DES PARLEMENTAIRES DU PS, DE L'UMP, DU CENTRE, DU PCF ET DU FN, SOUTENUS PAR DES FONDATIONS ANCREES A "GAUCHE", UNIS SOUS L'HYPOCRITE BANNIERE DE L'ART DE DEVIER LA CONTESTATION DU CAPITALISME

Publié le par Tourtaux

 

L’art de dévier

la contestation du

capitalisme 

 

 

La crise généralisée du capitalisme oblige les idéologues de ce système à des efforts permanents d’imagination pour dévier les coups que lui porte, partout dans le monde, la contestation populaire. Le capitalisme accapare à son seul profit les transformations qu’engendrent les technologies de la communication, le développement des sciences et des techniques. L’écart se creuse entre les possibilités de répondre aux besoins sociaux et la réalité de l’exploitation capitaliste qui réduit les travailleurs aux bas salaires, aux reculs sociaux, au chômage aux petits boulots et aux fins de mois impossibles. En pillant des peuples opprimés qu’ils réduisent par la force de l’épée, les impérialistes accroissent les dangers de guerre.

De tout cela, nos idéologues du capital ne parlent évidemment pas. Ils enferment les contradictions qui se développent dans une mutation de la société qui serait liée aux réseaux sociaux et à une soi - disant « auto organisation » de la société « d’en bas ». La crise serait dûe à des  « élites cartésiennes » incapables de saisir le mouvement de la société.

Dans cette littérature, on ne trouve jamais la moindre contestation du système d’exploitation capitaliste, mais toujours l’éloge de la collaboration de classe, bien que ce mot soit banni du vocabulaire. Ainsi, une association comme : « Parlement et citoyens » qui est citée en exemple comme co-création du politique est-elle souvent mise en avant comme une avancée de la nouveauté politique à l’époque d’internet. Mais, qui retrouve-t-on dans cette association ? On y trouve des parlementaires du PS, de l’UMP, du Centre, du PCF et du FN, c’est-à-dire de tous les partis qui ont des députés au Parlement.  Elle a le soutien de fondations, par exemple les fondations Jean Jaurès (PS), Gabriel Péri (PCF), de l’écologie politique (EELV)… Pourtant dans ce fatras, émergent des cris du cœur qui en disent long sur ce que pensent et veulent nous faire avaler les adeptes de la « démocratie internet ». Dans une interview récente M. Delevoye, Président du Conseil économique et social, ancien parlementaire, ancien médiateur de la République, ancien Ministre et ancien secrétaire général du RPR qui vient de quitter l’UMP, excusez du peu, livre son sentiment sur la France et son avenir. Lui aussi fait dans les élites déconnectées et les mérites  du numérique. Il y ajoute le partage comme vertu cardinale du nouveau monde : « Je suis convaincu que l'on doit redéfinir le contrat du partage, accepter par exemple que le travail ne peut pas payer santé et retraite, revoir les principes de prise en charge médicale et le principe de la dépense, savoir si la gratuité doit être offerte à tous... Tous ces principes représentent une occasion aujourd’hui de rebâtir un vrai projet politique construit non dans un souci de séduction ou d'impact électoral, mais dans un souci de mobilisation citoyenne ». Le vrai projet politique devient clair, il s’agit de faire accepter plus d’austérité et plus d’exploitation mais vous pourrez toujours communiquer sur internet !

A la question : « Les partis politiques ont-ils encore de l’importance ? Vous qui venez de quitter l’UMP pour soutenir un candidat PS... », il répond par la nécessaire recomposition des partis pour capter le mécontentement et poursuivre la politique du capital : « Il n’y aura pas de destruction des partis, mais une recomposition des partis politiques. On a besoin de partis politiques et d'idéologie politique, de croyance collective, car les peuples ont besoin de croire en quelque chose. C’est un enjeu important où les politiques doivent redéfinir les lignes.

Sous un vocable moderniste, ces idées sont aussi vieilles que le capitalisme. Il est vraiment temps de balayer tout cela.

 

 

Publié dans Politique

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