SYNDICAT CGT AREVA LA HAGUE : " LE PLUS GRAND PROBLEME DU NUCLEAIRE, C'EST SA GESTION ECONOMIQUE "

Publié le par Tourtaux

 

CGT Areva La Hague : « Le plus grand problème du nucléaire, c’est sa gestion économique »
Énergies lundi 14 mars 2011

Le syndicat CGT Areva NC de la Hague réagit pour apporter un message de solidarité à l’ensemble de la population japonaise et notamment aux salariés de l’industrie japonaise. Par ailleurs, le syndicat se dit scandalisé par « les antinucléaires de tous poils qui profitent de la situation pour faire leur propagande. C’est indécent, alors que les salariés se battent pour contrôler la situation. » La CGT constate que « les antinucléaires sont silencieux lorsque les personnels et les syndicats alertent sur le danger de certaines organisations du travail ou externalisations qui pourtant remettent en cause la sûreté des installations. »

La CGT Areva La Hague poursuit : « Nous devons tous tirer les leçons de ce qui se passe partout où un événement a lieu, pour autant cela ne veut pas dire remettre en cause l’industrie. A t-on remis en cause l’industrie chimique suite à Bhopal ? » Le syndicat estime que les normes de sécurité et de sûreté doivent être renforcées, « tout comme les droits d’intervention et d’ingérence des représentants des personnels qui doivent être élargis. »

La présidente d’Aréva, Anne Lauvergeon, devait rencontrer les syndicats aujourd’hui à la Hague. Rencontre annulée en raison de la situation au Japon.

Publié dans Lutte des classes

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T
<br /> Merci Serge pour la qualité de cette analyse qui recadre et remet à leur place les antinucléaires tous crins.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Je ne peux que partager l'analyse de nos camarades de la CGT d'Areva sur le fait que le premier danger dans toutes les filières industrielles, c'est la recherche du profit avant toutes autres<br /> considérations. Souvenons-nous que c'est pour économiser l'équivalent d'une centaine d'euros d'électricité par nuit, que les systèmes de sécurité ont été arrêtés à Bopal avec les conséquences que<br /> nous connaissons. Il est malhonnête de prétendre aujourd'hui que l'on peut se passer de l'énergie nucléaire avant d'avoir trouvé des systèmes de substitution. Il faut donc se donner les moyens<br /> d'assurer une sécurité absolue des installations nucléaires et le "marché" ne peut en aucun cas garantir ce niveau de sécurité. L'intervention des travailleurs du secteur, les premiers concernés,<br /> dans la gestion des installations, est déterminante. C'est bien d'une autre organisation de la société dont nous avons besoin aujourd'hui, qui réponde à la satisfaction des besoins de l'humanité et<br /> non à la recherche du profit maximum pour une minorité. Ce qui est vrai pour le nucléaire l'est aussi dans un autre domaine relatif à ma région (le Limousin) : il s'agit des barrages<br /> hydroélectriques dont les concessions sont soumises à renouvellement et donc offertes aux appétits du marché...<br /> Hélas, peu de monde s'intéresse à ce problème.<br /> <br /> Serge<br /> <br /> <br />
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