USINE PAYEN (ARDECHE) : AVEC UNE CGT DE COMBAT, BLOCAGE VICTORIEUX CONTRE LES LICENCIEMENTS

Publié le par Tourtaux

Usine Payen (Ardèche) : Un blocage victorieux contre les licenciements

 

Pendant 23 jours, les salariés de l'usine Payen de Saint-Julien-Saint-Alban ont bloqué l'entrée de leur usine pour protester contre un plan de licenciements, qu'ils sont finalement parvenus à faire annuler. Ce billet a pour but de témoigner de leur expérience, mais aussi, déformation professionnelle oblige, de remettre celle-ci en perspective dans la cadre de l'histoire de l'industrie textile en Ardèche.

Cet article doit beaucoup au « Fonds vivarais » de la médiathèque de Privas, et surtout à Sandrine Hilaire, déléguée CGT de l'usine Payen et remarquable porte-parole de cette lutte qui ne l'est pas moins. Sandrine est ourdisseuse – elle fait la préparation des fils juste avant le tissage – et est entrée chez Payen en 1996. Ce billet repose largement sur l'entretien qu'elle a bien voulu m'accorder, un lendemain de fiesta et directement au sortir d'un conflit épuisant pour elle.

Qu'elle en soit ici chaleureusement remerciée.

 

 

 

Photo : Odette Gorisse

 

 

 

Le textile en Ardèche, c'est toute une histoire...

 

 

Le XIXe siècle a été l'âge d'or de la soie en Ardèche, avec 380 établissements au moment de l'apogée démographique. La crise du secteur a d'abord touché  la sériciculture, c'est à dire l'élevage du ver à soie dans des « magnaneries ». Au cours du XXe siècle, la production de soie est ainsi progressivement redevenue la spécialité asiatique qu'elle avait longtemps été - jusqu'à son introduction en Europe Occidentale à la fin du Moyen Age, moment où la production a franchi la fameuse « route de la soie » arpentée par Marco Polo. A l'époque d'Henri IV, l'agronome ardéchois Olivier de Serres, qui a donné son nom à de nombreuses rues et établissements scolaires du département, avait contribué à introduire une énorme quantité d'œufs de ver à soie, dont l'exploitation a changé le visage de son département natal, qui s'est alors couvert de muriers, de magnaneries et de moulinages1. L'impulsion a été largement donnée par la bourgeoisie lyonnaise au XVIIIe siècle :

 

« Gens pratiques, les industriels lyonnais ont cherché à distribuer dans les régions voisines les opérations préalables au tissage et se sont réservés les façons ultimes qui étaient aussi les plus rémunératrices : tissage et confection.

L'Ardèche, qui se trouvait sur le trajet de soies remontant le Rhône était en position intermédiaire et s'est vue confier le travail de moulinage (opération installée à un moindre degré dans les départements voisins : Drôme et Loire). C'est tout logiquement que les premières usines vivaroises se sont créées dans le sillon rhodanien, autour de Viviers, Rochemaure. (…) L'impulsion étant donnée, les usines se sont progressivement déplacées vers l'intérieur de l'Ardèche, à la recherche de main d'œuvre abondante et bon marché, le long des cours d'eau qui assuraient la force motrice. » 2


Le sous-sol, abandonné, de l'actuelle usine Payen de Saint-Julien-Saint-Alban témoigne de cette épopée industrielle fondatrice, avec ses réseaux de canaux et ses vieilles roues en fer qui distillent encore aujourd'hui l'humidité nécessaire au travail du fil. Il y a là toute une zone qui pourrait être utilement reconverti en écomusée de type « Musée du textile en Ardèche ». Imaginons au sous-sol un espace de reconversion touristique et culturelle mettant le passé en valeur, et en surface un lieu de production tournée vers les technologies d'avenir de la branche : dans ces bâtiments à l'architecture et à l'organisation conçues pour que les dirigeants puissent s'y déplacer sans avoir à croiser le chemin de la plèbe ouvrière, ce serait un joli mélange de passé et de présent, gage d'avenir. Sait-on jamais....

 

Après l'apogée du XIXe siècle, la contraction a commencé par un resserrement de l'activité autour de la vallée du Rhône, dans un contexte d'exode rural prononcé et de développement de l'importation de la matière première, qui voit le déclin d'abord des magnaneries, puis des filatures.

Dans le contexte notamment du développement des fibres synthétiques, les deux tiers des établissements ardéchois liés au travail de la soie ont cessé tout activité entre 1954 et 1979.

 

« Evoquer les industries de la soie, c'est retracer l'histoire de la principale activité manufacturière du département, celle qui a connu le plus grand nombre d'établissements (près de 400 moulinages, il y a un siècle), celle qui a occupé le maximum d'ouvriers et d'ouvrières (plus de 12 000), celle qui est à l'origine de bon nombre de grandes fortunes ardéchoises. C'est à cette industrie que l'on doit la silhouette caractéristique de ces usines échelonnées le long des vallées vivaroises et devenues ensuite, après bien des arrêts d'activité, des entrepôts, des centres d'accueil pour colonies de vacances ou même des poulaillers industriels. »3



Au-delà de la soie, le tissu et l'habillement ont aussi été concernés par ce déclin, notamment dans le cadre de la crise économique des années 1970. En 1984, ce sont encore 146 établissements qui regroupent 5 260 employés dans le moulinage, les textiles et l'habillement. En 2005, l'industrie textile était toujours en Ardèche au 3e rang des activités industrielles (après le travail des métaux et le BTP), avec 3 600 salarié-e-s et 70 entreprises (souvent de petite taille).

 

« Malgré les difficultés et les crises successives, l'industrie textile continue à jouer en Ardèche un rôle important. Toutes les activités du secteur ne sont pas atteintes de la même manière et la remarque que l'on pouvait faire au XXe siècle sur les "créneaux" et les "niches" vaut particulièrement en ce début de XXIe siècle. Les branches "mailles" et "fils techniques" supposent une haute technicité et les produits qui, en Ardèche, occupent ce secteur doivent répondre à des exigences de qualité imposées par les donneurs d'ordre, par les industriels clients. Il s'agit en effet souvent de textiles entrant dans la composition de produits très élaborés : pneus, skis,etc. »4



Un « mécanisme de défense » en vue du maintien du textile en Ardèche est la mutualisation, qui est soutenue par la CGT. S'est ainsi implanté à Flaviac, village voisin de Saint Julien, un SPL (Système Productif Localisé) qui rassemble une trentaine d'entreprises du secteur pour développer la recherche et l'innovation. Payen y a participé puis s'en est retiré.

La CGT demande aussi l'obligation d'étiquetage sur les vêtements – selon une logique délicate pour laquelle le « achetons français » aurait succédé au « produisons français » - et réclame l'encadrement des marges de la grande distribution.

 

 

 

 

Payen, une entreprise familiale et paternaliste

 

 

L'actuelle usine Payen est héritière de l'établissement fondé en 1839 par un industriel protestant issu du village voisin de Chomérac : Louis Blanchon. Il y a inauguré un système de chaudière à vapeur pour le chauffage des bassines à cocons, et a choisi l'esthétique des bâtiments, qui évoquent un beau corps de ferme dont le cachet a été conservé jusqu'à nos jours. L'usine est alors en même temps un pensionnat où vivent, dans des conditions spartiates, des adolescentes ou des veuves employées par Louis Blanchon :

 

« En 1849, on y dénombre 190 femmes et 12 hommes. L'usine Blanchon, comme ses semblables, "entend assurer la prise en charge totale des jeunes filles qu'elle embauche". En plus du travail et de l'hébergement fournis, des cours d'instruction élémentaire et de couture sont assurés aux ouvrières "engagées". Avec le temps, l'impératif du célibat s'amenuisera puisque de mémoire ouvrière, il existait sur place (…) une garderie pour nouveaux-nés tenues par des religieuses. (…) A Saint Julien, les ouvrières dorment à deux par lit – et non trois par paillasse, comme c'est souvent le cas ailleurs – sous l'œil omniprésent de la surveillante : celle-ci a son lit placé au dessus de l'escalier, devant une lucarne d'observation. ».5


On aura reconnu ici les pratiques du « paternalisme », ce mode de gestion patronal que l'on pourra qualifier au choix de protecteur ou de quasi totalitaire, tant l'ensemble de la vie des ouvriers est subordonnée aux volontés et aux choix philosophiques du patron.

Un siècle et demi plus tard, entre 1976 et 1984, c'est la famille Payen qui prend le contrôle de l'entreprise. Pierre Payen, issu d'une vieille dynastie industrielle en détient 70% du capital, le reste des actions étant propriété d'autres membres de la famille. Son entreprise présente toujours les deux visages du paternalisme : le plus « sympathique » (si l'on peut dire) – avec par exemple le fait que bien que l'entreprise perde de l'argent, c'est première fois qu'un tel plan de licenciements ait été envisagé - , mais celui qui l'est moins, comme l'autorité absolue du patriarche par qui tout doit passer. La gestion de l'entreprise a été un temps largement confiée à un directoire, mais Pierre Payen est ensuite pleinement revenu aux affaires.

L’entreprise possède trois sites de production en Ardèche : à Saint-Julien-en-Saint-Alban, Berrias-et-Casteljau et aux Vans. Elle peut se taguer de belles performances industrielles au cours des dernières décennies, puisque ses fils « polyamides élasthannes » entrent dans la composition des fameuses combinaisons qui ont permis aux nageurs de battre record sur record. Au point que le Conseil Général n'hésite pas à parler de « maillot de bain made in Ardèche »6. L'ambition actuelle de Payen semble bien être de se spécialiser dans les domaines technique et médical. Il y a pour cela nécessité de réorienter le production vers du fil beaucoup plus fin, et la partie « tissu » proprement dite est appelée à se développer dans le chiffre d'affaire. Cette réorientation s'accompagne, pour la direction de l'entreprise, d'une restructuration qui est le contexte immédiat du plan de licenciement. Payen, c'était 550 emplois en 2000, et seulement 240 aujourd'hui, même si cette contraction de l'emploi s'est faite sans licenciement économique, mais plutôt à partir de départs non remplacés - au besoin en ayant recours à des incitations vécues comme des formes de harcèlement. Le site de Saint Julien embauche 54 personnes à la production ; un plan de 34 licenciements sur un effectif de 54 peut donc être interprété comme une orientation vers la fermeture du site.

 

 

Ce coup-ci, elles ne se sont pas laissées faire

 

Le 14 septembre dernier, lors d'un Comité Central d'Entreprise (CCE), les élus du personnel avaient à plusieurs reprises posé des questions sur des « bruits de couloirs » évoquant des licenciements prochains. La directrice générale, Isabelle Vigoureux, avait traité tout cela avec tout le mépris qui s'impose face à la propagation de rumeurs infondées. Pourtant, en fin séance, elle cherche à faire ratifier l'ordre du jour de la réunion suivante, qui inclut la discussion d'un projet de PSE ( Plan de Sauvegarde de l'Emploi, c'est-à-dire, comme son nom fait tout pour le masquer : Plan de Licenciements Collectifs).

 

Extrait de l'entretien avec Sandrine Hilaire, déléguée CGT [format MP3]  :

 

 

 

 

 

Se déroulent ensuite quinze jours éprouvants pendant lesquels les salarié-e-s savent ce qu'il en est, mais sans pouvoir agir faute de décision officielle à laquelle s'opposer. Peu enclins à battre des records de productivité dans ce contexte menaçant, ils arborent symboliquement dans l'usine des brassards rouge (pour la colère) et noir (pour le deuil). La journée du 28 septembre a été décisive, avec deux réunions du C.C.E. et surtout, entre temps une Assemblée Générale des salarié-e-s.

 

 

Entretien avec Sandrine Hilaire : la décision du blocage

 

 

 

Photo : CGT Payen

 

34 personnes étaient réellement concernées par le PSE, et ce ne sont qu'elles qui participent aux AG et organisent le blocage. Cela permettait de ne pas donner prise à d'éventuelles manœuvres de division de la part de la direction, et de retirer ainsi la pression sur les autres salariés voulant manifester leur solidarité – ils pouvaient participer aux actions mais sans être décisionnaires de leur organisation. La blocage est décidé d'abord à 24 le 28 septembre, puis reconduit à l'unanimité des 34 concernés. Les tours de garde s'organisent, le « poste de nuit » étant, devant les grilles comme dans l'usine, plutôt affecté aux hommes. Les femmes, qui représentent les 2/3 des effectifs menacés, gèrent l'occupation mais aussi l'impatience de leurs conjoints qui, comme tout le monde, languissent que le conflit se termine. Le fait que peu d'entre elles aient ici des enfants en bas âge contribue de fait à leur disponibilité pour la lutte.

 

 

 

Photo : CGT Payen

 

Le vendredi 1er octobre, la direction a annoncé qu'elle allait faire intervenir l'huissier, qui est venu constater le blocage le mardi 5, et remettre à chaque salarié impliqué une convocation au tribunal de Privas pour le lundi suivant. Il a alors fallu lever les doutes et les craintes, pour beaucoup de gens participant pour la première fois à une lutte et qui étaient impressionnés par la simple présence de l'huissier. Le lundi, au tribunal, l'entreprise a tout simplement demandé 1 000 euros de dédommagement par heure et par salarié !!! Pourtant, le blocage est certes déclaré illégal par le juge des référés, mais avec une certaine lenteur et sans « punition » financière immédiate à l'encontre des salarié-e-s. Un éventuel « Plan B de lutte » est toutefois évoqué parmi les assiégeants, en cas d'intervention des forces de l'ordre – la perspective d'une évacuation brutale des salariés par les CRS étant ici plutôt considérée a priori comme démobilisatrice, pour des salarié-e-s déjà inquiets de ne pas respecter une décision de justice. Mercredi 13, armée d'une copie de la décision de justice, la direction demande aux salarié-e-s la levée du blocage. Ceux-ci, légèrement tatillons et procéduriers, réclament un nouveau passage de l'huissier, qui a lieu le jeudi. Vendredi 15, la direction écrit au préfet pour demander une éventuelle intervention des forces de l'ordre. Ce même jour, pour conserver la solidarité des salariés des deux autres sites – qui en étaient à une semaine de chômage technique du fait de la rupture des approvisionnements provenant de Saint-Julien – les grévistes envisagent de laisser sortir un camion.

 

 

 

Lors de cette phase délicate, le conflit semble avoir été bien mieux géré du côté syndical que du côté de la direction, qui n'a pas fait bloc autour d'une stratégie unique assumée par tous les intervenants. Surtout qu'a posteriori, l'arme de l'intervention des forces de l'ordre apparaît comme une intox, vu que celles-ci ne se sont pas présentées ni le lundi en question, ni les jours suivants. Sans doute que, dans le cadre du conflit en cours sur les retraites, l'image d'une évacuation par la force de salarié-e-s exigeant de pouvoir continuer à travailler n'entrait pas dans les plans du préfet de l'Ardèche, représentant local d'un gouvernement qui prétend justement vouloir nous faire travailler plus. Il y aurait eu comme une malheureuse conjonction de symboles... On peut parler sans doute d'un contexte favorable pour les Payen : avec le mouvement des retraites qui avait démarré, l'Union Départementale CGT pouvait mettre en avant une sorte d'abcès de fixation, et le fait d'être systématiquement en tête de manifestation a pu galvaniser les salariés et les aider à mener à bien une entreprise aussi éprouvante qu'un blocage de cette durée.

 

 

 

 

 

Photo : CGT Payen

 

 

Finalement, plutôt que les CRS, c'est l'inspection du travail qui est intervenue, pour une procédure de médiation. Les négociations avec la direction reprennent à partir du lundi 18 octobre, et la direction y souffle le chaud et le froid à propos du nombre d'emplois finalement conservés, en évoquant des fourchettes allant de 12 à 17 (sur 34). La perspective de sauvegarder la moitié des emplois fait réfléchir les grévistes, mais elle n'est pas validée par le directoire, nouveau signe d'incohérence du côté de ceux d'en haut.

Depuis le début, les arguments opposés par les salarié-e-s au plan de licenciement étaient les suivants :

  • ce plan réalise seulement 300 000 euros d'économie, alors que les pertes sont de l'ordre de 3 millions. Autrement dit, 90% du problème ne serait de toutes façons pas réglé.

  • les collectivités territoriales ont fait les investissements demandés par Payen en termes d'infrastructures autour de l'entreprise... comment réduire l'activité après ça ?

  • l'absence de logique industrielle est manifeste : pourquoi affaiblir un site à ce point, mais sans le fermer ?

Bref, le discours sur la « tragique nécessité » n'a pas pu s'imposer et affaiblir la combativité des travailleurs.

 

Le mercredi 20 octobre, les négociations se poursuivent alors que la CGT a annoncé pour le lendemain une manifestation de soutien au blocage devant l'usine.

 

 

 

Entretien avec Sandrine Hilaire : un petit moment d'incrédulité

 

Ainsi, jeudi 21, la manifestation de soutien, qui réunit quelque chose comme 200 personnes (ce qui fait beaucoup dans un village de 1 200 habitants...), se transforme évidemment en manifestation de victoire. La reprise du travail est votée à main levée – avec le sourire aux lèvres et les yeux embués de larmes –, devant la grille de l'usine. Celle-ci est symboliquement réouverte sous les applaudissements d'une foule enthousiaste.

 

 

Photo : Odette Gorisse

 

Les ouvriers ont ensuite emmené la manifestation aux portes de deux autres usines textiles du village : Milliken – qui produit des fils pour pneumatiques - et Contifibres – qui est sur les mêmes marchés que Payen -, afin de témoigner de la nécessaire solidarité entre travailleurs face à des menaces qui les concernent toutes et tous.

 

 

 

 

 

Photo : Odette Gorisse

 

 

Il faut aussi porter au bilan de cette lutte un renforcement de la syndicalisation dans l'entreprise. La CGT, largement hégémonique en Ardèche, était déjà fortement représentative dans l'entreprise, avec lors des dernières élections un score de 70% des voix, et même 93% sur le site de Saint Julien. Le rôle actif du syndicat dans le conflit lui a permis de peut être plus que tripler ses effectifs, ce qui, par les temps qui courent, est un signe très encourageant.

 

 

Photo : Odette Gorisse

 

 

Cette solidarité renforcée, cette combativité nouvelle et toute cette expérience accumulée, comme une leçon de choses de la lutte des classes, seront certainement des points d'appuis pour les luttes futures. Puisse ce témoignage sur cette belle lutte victorieuse, au-delà du travail de mémoire qu'il jalonne, servir aussi et surtout à cela.

 

 

Yann Kindo

 

 

1Le moulinage est la torsion effectuée sur des fils textiles en vue de lier les filaments qui les constituent et de les disposer en hélice afin d'améliorer la qualité de ces fils. Pour toute cette partie, voir par exemple le guide pour les enseignants proposé par l'Arche des Métiers du Cheylard à l'occasion de l'exposition « Au fil des vers à soie, histoire des moulinages »: http://www.arche-des-metiers.com/uploads/files/guide%20enseignant;%20l__histoire%20des%20moulinage,%20cycle%203.pdf

2Yves MOREL, « Les industries de la soie en Ardèche », in Regards sur l'histoire industrielle de l'Ardèche (Actes du colloque de Privas du 28 avril 1984, organisé et édité par Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, p. 20)

3Ibid. p. 17

  • 4« Demain le textile en Ardèche », in Mémoire d'Ardèche, Temps Présent n°87, août 2005, p. 86-88.

5Claude VIGOUREUX, Louis Payen et cie. La tradition vivante. (Brochure éditée par la société Payen à l'occasion de son 150e anniversaire, 1989)

6http://www.ardeche.fr/Economie/L_approche_filiere/textile

 

Source : http://www.mediapart.fr/club/blog/yann-kindo/311010/usine-payen-ardeche-un-blocage-victorieux-contre-les-licenciements

Publié dans Lutte des classes

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T
<br /> Le regretté Jean Ferrat aurait été heureux de soutenir ces braves gens.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Très beau reportage et bravo aux salariés....et merci à toi Jacques !!<br /> <br /> <br />
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