TOULOUSE : PAS DE REFLUX, ET LES ACTIONS SE POURSUIVENT

Publié le par Tourtaux

Samedi 6 novembre 2010 6 06 /11 /2010 17:27

Malgré le battage médiatique à la sauce Chérèque, les Toulousain-e-s sont à nouveau massivement descendu-e-s dans rue ce matin (on passe de 120 000 à 110 000 entre le 28/10 et aujourd'hui, d'après les syndicats, et de 15 000 à 13 000 selon la police). L'intersyndicale départementale envisage une à deux actions unitaires par semaine. Ci-dessous, un article de Libé-Toulouse.
 
Y.
 
http://www.libetoulouse.fr/2007/2010/11/toulouse-manifeste-en-chantant-sans-signes-de-reflux.html
Toulouse manifeste en chantant, sans signes de reflux

RETRAITES. Le sourire des responsables syndicaux derrière la banderole de tête en dit au moins autant que les manifestants qui dansent sous la sono de la FSU près de deux kilomètres plus tard quand le cortège dure encore.
La police qui avait compté 15.000 manifestants le 28 octobre ne descend elle-même pas, ce coup-ci, en dessous de 13.000. Les organisateurs qui avaient donné 120.000 se contentent de 100.000 ce samedi. Soit tout sauf un reflux.
La secrétaire départementale de la CGT est aux anges qui ne voit pas la contestation de la réforme des retraites faiblir. Le secrétaire de la FSU avoue quant à lui être «surpris» par cette mobilisation à la huitième manifestation du genre: «Je ne pensais pas qu'il y aurait tant de monde».
Les fins de cycle sont selon lui «souvent rudes à Toulouse quand on chute de 40.000 à 3000 personnes dans les rues». Il note que ce n'est pas le cas et que le cortège est au contraire «très animé». Il y a peut-être moins de monde ce 6 novembre, admet-il, «mais le signe est là que dans les têtes rien n'est fini.»

«Et pourquoi pas des manifs de nuit en ville, des barrages devant les usines ou des chaînes humaines autour de la CRAM, la cité administrative ou devant les matches de Rugby...» reprend la secrétaire cégétiste Gisèle Vidalet. L'intersyndicale toulousaine programme en effet une à deux actions de ce type toutes les semaines. Et dans l'unité syndicale, conclut-elle: «à la base, les salariés exigent cette unité». Les faits ne la démentent pas. Si le secrétaire FSU Bernard Dedeban fait la grimace à l'évocation de la direction des syndicats un poil sur le reculoir, visant entre autres la CFDT, il peut observer que les drapeaux de cette CFDT ne manquent pas dans le cortège.
Les députés ont voté la réforme à l'Assemblée. Ils n'ont pas convaincu pour autant que l'affaire était bouclée. «L'UMP pourrait payer ça très cher dans quelques mois seulement, aux prochaines cantonales, suppute un élu socialiste. Ça pourrait calmer leurs ardeurs». Le fatalisme n'est toujours pas une valeur en cours dans les rues de Toulouse.
GLv.

Source : FSC

Publié dans Lutte des classes

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