LE FUTUR AVION PRESIDENTIEL TROP "BLING-BLING"

"Air Sarko One". Le futur avion présidentiel trop "bling-bling"

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Le futur A330-200 présidentiel, qui sera mis en service en octobre, subit actuellement un grand réaménagement dans un hangard de Bordeaux-Mérignac.

Le Canard Enchaîné épingle dans son édition du jour le futur avion présidentiel, un A330-200 totalement réaménagé lors d'une opération qui selon le journal se chiffre à "176 millions d'euros". Et le moins qu'on puisse dire, c'est que l'appareil, déjà surnommé "Air Sarko One" (en référence à l'Air Force One américain), sera pour le moins luxueux.

Une baignoire sabot pour éviter que l'eau ne déborde

D'après le Canard, l'avion, en plus des soixantes places dont il disposait à la livraison, comportera une salle de réunion, une chambre, et une salle de bain. C'est d'ailleurs dans cette salle de bain que devrait résider le principal investissement dénoncé par le journal satirique : une baignoire sabot, pour éviter les débordements en cas de turbulences de l'appareil. En outre, le président se verra attribuer la "possibilité de fumer à bord".

Chatel : "Il n'y a rien d'ostentatoire"

"Je n'ai pas le détail des équipements du futur avion présidentiel. Mais je n'ai pas le sentiment qu'il y ait une baignoire sabot dans l'avion présidentiel. Je ne crois pas", a déclaré Luc Chatel lors du compte-rendu du Conseil des ministres, cet après-midi. Et d'ajouter : "Donc il n'y a rien d'ostentatoire, il y a simplement la volonté d'avoir un équipement à la hauteur de la cinquième puissance mondiale."

Le ministère de la Défense dément

Le ministère de la Défense, en tant que maître d'oeuvre de l'aménagement de l'avion, a tenu a démentir fermement ces informations, dont celles sur la baignoire sabot. "L'installation d'une chambre et d'une douche, comme il en existe déjà dans les deux A319 actuels, relève d'une décision de simple bon sens visant à permettre à l'autorité transportée d'enchaîner une journée de travail après un déplacement de longue distance", précise le ministère dans un communiqué.

Source : Le Télégramme