UNE DES FACETTES DU COMBAT SANS CONCESSIONS QUE LIVRE TRINITY CONTRE NOTRE ENNEMI COMMUN : LE CAPITALISME !

Publié le par Tourtaux

Ce texte reprend entièrement l'excellent commentaire de mon camarade TriNiTy posté suite à l'article publié sur mon blog hier samedi 2 janvier 2010 :
" LE GOUVERNEMENT FAIT SES COUPS EN DOUCE : IL AUTORISE PAR DECRET L'AJOUT DE SUBSTANCES RADIOACTIVES DANS LES BIENS DE CONSOMMATION..."
Merci TriNiTy pour ton brillant travail de recherches, merci pour le combat acharné que tu mènes contre nos ennemis de classe : le capitalisme et ses féaux serviteurs.
Merci pour tout, camarade !
Jacques Tourtaux

 
Ne cherchez plus à deviner s'ils sont bêtes, sales ou méchants... ils sont les trois et en plus ce sont des salauds. Ils ne sont élus que pour faciliter les méfaits du marché "libre". Dans les faits, ce décret ne sert qu'à légaliser l'existant - ce que nous achetons, ce que nous portons, ce que nous mangeons peut déjà être contaminé et comme l'absence de seuils de libération des radionucléides a été confirmée ça risquait de causer des ennuis aux petits copains nationaux ou non - de la sidérurgie. On ne va quand même pas freiner l'activité économique pour si peu...

L'Expansion.fr - 26/08/2009 - Charles-Emmanuel Haquet et Géraldine Meignan
Dossier - Comment le recyclage de l'acier disperse de la radioactivité


Fabriqués avec du métal contaminé, des produits de consommation courante - sacs à main, ustensiles de cuisine, boutons d'ascenseur, etc. - sont radioactifs.
L'Union européenne cherche à mieux les détecter pour limiter les risques.
Révélations.


Ils sont arrivés à quatre dans l'entreprise iséroise. Ce matin d'octobre 2008, dans le hall de Mafelec, les inspecteurs de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) installent leurs outils et procèdent aux premières mesures.
Quelques jours plus tôt, les ouvriers de cette fabrique de composants pour ascenseurs apprenaient qu'ils avaient manipulé des métaux radioactifs. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a classé l'incident au niveau 2, du jamais-vu pour une entreprise n'appartenant pas au secteur nucléaire. Au siège du sous-traitant d'Otis, à qui les boutons d'ascenseur étaient destinés, c'est la stupeur. Plusieurs sites français avaient déjà été livrés, obligeant l'entreprise à récupérer ses lots suspects.


L'affaire n'est pas un cas isolé, loin s'en faut.
Boucles de sacs à main aux Pays-Bas, instruments de musique en Belgique, ustensiles de cuisine aux Etats-Unis, articles de quincaillerie en Allemagne, produits métalliques en Italie : les alertes à la radioactivité portant sur des biens de consommation se sont multipliées ces dernières années. D'où vient cette radioactivité ?
Comment se retrouve-t-elle dans des produits qu'on achète au supermarché ? En cause, du métal fabriqué dans des aciéries indiennes ou chinoises à partir de ferrailles contaminées au cobalt 60, au césium 137 ou au radium.
La lutte pour la protection de l'environnement n'a pas que des vertus. La moitié de l'acier produit dans le monde est fabriqué à partir de métaux recyclés.
Carcasses de voitures, électroménager, emballages métalliques, déchets électroniques, rien ne se perd, tout se récupère. A l'exception de certaines machines industrielles et médicales qui contiennent des sources radioactives scellées et font l'objet d'un retraitement à part. Normalement, les autorités nucléaires les suivent à la trace, mais il arrive qu'elles soient abandonnées par erreur dans des déchetteries, ou récupérées par des ferrailleurs peu scrupuleux, notamment lorsque des usines mettent la clef sous la porte.

« Des lots de métaux radioactifs, on en trouve tous les ans, explique Didier Louvat, responsable du programme de gestion des déchets radioactifs à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Souvent, la contamination vient d'appareils de mesure, de dispositifs d'imagerie médicale, mais aussi d'équipements provenant d'installations pétrolières. Par exemple, des tuyaux dans lesquels s'est déposé du radium. » Ces trois dernières années, 150 alertes à la ferraille radioactive ont ainsi été enregistrées par l'AIEA.

Des tonnes de rouleaux d'acier contaminé
Si ces sources sont accidentellement fondues dans les hauts-fourneaux, c'est la catastrophe. Des tonnes de rouleaux d'acier contaminé partent alors dans les usines, où elles sont transformées en montres, en téléphones, en ustensiles de cuisine...
« Les douanes belges interceptent régulièrement des barres d'acier contaminé en provenance d'Inde. On a découvert une fois qu'elles allaient être utilisées dans l'industrie agroalimentaire pour trier et conditionner des aliments ! Nous sommes arrivés juste à temps », raconte André Poffijn, inspecteur à l'agence fédérale belge de sûreté nucléaire.

Que découvrirait-on en faisant ses courses avec un compteur Geiger sous le bras? Les objets radioactifs retrouvés ces dernières années n'avaient pas été contrôlés avant d'être mis dans les linéaires. Quand ils sont interceptés, c'est souvent de manière fortuite, comme ces montres dont le bracelet était radioactif, en vente au début des années 2000 dans les hypermarchés Carrefour, et découvertes après qu'un salarié d'une centrale nucléaire eut fait sonner un portique de détection, à l'entrée du site. Le 6 février 2007, à l'institut Laue-Langevin de Grenoble, c'est un sac à main acheté au Royaume-Uni qui déclenche l'alerte des capteurs. Faisait-il partie du lot de sacs contaminés au cobalt découvert quelques semaines plus tôt par les douanes néerlandaises à Rotterdam ? C'est vraisemblable.

Certes, ces alertes n'ont pas eu d'effets néfastes sur la santé humaine. Les doses reçues ont été faibles, et les durées d'exposition, très courtes. Mais elles suscitent des doutes sur la façon dont les citoyens sont protégés contre cette radioactivité « industrielle ». « Le risque de voir un jour des produits importés comporter des doses plus importantes est loin d'être nul », dit-on à l'ASN. Encore faudrait-il les chercher. Pour l'heure, cela ne rentre pas dans les contrôles de routine effectués par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

Le périple du métal irradié, de la décharge au produit fini

Ce jour-là, le 22 mai 2009, les portiques du centre d'enfouissement des déchets d'Espira-de-l'Agly (Pyrénées-Orientales) donnent l'alerte. Le camion qui vient de pénétrer dans le site est aussitôt isolé pour rechercher la source radioactive. C'est le cadran d'un vieux tableau de bord d'avion qui est à l'origine de l'incident.
Les éléments phosphorescents radioactifs qu'il contient ont longtemps été utilisés dans l'horlogerie mais sont désormais interdits. Quelques mois plus tôt, c'est un vieux paratonnerre qui avait nécessité l'intervention des services de l'Andra, l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs. « On en trouve encore beaucoup. Ils sont dangereux, car ilscontiennent des poussières d'uranium et de thorium », explique Bruno Cahen, directeur de la maîtrise des risques à l'Andra.

De telles sources de radioactivité se comptent par millions, car on a longtemps eu recours à l'atome dans l'industrie. Par exemple, les anciens détecteurs de fumée, aujourd'hui interdits, contiennent de l'américium. Rien qu'en France, on en trouve des millions, fixées au plafond dans les bureaux.

Les appareils de mesure, en revanche, font l'objet de contrôles plus stricts. Parmi ceux-ci, les gammagraphes (utilisés sur les chantiers) ou les détecteurs de peinture au plomb. En France, ils sont référencés, ce qui permet d'en garder la trace. « On ne déplore que quelques vols chaque année », précise Yann Billarand, responsable de l'unité d'expertise des sources à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.

Ailleurs, les chiffres sont plus affolants. Chaque année, aux Etats-Unis, 375 sources sont ainsi perdues ou volées. Au Canada, où, en trois ans, 75 appareils radioactifs, dont 25 dangereux, ont disparu, la commission de sûreté nucléaire vient de mettre en place un système de suivi.

En Asie, c'est bien pis. Les sources radioactives n'étant généralement pas répertoriées, on perd leur trace. On les appelle alors des sources orphelines.
 « Il en existe environ 1 million dans le monde », s'inquiète Didier Louvat, responsable du programme de gestion des déchets radioactifs à l'Agence internationale de l'énergie atomique. Et de citer l'exemple des navires en fin de vie contenant du cobalt. « Ils changent plusieurs fois de pavillon, et on les retrouve sur une plage indienne, où ils sont démantelés sans précaution. » Que devient la ferraille radioactive ? Elle est fondue dans les aciéries avant de revenir en Europe sous forme de rouleaux d'acier.

Le cas de la Russie est plus inquiétant. Les autorités nucléaires internationales suspectent de nombreux trafics de métaux. Or ce pays est le deuxième exportateur mondial de ferraille.

1. Des appareils ont besoin de sources radioactives

De l'uranium entre dans la fabrication de détecteurs de plomb, de fumée ou de paratonnerres, entre autres produits.
2. Ils sont jetés sans avoir été retraités

Abandonnées sans précaution dans des déchetteries, les sources radioactives deviennent « orphelines ».

3. Lors du concassage, la radioactivité se libère

Mélangés à de la ferraille pour être concassés puis broyés, des éléments hautement contaminés sont libérés.

4. De l'acier recyclé devient ainsi radioactif

Fondue avec d'autres métaux, la source radioactive contamine la production des aciéristes et leurs installations.

5. Des objets quotidiens se retrouvent contaminés

Les barres et rouleaux d'acier radioactifs entrent dans la fabrication d'objets de consommation courante.

Le recyclage de l'acier disperse de radioactivité selon une enquête exclusive de L'Expansion. Des incidents ont été repertoriés dans le monde entier. En voici la liste de ces dix dernières années.


1/ Incidents touchant des biens de consommation :

1998 : un container en provenance du Brésil arrive aux Etats-Unis avec 215 tonnes de métal contaminé au cobalt-60. Une partie sera utilisé pour fabriquer des fauteuils inclinables découverts lors de leur recyclage.

Décembre 2000 : Des montres importées de Chine sous la marque Trophy vendues par Carrefour dans ses 220 hyper contaminées au cobalt-60.

Juin 2001 : Une radioactivité anormale est détectée sur cinq bennes à ordures dans les Yvelines en France. A l'origine, des éléments métalliques contaminés entrant dans la fabrication des bennes.

2006 : A Jacksonville en Floride, une râpe à fromage contaminé au cobalt-60 retrouvé dans une déchetterie.

Novembre 2006 : Un ferrailleur belge intercepte des barres d'acier contaminés.

Décembre 2006 : les douanes néerlandaises à Rotterdam découvrent dans un container un lot de 900 sacs à main en provenance d'Inde dont les boucles sont contaminées au cobalt-60.

Avril 2007 : Un sac à main radioactif acheté à Londres est découvert à l'institut Laue-Langevin à Grenoble.

Avril 2007 : Une entreprise de Floride achète à la Chine 10 tonnes de métal contaminé destiné à la fabrication de filtres pour des compagnies aériennes.

Mai 2007 : les douanes belges interceptent à Anvers des barres d'acier métalliques en provenance d'Inde.

Janvier 2008 : Un container de clochettes radioactives fabriquées en Inde est découvert par les douanes belges.

Mars 2008 : La police italienne intercepte dans le port de La Spezia 30 tonnes d'acier contaminé en provenance de Chine destinée à la fabrication de conduits de cheminée et de réservoirs.

Eté 2008 : Une usine de recyclage à Flint dans le Michigan a découvert dans sa ferraille une vieille râpe à fromage radioactive au cobalt-60 fabriqué en Chine sous la marque Ekco.

Août 2008 : Les douanes allemandes interceptent au port d'Hambourg un container de rouleaux d'acier contaminé au cobalt-60 en provenance d'Inde et à destination de la Russie. Entre août 2008 et février 2009, en tout 150 tonnes de métal contaminé intercepté en Allemagne (vannes, câbles et autres pièces métalliques).

Octobre 2008 : une société de fret basé à Roissy découvre des lots de boutons d'ascenseurs radioactifs. Ces mêmes boutons seront retrouvés également en Allemagne, en Italie, en Russie, aux Etats-Unis et en Chine.

Octobre 2008 : Une cargaison de produits métalliques radioactifs est intercepté par les douanes en Suède.

2/ Incidents déclarés dans des déchetteries et des aciéries :

Mai 1998 : Une source de Cesium 137 est fondu dans un four électrique d'Acerinox, à Los Barrios en Espagne. L'accident provoqué un nuage radioactif qui a atteint le sud de la France et le nord de l'Italie.

Février 2000 : L'accident de Samut Prakarn en Thaïlande. Une source médicale contenant du Cobalt 60 abandonné comme de la ferraille.

Décembre 2001 : Dans les aciéries Siderurgica Sevillana en Espagne, une source de Cesium-137 est fondue dans les fours, obligeant l'entreprise a fermé jusqu'en janvier 2002.

Août 2003 : des traces de radioactivité retrouvée dans l'entreprise espagnole de recyclage Daniel Gonzalez Riestra.
Réouverture après une décontamination totale de l'usine.

Septembre 2003 : Une source radioactive au Cesium-137 a été fondu dans un des fours de Aceria Compacta de Bizcaia entraînant une fermeture du site pour 13 jours le temps de décontaminer.

2006 : une usine de recyclage de métaux basé au Texas a fabriqué 250 tonnes de métal radioactif après avoir fondu du métal contaminé au cesium-137.

Mars 2007: Du Cesium-137 fondue chez l'aciériste espagnol Sidenor Industrial.

2008 : Une source radioactive est détectée dans une déchetterie à Ljubljana en Slovénie.

Décembre 2008 : Un wagon de ferraille provenant d'Allemagne contenant 55 tonnes de copeaux ferreux contaminés au cobalt-60 est détecté dans l'aciérie luxembourgeoise d'Arcelor Mittal Belval à Differdange. L'acier provenait d'Inde

Février 2009 : Présence découverte de traces de radioactivité dans des poussières transportées en provenance d'Industeel au Creusot.

Février 2009: KMR Stainless AG a découvert à Dordrecht aux pays bas de la ferraille contaminée à l'uranium en provenance de Russie.

Avril 2009 : une boule de plomb contenant du celsium-137 est fondue par erreur avec d'autres métaux dans une aciérie chinoise de la province de Shaanxi.

Origine : démolition d'une chaîne de production d'une cimenterie.

Mai 2009 : Un vieux tableau de bord d'avion fabriqué avec des pièces phosphorescentes radioactives retrouvé dans une déchetterie à Espira-de-l'Aglyen France.
En bref, ce décret on pourra le conserver dans nos mémoires de militants comme un décret légalisant un "crime contre l'humanité"
Commentaire n°9 posté par TriNiTy hier à 22h33

C'est un arreté interministériel dérogatoire à la loi du 28 Juin 2006, comme marqué dans l'article d'Agoravox et qui selon un commentaire, 3 ministres seraient concernés,
Bachelot (santé), Lagarde (consommation)et Borloo (construction)
Commentaire n° 11 posté par Gérard Gutknecht hier à 23h15 

Publié dans Politique

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T
<br /> Tout à fait!<br /> <br /> <br />
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E
<br /> Cela fait peur tout ça ...<br /> <br /> <br />
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T
<br /> C'est fait pour être diffusé au maximum<br /> <br /> <br />
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C
<br /> puis-je le prendre sur cocomagnanville ?<br /> <br /> <br />
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