SNCF : PEPY VEND L'HONNEUR DE LA RESISTANCE CHEMINOTE AU CAPITALISME AMERICAIN. JE M'ASSOCIE A LA GROSSE COLERE DE MON CAMARADE CHEMINOT, DE MON FRERE DE COMBAT CANAILLE LE ROUGE
Si pour le Roy Henry,
Paris vaut bien une messe,
Pour Pepy la carpette
Contrat vaut bien bassesses.
C'est évident, et personne jusqu'à présent n'a prétendu le contraire et encore moins ici, c'est bien du matériel de la SNCF à partir de décisions prises au sein de sa direction nommée et mise en place par l'Etat français dès l'été 1940 qui a participé aux convois de la déportation.
Pour autant, il est pour le moins surprenant pour ne pas dire plus, de voir comment avec une servilité de VRP officiel d'Alsthom et du BTP français celui qui préside aux destinées de la SNCF est prêt à avaliser la stigmatisation de toute une entreprise publique pour masquer les responsabilités de ceux qui chassés de la direction de l'entreprise en 1944, amnistie après amnistie, reprendront du service y compris pour se nourrir sur les acquis de ce service public.
Absent de Paris durant toute la phase aiguë des luttes qui ont traversé l'entreprise qu'il a mandat de diriger, l'opération lui permet de plus dans la période de pousser une arrière pensée à usage interne : Que le sigle et son image porte l'opprobre, cela aidera à disqualifier le service public pour mieux le livrer aux affairistes dont les fortunes, elles, sont nées des liens incestueux entre le capital et le fascisme (nous reviendrons sur le cas de Siémens).
A commencer par les majors du BTP. Personne ne demandera qui sont les fondateurs ou d'où viennent les capitaux initiaux des Géants du tout premier rang du premier cercle des amis du président (et de ses prédécesseurs) qui bénéficieront de ces retombées. Ni de quels biens mal acquis leur nom a servit d'écran mais dont le captal a été bien utilisé ?
Qui a acheté les portefeuilles de ces constructeurs esclavagistes du mur de l'atlantique, dès après 1945, qui revirginisés par une épuration sélective bâtiront autoroutes villes nouvelles et autres infrastructures à coup de financements publics. (Pour ceux qui veulent en savoir plus, lire "le mur de l'atlantique" de JérômePrieur- chez Denoël). Pas de honte à porter pour eux mais haro sur le cheminot, ce pelé de galeux qui s'il sait lui assumer fièrement l'histoire réelle doit maintenant supporter les indignités du commis en mission.
Monsieur Pepy a-t-il eu les mêmes états d'âme quand il a bradé l'informatique industrielle de la SNCF à cet IBM qui, excusez la trivialité du propos, s'est fait des couilles en or en mettant au point les bases de données du système concentrationnaire nazi, les SS "n'ayant" en charge "que" les tatouages et "que" l'exploitation des données qui vont alimenter les crématoires de leur solution finale ? Qu'a-t-il demandé alors ? Et les élus de la république qu'ont-ils fait face à ce négationnisme économique?
Qui a demandé en France ou en Europe avant de partir aux USA des brevets d'antinazismes à Siemens grand pourvoyeur de technologie du IIIème Reich et exploiteur de la main d'œuvre concentrationnaire esclave (pour ne parler que de ceux là).
Quand Pépy autorise des contrats avec BASF pose-t-il la question des liens avec IG Farben (celui entre autre du "Cyclon B" d'Auschwitz avec l'aide du français PUK qui conduiront avec d'autres "peccadilles" de même niveau à sa nationalisation ici et le démantèlement de BASF et IG Farben là bas par les alliés en 1945…et sa remise en place en RFA par la partie occidentale des mêmes en 1952 ?
Mais à la SNCF et ses cheminots qui ont combattu alors cette direction pétainiste et nazie, leurs descendants et successeurs, il faudrait qu'ils acceptent? Jamais. Où du moins pas tant que les actionnaires du CAC 40 et alliés ou en contrats n'aient remis à l'état et aux victimes de toutes les persécutions et répressions que leur argent a servi et dont il se sont enrichi jusqu'au dernier centime de toutes monnaies souillées par les pratiques que Pépy dit dénoncer dans "son" entreprise en absolvant ses fournisseurs.
Cheminot, fils de pourchassée, petit fils d'exterminés pour part par raison "raciale" et pour d'autres souvent mêlées par combat contre ceux qui français et allemands les mettaient en œuvre, La Canaille affirme que ce Pepy se confirme dans ce qu'il est : un de ces hommes de peu.
Il se voyait Dautry, il peine à n'être qu'ersatz. Sans conscience, grand commis du capital, comme on, les aime au Château. Un de ceux dont Ferrat dans une de ses chansons, s'adressant au patron du Figaro d'alors et pour des raisons autres, avant que le titre ne passe dans les mains d'un des héritiers des pourvoyeurs de l'organisation Todt et aménageurs des kommandanturs, pouvait déjà écrire :
Mais regardez-vous donc un matin dans la glace
Patron du Figaro, songez à Beaumarchais
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valet.
Monsieur ayant titre de président, les tensions internes du moment vous rendaient peu fréquentable, depuis cette semaine vous êtes en plus devenu méprisable.
Pour ceux qui veulent disposer d'une étude assez exhaustive sur le sujet, me contacter
C-le-R 13 nov 2010