Selon Valérie Giscard d'Estaing l'Irlande doit revoter !
Le vieil aristo n'en peut plus d'attendre l'asservissement total des peuples de l'Europe des 27, en particulier celui de France pour lequel il n'a que morgue et mépris. Cet ancien président de la République qui était ce matin l'invité de RTL a estimé que le " NON " irlandais au traité de Lisbonne était un " avertissement " qui devait conduire à " réfléchir à un calendrier plus raisonnable et à une Europe plus démocratique ". Selon lui, " le traité de Lisbonne n'est pas mort ". Il est désormais " indispensable que les irlandais revotent. Ils ne peuvent pas " décider pour les autres ", estime celui qui présidait la Convention pour l'avenir de l' Europe. VGE estime que le texte proposé au vote était " incompréhensible ", " il faut regarder si on peut mieux l'expliquer ", et que les irlandais ont exprimé leurs craintes qu'il ne bouscule leur identité. " Ils ont tort. Le traité de Lisbonne donne davantage de garanties qu'aujourd'hui ". En cas de nouveau " NON " irlandais, Giscard prône pour l'établissement d'un statut spécial à l'Irlande.
Quand je pense que cette vieille baderne de d'Estaing, née à Coblence a été président de tous les français, je me dis que nous aurions pu éviter le désagrément d'avoir deux présidents issus de la noblesse à quelques années d'intervalle : De Gaulle et ce Valérie qui cherche par tous les moyens à forcer le D'Estaing de nos amis irlandais qui viennent de sauver l'honneur des 27 peuples d'Europe dont ceux de France et de Hollande qui ont vu leur choix démocratique en faveur du NON à l'Europe capitaliste rejeté. Les 24 autres n'ayant pas eu leur mot à dire. C'est ça la " démocratie " version D'Estaing/Sarkozy/Merckel.
Ce qu'exige " l'immortel " D'Estaing, c'est le retour au moyen-âge où régneraient de nouveau des sei(ai)gneurs qui auraient droit de vie et de mort sur leurs cerfs qui seraient de nouveau taillables et corvéables à merci.
Pour Giscard, le NON irlandais ne serait qu'un avertissement. D'Estaing se contrefoue de l'opinion négative de nos amis irlandais quant à cette Europe de tous les dangers puisqu'il n'est mu que par une seule idée : celle de contourner la gifle reçue par une réflexion à un calendrier plus raisonnable et à une Europe plus démocratique. Ce vieux riche veut balader le peuple irlandais en estimant que ses électeurs nonnistes n'ont pas été raisonnables, qu'ils ne sont pas des démocrates parce qu'il ont rejeté ce traité de Lisbonne. Pour le vieux, le traité de Lisbonne n'est pas mort. il faut que les irlandais revotent, ils ne peuvent pas décider pour les autres.
A qui faut-il s'adresser pour renvoyer ce descendant de la noblesse, donc pas la crême, dans les oubliettes de l'académie française? A 82 ans, qu'il aille voter mais qu'il ne se mêle plus des affaires de la France et de l'Europe. Pas fou le bobo, il estime que le peuple irlandais ne peut pas décider pour les autres. Tout comme ceux de Hollande et de France qui on infligé un revers cinglant aux ouiouistes, les irlandais seraient des voleurs de scrutin, des moins que rien pour avoir osé exprimer leur rejet de cette Europe du mal.
Lorsque Giscard dit que le peuple irlandais ne peut pas décider pour les autres, la messe est dite. Ceux qu'il nomme les autres sont les gens de son clan, de sa sale race de milliardaires et toute la racaille qui gravite autour. Je n'ai qu'un regret, c'est que ce vieux nobliau n'ait pas prononcé de tels propos à l'époque du grand Robespierre. On a loupé ça !
VGE exige un texte plus compréhensible, en clair : parlant encore plus la langue de bois, les " grosses têtes " expliqueront aux irlandais que s'ils votent oui, ils seront quand même toujours des irlandais. Ceci est encore un autre mensonge puisqu'avec cette Europe dictatoriale que les milliardaires veulent à leurs bottes, la perte de l'identité nationale est assurée.
Cerise sur le gateau, en cas d'un nouveau vote pour le NON, Giscard prône un statut spécial pour les irlandais. J'ajoute que sans la complicité des parlementaires socialistes de France qui ont trahi le verdict des urnes françaises en faveur du NON, les technocrates européens auraient à se creuser le ciboulot pour fabriquer de toutes pièces un statut spécial franco-hollandais/irlandais.
Les peuples d'Europe n'ont rien à faire de ce traité, ni d'aucun autre traité. C'est d'une Révolution que nos peuples ont besoin pour se débarrasser de ces exploiteurs. Les charrettes de licenciements qui s'annoncent partout en Europe ne présagent rien de bon pour la classe ouvrière de l'Europe toute entière.
Jacques Tourtaux