LE REMOIS ALAIN SIONNEAU, MEMBRE INFLUENT DU MEDEF NATIONAL EST CLOUE AU PILORI POUR SA GESTION DU 1% LOGEMENT TRES ELOIGNEE DES REGLES DE L'ART !

Publié le par Tourtaux


Sur la place de Reims, Alain SIONNEAU est le patron d'une très grosse entreprise de peinture. Ce pauvre homme que son entourage dit "traumatisé" et "effondré", paie des salaires de misère à ses salariés.

Je profite de l'occasion que m'offre ce monsieur bien sous tous rapports, pour faire part d'un élément qui semblerait anodin, si répété X fois, il ne serait pas source de profits et pour qui ? Je me le demande !

J'habite dans des blocs actuellement en cours de réhabilitation extérieure. Autour de 500 logements, une bricole !

Nos loyers sont élevés. Sans APL, le budget est fortement amputé et ce n'est pas l'actuel gouvernement qui va améliorer les conditions de vie de la classe ouvrière. Nombreux sont donc les locataires qui tendent le dos tant ils redoutent la future forte hausse des loyers, une fois les travaux terminés. 
Terminés, que nenni ! 

Figurez-vous braves gens que c'est l'entreprise Alain SIONNEAU qui est chargée de l'exécution des peintures extérieures. Il se trouve que j'ai un CAP de peintre en bâtiment et bien que n'exerçant plus cette profession depuis des décennies, un "détail" ne m'a toutefois pas échappé.

En effet, j'ai remarqué que pour les peintures des balcons, certains pans de murs, notamment chez ma voisine, n'étaient pas peints. J'ai posé la question et on m'a répondu qu'ils ne seraient pas peints parce qu'ils ne l'avaient pas été à l'origine.

Je me dis que SIONNEAU étant la seule entreprise de peinture ayant en charge les extérieurs, comment peut-elle ne pas avoir pensé à remédier à cette lacune car je suppose que les locataires vont payer pour un service non rendu.

Alors, lorsqu'on prend connaissance des "exploits" d'Alain SIONNEAU, qui ne serait pas tenté de se dire qu'il s'en met plein les poches aux frais des locataires. Le petit lièvre que je soulève n'est sans doute que l'arbre qui cache la forêt.

Cet Alain SIONNEAU qui se terre, qui n'ose pas sortir du bois ne nous fait pas rire car ce sont nous les locataires des logements qui, même s'ils ont changé d'appellation, n'en demeurent pas moins des HLM, des blocs, c'est donc nous, petites gens qui payons d'onéreux loyers.

Ce sont ces ouvriers qui ne peuvent vivre décemment tant leurs salaires sont modérés.

Alain SIONNEAU, savez-vous que le métier de peintre en bâtiment est dur ? 

Vous qui croûlez sous le pognon, qu'attendez-vous pour augmentez sensiblement vos compagnons, terme utilisé pour désigner les ouvriers du bâtiment.
Jacques Tourtaux
Ancien peintre OHQ  

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Grandeur et décadence du 1% logement

Alain Sionneau estime que l'association foncière logement a fait preuve de son efficacité. Ce n'est pas l'avis de la Cour des Comptes.

Le Rémois Alain Sionneau, ancien président de la fédération nationale du bâtiment, se retrouve cloué au pilori pour sa gestion du 1 % logement très éloignée des règles de l'art.

 

Son entourage le dit « traumatisé », « effondré ». Alain Sionneau, d'abord modeste chef d'entreprise rémois de la rue du Petit Delbourg devenu patron de la fédération du bâtiment de Champagne-Ardenne puis de la puissante fédération nationale du bâtiment (1996-2001), et enfin de la SMA BTP, cumulait, jusqu'à présent honneurs et fonctions. Il est actuellement injoignable, refusant tout contact avec la presse.
A 63 ans, au faîte de sa carrière, présent dans moult conseils d'administration et membre influent du Medef, le syndicat du patronat, il se retrouve aujourd'hui poussé vers la sortie, pris dans la tourmente du scandale du 1 % logement et menacé d'une mise en examen.
La Cour des Comptes a ouvert les hostilités avec un rapport au vitriol sur l'Association foncière logement (AFL), association que présidait jusqu'à cette année Alain Sionneau en tant que membre du comité exécutif du Medef. Créée fin 2001, cette association a pour objectif de favoriser l'édification de logements intermédiaires plus haut de gamme que les HLM et la mixité sociale. A terme, les bénéfices attendus doivent financer les retraites complémentaires des salariés du privé, puisqu'ils seront reversés à l'Agirc ou l'Arrco.
Avec un budget de 500M€ par an, (versé par les entreprises dans le cadre du 1 % logement), l'Association foncière logement aurait-elle failli ? Un magistrat de la Cour des Comptes constate qu'en ayant pris livraison de 8 189 logements au 31 décembre 2007, le bilan celle qui est appelée communément de la Foncière logement peut être qualifié de « médiocre ». Le contrôle de cette association est en plus déficient et pour cause. L'Agence nationale pour la participation des employeurs à l'effort de construction (Anpeec), l'organe de contrôle de gestion, compte cinq membres… de la Foncière logement au sein de son conseil d'administration. Du coup l'Anpeec n'a jamais contrôlé la Foncière logement.
Factures informatiques salées
Le rapport critique également la rémunération d'Alain Sionneau : 8 319€ par mois (hors notes de frais) comme administrateur de la Foncière logement, niveau maximal autorisé par les « règles de la gestion désintéressée » du code général des

impôts. Or, M. Sionneau, très pris par ailleurs par ses autres fonctions, « ne consacre « qu'une faible part de son temps » à l'association, note la Cour des Comptes.
Décidément dans le collimateur, la Foncière logement est accusée d'avoir favorisé certains sous-traitants. Toujours selon la Cour des Comptes, la sélection de certains prestataires ne répond pas aux règles des marchés publics. Un certain André Lamy, expert-comptable reconverti dans le conseil en tout genre, est soupçonné d'avoir profité des largesses de la Foncière logement. L'association lui aurait versé 16 M€ pour ses prestations. Des factures un peu trop salées au goût du magistrat. Exemple parmi d'autres : un logiciel d'attribution de logement facturé 7 M€ pour un service estimé à 2,7 M€. Enfin, la création en 2007 par MM. Sionneau et Guéna de l'Association entreprises et logement (AEL), une association de lobbying opaque où l'on retrouve toujours les mêmes administrateurs, alimente les suspicions. Malgré un budget annuel de 1,8 M€, elle a été dissoute après 18 mois d'existence sans que personne ne comprenne bien à quoi elle a servi hormis de caisse noire..
Cela commence à faire beaucoup et le parquet financier du tribunal de grande instance de Paris vient d'ouvrir une information judiciaire. Le juge d'instruction Renaud Van Ruymbeke a été désigné la semaine dernière pour savoir si le fonctionnement passé de la Foncière logement relève de l'abus de confiance, de l'abus de bien sociaux, et de la prise illégale d'intérêts.
Au sein du Medef, Laurence Parisot a déjà fait le ménage. Les têtes sont tombées en cascade. En avril, Alain Sionneau a été prié de démissionner de la présidence de la Foncière logement. Avant lui, c'était Etienne Guéna, chargé depuis vingt ans du logement social au Medef, fils de l'ancien président du Conseil constitutionnel, d'avoir été débarqué pour avoir couvert trop d'irrégularités. La grande lessive s'est poursuivie avec la démission de Daniel Dewavrin, président de l'Union d'économie sociale pour le logement (UESL), qui fédère les organismes collecteurs. Jacques Creyssel, directeur général du Medef a également été licencié.



 

Publié dans Politique

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T
<br /> As-tu mis cet article sur ton blog, comme tu le dis, SIONNEAU et tous les types de son espèce doivent être sévèrement punis.<br /> Pendant que la presse parle de cet individu, ça fait des vacances aux "stars" qui ont occupé ce même journal qui mettait en évidence un scandale où des cliniques et un pharmacien rémois étaient<br /> cités dans le journal L'Union.<br /> Certaines personnes sont montées au créneau contre ma personne sur mon blog pour le faire taire. Et bien l'affaire SIONNEAU est du même tonneau.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Le beau modèle américain a du plomb dans l'aile.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Ce scandale mérite la une de tous les journaux et des sanctions exemplaires si les manquements sont avérés. Pourquoi seuls les syndicalistes qui luttent en faveur du monde ouvrier auraient droit à<br /> des sanctions exceptionnelles?<br /> <br /> <br />
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