L'ALBA FAIT ENTENDRE SA VOIX AU SOMMET DE COPENHAGUE. LE PRESIDENT CHAVEZ VICTIME DE FOUILLES ABUSIVES
L’Alba fait entendre sa voix au sommet
de Copenhague
• Les négociations au point mort • Violents affrontements entre manifestants et policiers • Le président Chavez victime de fouilles abusives.
COPENHAGUE, 16 décembre. – Le Sommet des Nations Unies sur le changement climatique a connu aujourd’hui une autre journée d’intenses discussions, affirme l’Agence France-Presse. Et le président vénézuélien, Hugo Chavez, et son homologue bolivien, Hugo Morales, ont tour à tour fait entendre leurs voix.
En effet, les deux chefs d’Etat latino-américains ont fait connaître la position de leurs pays respectifs et des nations membres de l’Alliance bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA). Selon l’Agence Prensa Latina, ils ont plaidé pour un changement du modèle économique actuel afin que la lutte contre le réchauffement climatique soit réellement efficace. Ils ont également demandé à tous les pays de fournir un effort extraordinaire afin d’imposer un programme qui réponde aux attentes de l’humanité tout entière.
Chavez et Morales ont affirmé partager les objectifs du Groupe des 77 (G-77), plus la Chine, au sujet de l’application du protocole de Kyoto. Les 500 millions de riches sur la planète, responsables de 50% des émissions de CO2, doivent assumer leur part de responsabilité, ont-ils déclaré.
L’arrivée du président Hugo Chavez à Copenhague a donné lieu à un incident diplomatique, qui donne une idée du climat des discussions. La police a, en effet, fouillé les bagages du chef d’Etat pendant 45 minutes, en violation flagrante des conventions internationales, affirme l’Agence ABI.
En acceptant d’accueillir le Sommet des Nations Unies sur le changement climatique, le Danemark ne peut refuser la présence des chefs d’Etat et de leurs représentants dûment accrédités qui veulent y participer, ni limiter leurs déplacements. Toutefois, en agissant ainsi à l’endroit du président vénézuélien, les normes protocolaires ont été violées.
Pendant ce temps, même si les négociations semblent au point mort, les ministres tentent d’aboutir à un accord sur le réchauffement climatique. Tandis que se poursuivent les manifestations de rue que la police danoise réprime violemment, en utilisant gaz lacrymogènes et matraques, en procédant aussi à de nombreuses arrestations. (SE) •
Source : Granma