QUEL EST DONC CE DROLE DE SIECLE ?
Lumière et ordre dans le ciel du capital
Du temps de l'infaillibilité de Rome, laquelle fut malmenée par quelques déviances aussi compatibles avec son Livre que les principes de l'UE sont porteur de la reconnaissance de la lutte des classes, en ce temps donc le monde de l'intelligence officielle se répartissait entre les réguliers et les séculiers.
Les réguliers, parmi leurs tâches, entre prières et méditations, gardaient la règle, stockaient les archives et le Livre qui la justifiaient. Les séculiers, hardis trappeurs du piégeage des âmes, vivaient au milieu du genre humain (avec un mépris officiel affiché pour la partie féminine du genre, convoitée qu'elle devenait, concupiscents réguliers et séculiers unis, dès les volets du siècle tirés).
Nous venons de changer de millénaire. Le Siècle a su s'adapter :
Aujourd'hui, à partir des informations disponibles en feuilletant les encyclopédies du Web, le Siècle, de structure d'Ordre, est devenu club et en notre 21ème du même nom, il donne ceci :
Le Siècle est un club, fondé en 1944 par un certain Georges Berard Quelin. Ce GBQ, après avoir été, en 1940, secrétaire général du quotidien collaborationniste La France au travail, crée en 1941 une agence de presse pour les quotidiens régionaux, La correspondance de la Presse qui fournissait tous les éléments rédactionnels pour les journaux à la fois à Paris et à Vichy, et ce jusqu'en 1944.
En 1942, as du trapèze volant politique, il entre (??!?) dans la Résistance (mouvement Espoir…celui là au moins aura fait vivre). La guerre terminée, slalomant habilement dès Aout 44 entre les portes de l'épuration il lance, à Paris, le club Le Siècle et sa maison d'édition, la Société Générale de Presse(SGP), qui édite des bulletins d'informations très utiles aux journalistes et aux dirigeants.
Il s'agit d'une association loi de 1901 ayant son siège au 13 avenue de l'Opéra, dans le 1er arrondissement de Paris.
Il réunit des membres les plus influents de la « classe dirigeante » française "afin de produire une synergie entre leur pouvoir". On y trouve une sélection des personnalités les plus puissantes de la société française, des hauts fonctionnaires, des chefs d'entreprises, des hommes politiques de droite ou de gauche, des syndicalistes, ou encore des représentants du monde de l'édition et des médias de premier plan. En 2005, le Siècle comptait 580 membres et 160 « invités » qui attendaient une décision sur leur demande d'admission.
Les plus anciens ou mieux informés noteront que des membres du groupe subversif nommé "Confrontation" on su aussi massivement qu'habilement investir la place. C'est certainement ainsi que la direction de la CGT connaissait les gouts immodérés du profit parmi les dirigeants des grandes banques d'affaire…à moins que la circulation de l'info se fît dans l'autre sens. On attend avec impatience que soient levées toutes les hypothèques à ce sujet.
Les adhérents du Siècle sont soumis au secret sur les membres et les sujets discutés. 60 % des membres du club comme GBQ (qui était un membre important du Grand Orient de France) sont francs-maçons.
Wikipédia précisant qu'entre 1944 et un article paru en 1977 dans le journal L'Humanité, son existence n'a jamais été mentionnée une seule fois dans un article de journal ou un livre.
Les membres qui atteignent l'âge de la retraite ou qui cessent d'occuper une fonction très importante sont exclus de la liste c'est peut-être pour part ce qui explique les appuis massif aux principes de la loi Sarkozy par la quasi totalité de se membres et les listes d'attentes remplacer ceux bénéficiant de places et prébendes.
Bon, d'accord, mais alors, c'est qui qu'y sont tes gus Canaille ?
Ouvrons le rideau, et lumière. Pour ne pas surcharger les tréteaux ont été sortis les noms les plus anciens non immédiatement représentatifs:
Donc, d'abord les animateurs actuels ou récents sur ce Jockey- club du consensus :
Pierre Moussa : 1966- Renaud Denoix de Saint Marc : - 2005 et notre maoïste repenti Denis Kessler (2008)
Quelques membres ou anciens membres du Siècle connus à ce jour :
Hélène Ahrweiler, , Jacques Attali , Martine Aubry (première secrétaire du PS) Robert Badinter (démissionnaire) Michel Barnier (ancien secrétaire d'État aux Affaires européennes) Jacques Barrot (ancien ministres français du Travail, des Affaires sociales et de l'Emploi) François Bayrou (ancien ministre de l'Éducation nationale),Claude Bébéar (ancien PDG d'AXA) Antoine Bernheim Éric Besson Pierre Bilger, Michel Bon, Bernard Boulito (Heinz et Asics), Daniel Bouton (ancien directeur du Budget, ancien président de la Société générale), Thierry Breton (ancien ministre des Finances et grand patron), Arlette Chabot, Emmanuel Chain (journaliste, producteur pour la télévision), Françoise Chandernagor Hervé de Charette (ancien ministre des Affaires étrangères), Jean-Pierre Chevènement, Bertrand Collomb, Jean-Marie Colombani (journaliste, ancien président du Monde), Jean-François Copé (ancien ministre du Budget),Michèle Cotta (journaliste, ancienne directrice de France 2), première femme acceptée en 1983 Anne-Marie Couderc (Hachette Filipacchi Médias) Stéphane Courbit (homme d'affaire)10Teresa Cremisi (Flammarion) Rachida Dati (maire du 7e arrondissement de Paris et députée européenne) Étienne Davignon Renaud Denoix de Saint Marc (ancien vice-président du Conseil d'État, membre du Conseil constitutionnel) Richard Descoings (directeur de l'Institut d'études politiques de Paris) Bertrand Even Laurent Fabius (ancien premier ministre), Luc Ferry, François Fillon, Louis Gallois Franz-Olivier Giesbert Antoine Guichard (ancien PDG du Groupe Casino) Élisabeth Guigou Jean-Yves Haberer (ancien PDG du Crédit lyonnais) François Hollande, Anne-Marie Idrac (femme politique, ancienne présidente de la SNCF et de la RATP) : vice-présidente de l'association Le Siècle en 2008 Claude Imbert (journaliste au Point)Odile Jacob (éditrice) Denis Jeambar (directeur des éditions du Seuil) Laurent Joffrin (journaliste et directeur de publication Libération),Lionel Jospin (ancien premier ministre) Serge July (ancien PDG de Libération) Alain Juppé (ancien premier ministre) Bernard Kouchner Julien Kouchner (directeur général de l'Agence CAPA) Étienne Lacour (secrétaire général du Siècle) Alain Lamassoure (ancien ministre du Budget) Pascal Lamy Jean-Christophe Le Duigou Noëlle Lenoir Corinne Lepage (avocate, ancienne ministre de l'Environnement) Maurice Lévy (PDG de Publicis) André Lévy-Lang, Lisette Mayret,Jean-Marie Messier (écarté après le scandale Vivendi) Charles Millon (ancien ministre de la Défense) Alain Minc Simon Nora Nicole Notat (présidente de Vigeo et ancienne dirigeante de la CFDT) François Nourissier Christian Noyer (ancien directeur du Trésor, Gouverneur de la Banque de France) Michel Pébereau (président de la BNP Paribas) Jean Peyrelevade Sylvie Pierre-Brossolette Bernard Pivot Patrick Poivre d'Arvor (journaliste et ancien présentateur télévisé à TF1) Alain de Pouzilhac (ex-PDG d'Havas) David Pujadas (journaliste et présentateur télévisé, France 2) Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre) Jacques Rigaud Édouard de Rothschild (banquier et homme d'affaires) Simone Rozès Nicolas Sarkozy (sixième président de la Ve République et ancien ministre et président de l'UMP) Olivier Schrameck Louis Schweitzer (ancien président du conseil d'administration de Renault, ancien président de la HALDE) Ernest-Antoine Seillière Anne Sinclair Dominique Strauss-Kahn (ancien ministre des Finances, directeur général du FMI) Marc Tessier (ancien président de France Télévisions) Jacques Toubon (ancien garde des Sceaux) Jean-Claude Trichet Hubert Védrine Gérard Worms.
Oublier ou sur liste d'attente, pas seuls, mais Robert Hue et Frédéric Lefebvre manquent à l'appel.
De même que pour des raisons tout autre il est remarquable de constater l'absence d'un représentant des Contis, d'un de chez Molex. Pas de cheminot ou de caissière de Monoprix, ni de personnel des hôpitaux ou d'un établissement scolaire classé en ZEP. A croire que ces élites persistent à croire à la l'existence de la lutte des classes
Tous les séculiers de l'ordre établi de nous seriner qu'il paraît qu'en 2012 la démocratie permettra de choisir. A voir la diversité des choix et des options politiques et économiques, après ce florilège, vous y croyez toujours? Corolaire à cette question, n'y a-t-il pas d'autres urgences plus fécondes pour garantir un vrai changement?
NB aucun des personnages ici cités n'a demandé de rectificatif aux publications qui ont servi de référence à ce papier.
Il se trouve qu'à cette époque-là, j'étais affecté près d'Alger dans une compagnie disciplinaire avec laquelle je me suis opposé à la trahison de ce commandant dont l'unité était le fer de lance du putsch des généraux félons qui tournèrent leurs armes contre la République qu'ils avaient pour mission de servir et de défendre.
Alors que j'étais dans un camion GMC, en compagnie d'une douzaine d'appelés du contingent, j'ai été directement confronté à cette unité de mercenaires.
Je n'avais pas 20 ans et je me souviens fort bien que le 26 avril 1961, alors que ce régiment était en fuite, au passage du dernier camion de leur colonne, des parachutistes de ce 1er REP, n'ont pas hésité à tirer sur nous à l'arme automatique.
C'est ainsi que j'ai reçu mon baptême du feu.
Tout peuple qui en opprime un autre, ne peut être un peuple libre!
Ces gens-là peuvent sauter du coq à l'âne, peut leur importe qu'un Barrot se copine avec une Aubry, qu'un DSK se tape Anne-Marie Idrac, qu'un Bayrou fricote avec un Chevènement, qu'un Nicolas Sarkozy se coltine la décatie Anne Sainclair ou que l'aristo de la CGT Le Duigou bricole avec Rachida Dati, ce ramassis de crapules ne rechigne pas à la besogne quand il s'agit de se faire plaisir dans ce drôle de siècle.
Lors de mes procès contre l'Etat Français, pour blessure et maladie contractées lors de la Guerre d'Algérie, mon pourvoi en cassation a été rejeté par un Arrêt du Conseil d'Etat le 19 mai 2004, période où le vice-président Renaud Denoix de Saint Marc était encore en exercice.
Ont statué pour cet Arrêt :
Mme Catherine de Salins, Rapporteur
et
M.Arrighi de Casanova, Président
Il est bien évident que dans ce procès intenté à l'Etat Français par un soldat communiste, opposant notoire à cette guerre coloniale, être jugé par deux nobles et avoir un Conseil d'Etat vice-présidé par le neveu d'Helie Denoix de Saint Mzrc, ancien commandant du félon 1er REP, je ne pouvais que perdre.
J'ajoute qu'après avoir eu gain de cause en arrachant une grande victoire contre l'Etat Français devant le Tribunal des pensions d'Invalidité de guerre, 75%, ce qui est énorme et aurait pu être bénéfique pour des milliers de gus qui auraient pu bénéficier d'une jurisprudence favorable, le Secrétaire d'Etat socialiste aux ACVG et actuel président du Conseil régional de Lorraine, M. Jean-Pierre Masseret, a fait appel contre mon jugement favorable, me privant ainsi d'une pension d'Invalidité de guerre dont j'aurais bien besoin désormais, étant dans l'impossibilité, en raison de ma modeste retraite de cheminot du tas, de me payer une partie de mes médicaments qui sont déremboursés.