, la plupart du temps, cela se réduit à la propagande officielle !)
5) ça me fend le coeur, mais je voterai peut-être Mélanchon, mais pas au second tour quelque soit le candidat PS.
Mais pour l'instant, je ne suis pas du tout volontaire pour faire campagne pour Mélanchon
3) J'attends de lire le "programme" du FDG pour me décider. Si j'y trouve matière et incitation à se battre concrètement et collectivement, oui; mais j'ai des doutes de ce que j'ai déjà lu en
résumé ou entendu
4) penser qu'une vague "ps - verts, radis, PG " favorisera les luttes, c'est se faire la même illusion qu'en 1981, où ces élections ont servi d'étouffoir et qui a marqué le déclin mérité du PCF
Concernant les présidentielles, je n'ai pas encore pris ma décision quant à ma participation à ce vote où, je le répète, aucun candidat n'affiche des idées sur lesquelles je pourrais m'identifier. Ce que je constate et je ne suis pas le seul, c'est que l'électorat traditionnel du PCF dont je suis, n'a plus de points de repères, d'ancrages. Je ne peux pas au nom du droit de vote conquis de haute lutte par nos aînés, confier, je dirais même galvauder mon bulletin de vote.
Chacun est libre de penser comme il l'entend mais, il ne faut pas essayer de me faire croire que voter front de gauche, c'est voter communiste.
Que nenni, Mélenchon, c'est bien connu, est anticommuniste, pro européen et a voté au "parlement" européen pour la guerre coloniale en Libye, menée en notre nom par Sarkozy.
Les électeurs sincères qui vont une foi de plus se faire rouler dans la farine, vont l'être doublement puisque le front de gauche pour lequel on veut les faire voter, va morfler comme vient de le faire "Die Linke", en Allemagne. Croyant voter pour un "vrai" candidat de gauche, les électeurs bernés seront appelés à voter socialiste au second tour. Vous pensez bien, camarades, que jamais je ne cautionnerai ce genre d'errements, un coup de poignard dans le dos de notre électorat.
Concernant la Le Pen, il est particulièrement dangereux de la mettre en exergue, ce qui la valorise ainsi que l'idéologie nauséabonde qu'elle véhicule.
Il faut se rappeler que c'est Mitterrand qui a fabriqué Le Pen en voulant s'en servir comme repoussoir alors que son audience dans le pays était infime. Son héritière préférée ne doit pas bénéficier des mêmes largesses que celles dont à profité son père.
Je ne choisirai jamais entre la peste et le choléra. Que nos camarades fassent attention, parler de la Le Pen, c'est lui donner une importance qu'elle n'a pas et ce n'est pas à vous, camùarades, que je vais apprendre que le fascisme trouve son terreau dans les couches populaires. Il suffit de voir qui a élu Sarkozy pour s'en convaincre.
Le décor ainsi planté il ne s'agit pas de "voter pour" tel ou tel parti comme une approbation de son programme. Il s'agit (ou il s'agirait) dans mon esprit "d'utiliser" le bulletin de vote le plus utile pour éventuellement aider à débloquer la situation sur le plan des luttes seules capables, en définitive, de générer du mieux pour les travailleurs.
Dans le climat de désespérance actuelle (il y a des exceptions mais elles sont peu nombreuses), créer un "électro-choc" sur le plan électoral serait possiblement salutaire.
Cet électro choc serait par exemple un score "Front de Gauche" à deux chiffres.
Les conditions seraient-elles alors réunies pour redonner le moral dans les boites et pour engager le processus du "tous ensemble: en fait je n'en sais rien mais çà coûte quoi d'essayer ?
Il est bien clair que ces lignes sont la traduction d'une réflexion "à voix haute" d'un point de vue tactique et aucunement d'un soutien à Mélenchon et à la politique du PCF. Et comme toute réflexion militante, elle est soumise à débat et ne se veut pas définitive.
Salut et fraternité.
J'ai été moi même candidat front de gauche lors des dernières cantonales avec près de 9% de votants.
La Méluche est le candidat par défaut du front de gauche. La présidentielle, j'ai envie de dire que je m'en bats les meules. Le vrai pouvoir se trouve dans les élections législatives. Et là, je m'y investirais de nouveau.
Mon cher camarade du CG19, on ne peut pas dire que le FDG peut être porteur d'espoir pour la classe ouvrière alors que son leader vient de voter pour la guerre coloniale en Libye. Mélenchon est un petit OBAMA, de ceux qui se disent "démocrates" et qui ne sont que des imposteurs, des ambitieux, qui conduisent leur pays dans des croisades coloniales sans fin, pour le seul et unique profit des capitalistes.
Ce qui s'est passé à la fête de l'Huma où Mélenchon s'est permis d'insulter un communiste, chez lui, dans ce qui devrait être sa maison, est édifiant de ce qui nous attend avec un tel "coco".
Je crois qu'au lieu de gaspiller notre énergie pour cet opportuniste, ne serait-il pas plus urgent de débattre sur les formes de luttes qui ont un caractère d'urgence pour notre peuple qui n'en finit plus de souffrir.
Nos braves camarades dont tu fais partie, de braves travailleurs, des retraités, des jeunes, des chômeurs, tous ceux qui crèvent de la politique actuelle et passée, vont tomber de haut lorsqu'au second tour, ils vont s'apercevoir qu'ils se sont encore fait rouler, que leur vote aura été galvaudé puisque, nous l'avons compris, la grand-messe a été dite à la fête de l'Huma où tout le gratin de la "gauche" caviar se faisait risette.
Je vais te dire ce qu'il va se passer. Mélenchon qui va se prendre une veste comme Die Linke en Allemagne, va appeler au second tour à voter socialiste.
Est-cela que nous voulons? Bien sûr que non!
J'ai moi aussi été présenté aux cantonales dans les Ardennes, à Rethel, ville de 10 000 âmes, canton rural difficile comme tous les cantons ruraux où la droite règne en maître.
J'ai du en premier lieu affronter le secrétaire fédéral du PcF, Sylvain Dalla Rosa, qui prétendait m'interdire d'avoir des affiches comme c'est ainsi pour toute élection et, cerise sur le gâteau, alors que j'étais prêt à financer mes tracts, j'ai eu la chance que des camarades, par un subterfuge habile, me tirent le tract que j'avais fait, pour pas un sou ainsi que celui du copain qui fut candidat sur le canton de Novion-Porcien.
J'avais prévenu le secrétaire fédéral que si j'acceptais d'être candidat, ce n'était pas pour faire semblant, ni faire de la figuration et je lui avait dit mon REFUS de me désister au second tour pour le candidat socialiste qui est toujours présent aux seconds tours dans ce canton. Sylvain Dalla Rosa m'a répondu qu'il s'agirait d'un désistement global pour tout le département.
Finalement, j'ai eu des affiches que je collais seul, en plein jour, en ville et à la campagne. Je faisais le porte à porte la journée et certains soirs, c'était l'hiver, Cheminot agent de manoeuvre, je travaillais en 2X8. J'ai fait campagne comme j'ai pu avec mes propres moyens qui étaient financièrement très limités. Une voiture pour tracter et coller dans les villages environnants, ça coûte cher en essence.
Le prétentieux candididat socialiste, retraité et ancien directeur de collège se voyait déjà écraser le prolo communiste comme une galette. Finalement, il a ramassé une telle gamelle qu'il ne put être présent au second tour. Il lui manquait 40 voix qui se sont portées sur le candidat communiste que j'étais, qui refusait toute concession aux sociaux-traîtres.
Nous sommes aussi des militants syndicaux, retroussons plutôt nos manches pour créer le rapport de forces dont nous parlons si souvent. Nous n'avons rien de bon à attendre de cette élection, si ce n'est la "victoire" des socialistes qui, chaque fois qu'ils sont aux affaires du pays, déçoivent l'électorat populaire qui attend autre chose pour se réconcilier avec la politique de laquelle il a divorcé.
Réponse de Tourtaux aujourd'hui à 08h40
Aux élections il ne s'agit donc pas de voter "pour" tel ou tel candidat mais "d'utiliser" éventuellement le bulletin de vote que l'on jugera le plus utile pour créer les conditions de la lutte 'tous ensemble".
Voilà de mon point de vue la vraie question. pour le reste sur Mélenchon, le PS, le Front de Gauche nous sommes bien d'accord...
Ce que je souhaiterai c'est connaître l'avis des camarades sur cette tactique proposée.
@diablo, je pense qu'il ne faut pas voir ces élections d'un point de vue tactique. Le mal si profond engendré par les élus, par ceux qui l'ont été et par ceux qui rêvent de le devenir, quelle que soit leur étiquette politique, ne peut être guéri par des palliatifs.
Il faut penser à ces dizaines de millions de pauvres gens qui errent dans la misère ou risquent d'y plonger bientôt. Le discours que tu tiens n'est pas un discours de communiste mais celui du réformisme.
Il faudrait donc que l'on continue d'avaliser l'alternance entre la droite et les sociaux-traîtres, roue de secours du capitalisme.
Lorsque l'on a crevé de faim et que l'on risque de recommencer, on ne voit pas les choses de cette façon. Je comprend le désespoir qui habite toutes les personnes en détresse qui ont bien d'autres soucis que ceux d'une élection tronquée avec des élus qui ne s'intéressent à nous qu'au moment des élections. Ce raisonnement que tu tiens mon camarade m'effare.
Personnellement, j'ai de bonnes raisons de refuser de me laisser embarquer à la légère par des gens qui se moquent de nous.
Je ne suis pas dupe et je sais très bien où veulent nous embarquer les candidats. Des années de militantisme, ça ouvre les yeux et permet de voir ce que les oeillères empêchaient auparavant.
Je suis marxiste-léniniste. Peux-tu me dire camarade ce que les candidats à la présidence qui se disent de "gauche", ont de marxiste, de progressiste.
Actuellement, tous les partis politiques se disant de "gauche", j'y inclus le NPA et LO, sont tous devenus des partis électoralistes.
Sur quels critères un Pierre Laurent, un Robert Hue, une MGB, une Nicole Borvo, un André Wurtz, un Jacques Perreux, un J.P. Mélenchon et d'autres encore, poourraient-ils à m'inciter et me décider à aller voter?
Tous les militants avertis savent très bien que le citoyen Mélenchon, qui achève l'oeuvre entreprise par Mitterrand, fossoyeur du PCF, qu'il s'était vanté de ramener à 5%, va être balayé au premier tour et qu'il va appeler au second à voter socialiste.
Voilà mon opinion, elle n'est pas figée pour autant.
Réponse de Tourtaux aujourd'hui à 17h37
Je n'ai pas encore entendu Mélanchon inciter aux luttes sociales
Pour l'instant, c'est "votez pour moi" ou "votez pour nous" depuis qu'il veut passer pour plus collectif
On n'oubliera pas que Mélanchon a fait partie de gouvernements prétendus "socialistes" qui justement, ont étouffé toutes les luttes sociales
S'il faut se souvenir de 1981, c'est bien de cela.
Le couvercle mis par tout l'appareil politique, syndical, associatif pour laisser faire le gouvernement
Ces gouvernements qui ont nationalisé la métallurgie (collectivisation des pertes) pour mieux la restructurer, la liquider, avec des centaines de milliers d'emplois supprimés
Ces gouvernements qui ont élaboré le plan textile (des aides massives aux capitalistes) : résultat, des centaines de milliers de chômeurs
Ces gouvernements qui ont instauré la rigueur, le blocage des salaires, financiarisé l'économie (bérégovoy)
Alors, de ces gouvernements des années Mittérand, dont Mélanchon est si fier , devraient nous servir de leçon
Pour avoir participé à pas mal de manifestations, il me semble que les matraques socialistes n'étaient pas moins dures que les giscardiennes
Mais ces "socialistes" ont réussi à étouffer le PCF, à faire monter en puissance les fascistes du FN
Un bilan très brillant, en effet
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Quand on entendra Mélanchon inciter aux luttes sociales dans la rue, avant et après les élections, on en reparlera peut-être
D'ici là.....
Quand on entendra Mélanchon refuser toutes les guerres impérialistes au lieu de les voter, il sera un peu plus crédible
Alors, j'ai écrit que je voterai peut-être Mélanchon la mort dans l'âme
Mais dans ces conditions actuelles, cela m'étonnerait beaucoup : il faudrait qu'il devienne révolutionnaire au lieu d'être un cacique...
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On nous agite l'épouvantail de l'abstention, qui ferait que les fascistes sont surreprésentés
Comme si c'étaient les abstentionnistes qui généraient le fascisme
Cette stigmatisation des abstentionnistes fait partie de l'ignoble tambouille des politiciens
Depuis quand s'intéressent-ils aux abstentionnistes des classes populaires, si ce n'est pour conserver leur strapontin ou maroquin ?
S'il y a tant d'abstention dans les classes populaires, c'est bien parce qu'elles en prennent plein la gueule, y compris avec des gouvernements de "gôche" !
Je viens d'aller sur notre site confédéral où je suis tombé sur le titre d'un article ou communiqué qui me hérisse au plus haut point.
Il concerne la Syrie. Voilà que notre confédération cause comme le gouvernement, en prenant ouvertement position contre l'Etat syrien dont je ne partage pas la répression des manifestations.
Sous couvert de l'ONU, sont fomentées et téléguidées par les USA, Israël et l'UE, avec leur bras armé, celui du Capital qu'est l'OTAN, des agressions militaires par d'autres nations et y massacrent aveuglément les populations innocentes.
Nous avons maintenant et au quotidien les preuves que les médias carpettes font une propagande de guerre mensongère pour ces Etats agresseurs dont la France sarkozienne est partie prenante, à mon grand regret.
IL ME SEMBLE QUE LE ROLE DE NOTRE CONFEDERATION N'EST PAS DE PRETER LE FLANC A NOS ENNEMIS DE CLASSE EN PRENANT UNE TELLE POSITION QUI VA DANS LE SENS DES COLONIALISTES QUI VEULENT DETRUIRE TOUS LES GOUVERNEMENTS QUI NE SE PLIENT PAS AUX CAPRICES DU PRIX NOBEL DE LA GUERRE QU'EST OBAMA, AFIN DE PILLER LEURS RESSOURCES AU PROFIT DES CAPITALISTES.
Les pays d'Amérique qui ne font la guerre à personne, notamment CUBA, le VENEZUELA, la BOLIVIE, l'EQUATEUR, le NICARAGUA, pour ne citer que les plus visés par les hégémoniques USA, sont aussi dans le collimateur.
Que notre confédération cesse de distiller de telles inepties et se mette enfin à l'ouvrage sérieusement si elle ne veut pas être dépassée par notre base qui en a marre de ses altermoiements.
Nos dirigeants confédéraux et pas seulement feraient mieux d'être plus actifs et de se montrer à la hauteur des tâches qui leur incombent.
Vont-ils enfin épauler sérieusement les travailleurs et leurs familles aux prises avec les pires difficultés au lieu de tergiverser jusqu'aux présidentielles alors que rien de bon ne peut sortir de cette élection pour nous autres.
Les travailleurs des raffineries, qui peuvent à eux seuls paralyser le pays, à condition que nous les y aidions financièrement et en bloquant tous les axes essentiels du pays, repartent dans un conflit très dur. C'est le moment d'y aller et surtout de ne pas attendre des élections desquelles, au moins pire du pire, le PS pourrait sortir "vainqueur" mais vainqueurs de quoi puisqu'il est la roue de secours de la droite?