SUICIDE A PSA : UN CRIME DU PATRONAT !
Suicide à PSA : Un crime du patronat <http://drapeaurouge.over-blog.com/2014/06/suicide-a-psa-un-crime-du-patronat.html>
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Le 2 juin 2014, un ouvrier chargé de maintenance de l'usine de PSA Mulhouse a été retrouvé suicidé par pendaison sur son lieu de travail.
Certain nous dirons que ce n'est qu'un fait divers parmi d'autres, une triste tragédie, un acte inéluctable contre lequel personne ne peut rien, cependant tout cela ne correspond en rien à la réalité.
Un ouvrier a décidé de se donner la mort sur son lieu de travail et cela n'a rien d’anodin.
Un ouvrier qui se suicide ce n'est pas un acte banal, un concours de circonstances personnelles, mais bien un crime du patronat. Si on se tue au travail, c'est la faute des conditions dans lesquelles on trime, de la pression qui s'exerce sur le travailleur par l'intermédiaire des petits chefs, ces larbins du patronat payés à persécuter les prolétaires sur le lieu de travail.
PSA est une entreprise où l'on crève, où l'exploitation est féroce et les patrons rapaces, c'est une boite ou il y a déjà eu 5 suicide en 2006-2007.
La condition d'ouvrier à PSA c'est un travail dur et répétitif qui met en péril la santé physique des travailleurs et travailleuses, c'est les horaires en décalage qui compliquent considérablement la vie personnelle et familiale, c'est la pression et l'incertitude du lendemain et tout cela pour des salaires ridicules. Alors quand bien même les causes officielles du suicide d'un ouvrier sont imputables à des problèmes d'ordre personnels, il n'en reste pas moins que le patron a une responsabilité car les conditions d'exploitation dans lesquelles il place les hommes et les femmes de notre classe, accentue voir même cause de nombreux problèmes dits « personnels ».
Il n'y a pas une barrière entre vie personnelle et professionnelle, les deux sont intimement liées. Quand le travailleur rentre chez lui le soir, il emporte avec lui la fatigue, les douleurs et les problèmes de santé dus à son activité professionnelle. Il y a aussi les soucis financiers, le loyer, les factures, les dépenses que sa maigre paie ne permet pas de couvrir.
Le quotidien des ouvriers et ouvrières c'est la fatigue physique et psychologique, les fins de mois difficiles et une pression constante et tout cela résulte de l'exploitation capitaliste sur le lieu de travail, et tout cela a une importance considérable sur l'ensemble des aspects de nos vie. Face à cette situation le suicide peut sembler la dernière solution pour sortir la tête de l'eau.
Alors oui, nous pouvons l'affirmer, les patrons tuent, chaque mort liée au travail est une tâche de plus sur leurs mains ensanglantées. Le capitalisme nous est présenté comme étant la civilisation et le progrès incarné. Ce système, c'est la gloire et la reconnaissance pour les exploiteurs, les parasites qui nous font crever au travail, et la misère et le désespoir pour la grande majorité de la population.
Le capitalisme est un système barbare où l'enrichissement d'un patron vaut plus que la vie d'un ouvrier ou d’une ouvrière, c'est l'injustice sociale élevée au rang de vertu.
Nous refusons de voir nos frères et sœurs de classe poussés au suicide à cause de la rapacités des possédants. Aujourd'hui les assassins dorment sur leurs deux oreilles dans leurs belles maisons acquises sur notre dos. Là où il y a oppression, il y a résistance et demain le peuple saura juger ses bourreaux et venger ses morts !
Face à l'exploitation et aux crimes des patrons tu n'es pas seul !
ORGANISE TOI ET REVOLTE TOI !